Ou l'histoire d'un grand Secret...

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Da Vinci Code le procès - Rennes-le-Château Archive

DA VINCI CODE
Le procès pour plagiat ...

Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand secret

 

 

 

   Décidemment, Dan Brown et son Da Vinci Code n'en finirent pas d'occuper les médias et de générer la polémique. Voici que ce Best Seller mondial déclencha, après son succès contre versé, l'ouverture d'un procès qui aurait pu faire des vagues...

 

   Je dois avouer qu'un an après avoir dénoncé dans une chronique l'usurpation de plusieurs thèses issues des recherches autour de Rennes‑le‑Château, je ne m'attendais pas à une aussi rapide mise en accusation par certains chercheurs. Mais il fallait s'y attendre car les ficelles étaient trop visibles...

 

   Il faut dire que Dan Brown a tout fait pour froisser les auteurs qui sont à l'origine de son ouvrage. En effet, dans la dernière page de son roman, Dan Brown remercie beaucoup de monde : son éditeur, son avocate, ses supporters, le concepteur de la couverture, différentes bibliothèques, l’Opus Dei, le musée du Louvre, son père, sa femme, etc... Mais il oublie curieusement de remercier la commune de Rennes‑Le‑Château ainsi que les nombreux chercheurs qui passèrent 50 ans et parfois pour certains, une vie entière, à enquêter et à nous faire découvrir les mystères et la merveilleuse histoire de Bérenger Saunière, de Henri Boudet et de tant d’autres…

 

   Car le fait est indiscutable. Les recherches autour de Rennes‑Le‑Château ont créé l'émergence d'une multitude de thèses historiques qui sont devenues des années plus tard la matière première et les fondations du "Da Vinci Code".

   Ses sources semblent avoir été extraites de nombreux ouvrages et pourtant, pas un mot sur la genèse de l'affaire Rennes‑Le‑Château. Pas une ligne de gratitude envers tous les auteurs qui lui ont servit de marche pied vers la célébrité et la fortune. Pas une rubrique exposant les références des ouvrages utilisés ...

 

   J'ai beaucoup de difficultés à croire qu'il s'agit d'un oubli malheureux de la part d'un écrivain érudit tel que Dan Brown. Manœuvre commerciale, investissement subtilement prémédité ? Les années qui viennent nous le diront...

   En attendant, un procès s'est ouvert pour plagiat, ce qui est une première pour un Best Seller mondial. Voici les grandes lignes plutôt amusantes de son déroulement...


Dan Brown

 

Dan Brown, sa biographie en bref ...

 

   Il est né le 22 juin 1964 au New Hampshire. Son père est professeur de mathématiques et sa mère est professeur de musique. Après des études de lettres et d'art au "Amherst College" et à la "Phillips Exeter Academy", Dan Brown s'installe à Hollywood en Californie pour écrire des chansons. Professeur à l'université "Philips Exeter", il est le témoin, sur le campus, de l'arrestation par les services secrets américains d'un étudiant qui, pour s'amuser, évoque dans un mail l'assassinat du président Bill Clinton. Dan Brown, impressionné par l'extraordinaire capacité des agents à surveiller des individus, décide d'écrire son premier roman "Digital Fortress", une histoire au cœur de la "National Security Agency". L'étude des codes secrets l'a toujours passionné et le 'Da Vinci code', son quatrième roman, est un best‑seller mondial. Il sort en 2005 'Anges et démons', une enquête également menée par le fameux professeur Robert Langdon, personnage récurrent. Dan Brown écrit aussi pour plusieurs revues dont 'Newsweek' et "The New‑Yorker". En 2006 il sort en France "Deception Point", un nouveau thriller haletant sur fond de technologie spatiale.

 

Les préparatifs d'un procès surprenant

 

   C'est à la Haute Cour de Londres, salle 61, que le procès fut prévu et du lundi 27 février au mercredi 1 mars 2006 des échanges inhabituelles eurent lieu dans les couloirs de la justice. Les discours sur la dernière affaire de meurtre ou le dernier scandale financier cédèrent la place à d'autres débats très curieux : On entendit des avocats discuter des Templiers, des Mérovingiens, du mystérieux Prieuré de Sion, de la descendance Christique, ou de Marie Madeleine ...

 

   Dan Brown, âgé de 41 ans, est d'un tempérament calme, discret et réservé vis à vis des médias. Mais pour son procès, il fut obligé de quitter son domicile du New Hampshire (nord est des États Unis) pour l'Angleterre et de franchir la horde de journalistes qui l'attendaient pour ce moment étonnant.

 

   L'histoire en a décidé ainsi. C'est à Londres que fut jugé pour plagiat cet auteur américain, mondialement connu et à l'origine en 2003 du best‑seller planétaire "Da Vinci Code".

 

On croit rêver...

 

   Alors que le procès devait s'ouvrir sur l'analyse d'un ouvrage mondialement célèbre et soupçonné d'avoir été construit sur la base d'autres Best‑sellers, la séance fut ajournée jusqu'au 6 mars.

Motif : Le juge va lire le livre "Da Vinci Code" et plusieurs autres ouvrages qui lui ont été conseillés !

   Il fut amusant de voir le juge, Peter Smith, prendre conscience de l'étrange procès qu'il doit diriger et s'apercevoir qu'il doit vite devoir réviser 2000 ans d'Histoire s'il ne veut pas décrocher sur les simples énoncés de noms comme Cathares, Prieuré de Sion, Mérovingiens, Grands Maîtres, Suite de Fibonnacci, etc...

 

   Je ne résiste pas non plus à l'envie d'imaginer ce juge en sursis 7 jours et durant lesquels sa seule préoccupation a été de s'informer rapidement sur des thèses qui ont demandées des années de recherche. J'imagine aussi la pile d'ouvrage sur sa table de chevet : Le "Da Vinci Code" (744 pages),  "L'Énigme sacrée" (444 pages), "Le Message" (380 pages), "Templar Revelation" de Lynn Pycknett, et "Woman with the Alabaster Jar" de Margaret Starbird, etc...

 

Attention à l'indigestion ...

 

Qui sont les plaignants ?

 

   Ce sont les écrivains et chercheurs britanniques Michael Baigent et Richard Leigh, auteurs  du livre "Holy Blood and Holy Grail" (Le Saint‑Sang et le Saint‑Graal)  paru en 1982, et dont sa traduction s'est faite sous le titre "L'Énigme Sacrée", édité aux éditions Pygmalion. Ce livre a d'ailleurs eu une suite : "Le message".

 

 

   Ces co‑auteurs sont en fait trois puisqu'il faut ajouter Henry Lincoln qui s'est rendu célèbre pour sa découverte des alignements sacrés dans le Razès.

 

Mais ce dernier, âgé de plus de 70 ans, préféra ne pas s'associer à cette démarche, compte tenu de sa santé fragile.


Les trois auteurs de
"Holy Blood Holy Grail" en 1982
De gauche à droite :

Richard Leigh, Henry Lincoln
et Michael Baigent

 

   Henry Lincoln est l'auteur et le chercheur britannique le plus connu dans le petit monde de Rennes‑Le‑Château.

 

   Avant d'être co‑auteur de "L'Énigme Sacrée", Henry Lincoln a été comédien, journaliste et scénariste. Il a consacré une partie de sa vie à la géométrie qui entoure la région de Rennes le Château. Il a été aussi très remarqué par son livre : "La Clé du Mystère de Rennes‑Le‑Château" où il décrit les origines de sa découverte en 1969. Il y raconte aussi ses rencontres avec les villageois, les chercheurs, les auteurs tel Gérard de Sède, ses contacts avec Pierre Plantard et le Prieuré de Sion, et toutes les aventures durant ses tournages pour la BBC.

 


Henry Lincoln


Henry Lincoln lors
d'une conférence

 

Qui sont les accusés ?

 

   Les deux auteurs, Baigent et Leigh, accusent Dan Brown de "s'être approprié l'architecture et le thème central de leur livre". Ils poursuivent également leur propre éditeur, "Random House", complice de ce détournement d'auteur. En effet Random House a fait publier au Royaume‑Uni "Da Vinci Code" dans 44 langues et pour un nombre d'exemplaires vendus dans le monde, proche de 40 millions...

Comble de l'ironie, c'est aussi cet éditeur "Random House" qui fut chargé depuis 1982 de la publication de l'ouvrage de départ :  "The Holy Blood and the Holy Grail".

 

Décidemment il semble qu'il n'y ait aucun hasard chez "Random House" ...

 

Le motif de l'accusation

 

   Le "Da Vinci Code" et "L'Énigme Sacrée" traitent du même sujet mais avec quelques différences. La trame de fond est la vie de Jésus qui vécu avec une femme, la pécheresse repentie Marie Madeleine et un enfant secret. Leur descendance aurait ensuite bénéficiée de la protection d'un mystérieux Prieuré de Sion. Cette thèse est considérée comme absurde par les représentants officiels de l'église catholique et par certains théologiens, mais acceptée par des millions de lecteurs et une poignée de chercheurs.

 

   Mais des différences existent entre les deux livres. Pour les auteurs britanniques,  Jésus ne serait pas mort sur la croix et aurait épousé Marie Madeleine. De ce mariage serait né un enfant, premier d'une lignée qui descendrait jusqu'à l'époque contemporaine et qui aurait été dissimulée par l'Église catholique... Le Prieuré de Sion et les Templiers auraient alors été créés pour garder le secret et protéger la descendance Christique. L'église catholique, chargée de répandre la foi, aurait par contre tout manipulé pour conserver l'image de Jésus, fils de dieu.


   Autant dire que cette thèse, inédite pour l'époque est plutôt hérétique et explique le succès de "L'Énigme sacrée".

 

   Le "Da Vinci Code" reprend aussi cette idée d'une liaison entre Jésus et Marie Madeleine et l'hypothèse de leur descendance secrète. Mais le Christ serait bien mort sur la croix avant de ressusciter. Comme le souligne Dan Brown : "Douter de ces deux faits revient à saper la foi chrétienne". Se pourrait‑il que Dan Brown préféra la version du Christ mort sur la croix pour éviter de choquer l'Amérique puritaine ?

 

   Mais ce qu'il faut retenir est ceci : "L'Énigme Sacrée" est un livre présentant une thèse historique et sérieuse sur la vie de Jésus et sa descendance. De nombreux faits sont examinés et raccordés à l'affaire de Rennes‑Le‑Château. Le Da Vinci Code est un roman écrit 20 ans plus tard et qui repose pour une grande partie sur des thèses de Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln. La construction du roman basé sur le mélange des dates, des faits et le cryptage des noms et des lieux, ont permit à Dan Brown d'échapper discrètement aux droits d'auteurs...

 

   Cette méthode est d'autant plus astucieuse qu'en omettant de citer Rennes‑le‑Château et toute l'affaire qui l'entoure, son livre provoqua la publication de dizaines d'autres ouvrages prétendant décrypter Dan Brown et son roman.

 


Dan Brown en plein succès

 

L'ouverture du procès

 

   Le procès, prévu sur deux semaines, s'ouvrit à Londres le 6 mars 2006 et Dan Brown, Michael Baigent et Richard Leigh, présents à la barre de la Haute Cour, ont pu présenter leurs revendications :

 

   Dan Brown confirma qu'il n'avait en aucune manière été influencé par le livre des deux plaignants. De son côté, Jonathan Rayner James, l'avocat de Baigent et Leigh, précisa que l'affaire ne portait pas sur la copie de passages particuliers, mais sur l'appropriation présumée de certains thèmes et de plusieurs idées directrices. En clair, pour Dan Brown la ressemblance de son roman avec la thèse britannique n'est que pure coïncidence. Pour l'accusation, il ne faut pas considérer la plainte pour plagiat comme une "copie mot à mot" de certains paragraphes, mais plutôt comme une reprise très subtile des idées directrices et novatrices qui ont fait le succès de "L'Énigme Sacrée".

 

Les avocats des plaignants

 

   Pour les avocats des plaignants, la cause est simple. Le débat ne porte pas sur un quelconque monopole à propos de thèses historiques, mais sur le fait de démontrer que Dan Brown s'est copieusement servit du livre "L'Énigme sacrée" et des idées originales pour fabriquer le roman.

 

   Il faut dire que le livre culte "The Holy Blood and the Holy Grail" date de 1982 et qu'il fut aussi un Best Seller, bien sûr plus modeste, notamment aux États Unis. Mais il semble y avoir une justice avant l'heure puisque depuis le début du procès, ses ventes grimpèrent de 350 exemplaires par semaine, à 3000 (chiffres de "The Bookseller").

 

Les avocats des accusés

 

   Pour les avocats de "Random House", la ligne de défense est relativement simple à exposer mais très difficile à démontrer. Leur arguments sont que les idées sur la vie et l'héritage de Jésus, dont les deux auteurs britanniques affirment avoir été pillés, sont si générales qu'elles ne peuvent en aucun cas être soumises aux droits d'auteur. En outre, ajoutent‑ils, de nombreux autres thèses clé de leur livre ne sont pas exploitées dans "Da Vinci Code" car Dan Brown a travaillé sur de nombreuses sources.

 

   Voici donc un premier aveu. Dan Brown aurait utilisé plusieurs autres sources et tout n'aurait pas été repris de "l'Énigme Sacrée"...  

 

Mais un autre argument des avocats de Random House peut se résumer ainsi: "Les théories historiques n'engendrent aucun copyright". La manœuvre de la défense est habile. Son objectif est de déplacer l'accusation vers un débat sur la législation des droits d'auteur et ce qui reviendrait à poser la question suivante:

"Est‑ce que la propriété intellectuelle concerne aussi les thèses historiques, puisque l'Histoire et la vérité appartiennent à tous ?"...

 

   Dan Brown fut aussi interrogé sur ses méthodes de travail ainsi que sur celles de son épouse Blythe, passionnée par le féminin sacré et qui l'aida dans ses recherches d'ouvrages. La réponse de l'auteur fut toutefois toujours la même :

"Je connaissais l'existence de ce livre, mais je ne l'ai jamais lu."

   Peux‑t‑on encore croire à de telles affirmations ? Comme l'ont souligné ses avocats, de nombreux ouvrages ont été utilisés. Or, celui qui domine tous les autres et qui servit de référence à de nombreux chercheurs par la suite, n'aurait pas été lu par Dan Brown ! Peut‑on imaginer qu'un romancier, aussi doué qu'il fut, aurait pu écrire un récit sans savoir qu'il reposait sur une thèse historique qui a demandé des années de recherches préalables ?

 

Dan Brown abasourdi ...

 

Il est amusant de rapporter les réactions de Dan Brown face à ses accusés :

 

L'écrivain américain, d'habitude discret avec les médias,  s'est déclaré "abasourdi" des accusations de plagiat portées contre lui et qu'il a jugé "fantaisistes":

 

"J'ai été choqué par leur réaction, et en plus je ne la comprends pas"


Dan Brown en 2015

 

   Mais le plus curieux est que dans un communiqué de presse, avant de témoigner pour la première fois à son procès, l'auteur soulignait qu'il a cité les travaux de Michael Baigent et de Richard Leigh dans le corps de son roman. il déclara également :

"Je voudrais redire que je demeure stupéfait du choix des plaignants d'intenter un procès pour plagiat. Laisser entendre, comme je crois le comprendre, que j'ai piraté et exploité leur œuvre est tout simplement faux".

   Il est vrai que dans le "Da Vinci Code", l'auteur s'étant amusé à tout crypter, on peut découvrir l'un des principaux héros "Leigh Teabing" qui n'est autre que l'anagramme des historiens Leigh et Baigent.

 

Mais il y a plus fort encore. Les avocats de Dan Brown diffusèrent une précédente déclaration de l'auteur, dans laquelle on pouvait entendre :

"Baigent et Leigh ne sont que deux des auteurs qui ont écrit sur la théorie de la descendance, et pourtant je me suis donné du mal pour les mentionner, comme ceux qui avait porté cette histoire à l'attention du grand public"

   Que faut‑il penser de ce type d'hommage que rend Dan Brown envers ces chercheurs ? Et qu'est devenu alors le troisième co‑auteur Henri Lincoln ?

 

   Peut‑être se retrouve‑t‑il dissimulé dans un autre anagramme ou une autre devinette dont Dan Brown a le secret. En tout cas, il faut avouer que pour un auteur qui n'a jamais lu "L'Énigme Sacrée", son arrogance est sans égale, et ce procès aura eu le mérite de montrer que Dan Brown sait manipuler non seulement les lecteurs mais aussi une cour d'audience.

 

L'enjeu du procès ...

 

   Le procès s'acheva le 20 mars 2006 et le juge promis de faire connaître sa décision début avril. Pour l'aspect purement financier, la victoire des plaignants aurait pu retarder, voire bloquer la sortie prévue le 19 mai 2006 en Grande‑Bretagne de l'adaptation au cinéma du "Da Vinci Code" ainsi que l'ouverture avec ce film , le 17 maiau festival de Cannes. De plus, Dan Brown et son éditeur risquèrent des pénalités pour vol de propriétés intellectuelles.

 

Le verdict

 

   Trois semaines plus tard comme convenu, la décision de la justice britannique se fit connaître: Dan Brown et son éditeur du Da Vinci Code ont gagné leur procès pour plagiat.

 

   En clair, le juge estima que les historiens Michael Baigent et Richard Leigh n'avaient pas été volé et que le romancier Dan Brown était dans son droit en puisant des idées historiques. Ce verdict a donc eut le mérite de clarifier la position des deux camps, d'un côté des historiens et leurs thèses, de l'autre un romancier.

 

   Pour ceux qui en doutait encore, la justice britannique confirme donc que Dan Brown est un romancier et non un historien. Et ceci malgré sa phrase d'introduction ambiguë : "Toutes les descriptions de monuments, des rituels, etc. ... sont avérés".

 

 

   Qu'importe la décision finale du juge, il fallait notifier à Dan Brown que le club des chercheurs de Rhédae n'est pas dupe. En août 2006, Dan Brown avait gagné un autre procès équivalent. En effet, un autre auteur, Lewis Perdue, affirmait que deux de ses romans, "La Fille de Dieu" et "L'Héritage de Vinci", avaient été "pillés" par Dan Brown. Le procès de Londres n'est donc pas une fatalité ...

 

   Dan Brown est aujourd'hui, l'un des auteurs les plus lus dans le monde. Multimillionnaire, il domine du haut de ses millions d'exemplaires vendus, le box office des thrillers. Ses autres romans à venir seront certainement fabriqués selon les mêmes procédés, mais il faut maintenant souhaiter qu'il traitera ses lecteurs avec plus d'honnêtetés.
 

   Mais, comme a du le penser Dan Brown et son éditeur, la célébrité et le succès valent bien quelques mensonges par omission et quelques hommages cryptés...

Espérons en tout cas que, malgré le non lieu du juge, Dan Brown ait dorénavant la décence de citer ses références en clair...