L'étoile à 6 branches est le symbole du
Judaïsme, et la retrouver dans plusieurs hauts lieux
d'églises catholiques mérite quelques explications. On peut
se poser la question des liens
qui existaient entre le
Judaïsme et le
Catholicisme, et l'un des points communs est Jésus
lui‑même. En effet, Jésus est le symbole du schisme au sein
du Judaïsme, un schisme aussi bien religieux que politique.
La présence des étoiles de
Salomon dans
la région de Rennes‑Le‑Château serait‑elle le signe d'un Judaïsme particulier ?
Que s'est‑il passé dans cette région tourmentée pour que
deux cultures religieuses si sensibles et si différentes se
mélangent ?
D’autre part, n’est‑il pas
étonnant de trouver une vieille famille de France, Hautpoul Blanchefort, arborer l’étoile de David comme seule
et unique pièce de son blason ? Car il faut savoir qu’en héraldique,
les pièces placées sur l’écu ont une signification très
importante. Que voulait nous dire la famille des Hautpoul Blanchefort ? Comment l’Église catholique a‑t‑elle pu accepter
qu’une famille de France portant titre et couronne de
noblesse puisse arborer fièrement sur son blason une étoile à
6 branches ? Se pourrait‑il que la famille
Hautpoul Blanchefort ait trouvé une descendance à
la tribu de David ? De quelle manière et par quel
lien ?
Ces questions
bien que surprenantes
doivent être posées. Si la famille Hautpoul Blanchefort
est liée à une descendance davidique, il faudrait alors admettre que le
Secret de
Rennes‑le‑Château est lié à un secret religieux de tout
premier ordre.
Comment peut‑on en arriver
là ? Je rappellerai brièvement ici une thèse classique
reprise par de nombreux auteurs et qui est loin d'être
inimaginable. Plusieurs faits et hypothèses nous permettent de
supposer que Marie‑Madeleine fut, il y a 2000 ans, l’épouse de Jésus.
Une descendance est donc envisageable. Cette idée fort perturbante pour
beaucoup permet d'imaginer que
Marie‑Madeleine, Lazare, Joseph d’Arimathie et les deux
Marie fuirent la Palestine probablement peu de temps après
la mort de Jésus. Or c’est à partir de cet évènement que l’on
entend parler de la coupe Sacrée ayant contenu
quelques gouttes du sang du Christ : le Sang Graal !
Le Graal peut être vu de
façon
allégorique. Cette coupe qui reçut le sang du Christ
pourrait être Marie‑Madeleine, elle‑même portant la descendance du Roi‑Prophète.
L'hypothèse est en tout cas
passionnante, car admettre ceci c'est aussi accepter qu'une
descendance christique soit née en
Gaule...
D'ailleurs, que dire de l'obsession de
Bérenger Saunière pour Marie‑Madeleine, ou de cette
passion récurrente de la Sainte dans le Languedoc ?
Historiquement, la ville de Narbonne fut
durant tout le Moyen‑âge, une ville où
la religion juive était très présente. Une communauté
importante s’y était établie dans une totale symbiose avec
les autres communautés, tant religieuses que politiques.
Dans un ouvrage de Pierre Belperron
:"La croisade contre les Albigeois et l'union du
Languedoc à la France 1209‑1249" déposé à la
Bibliothèque Nationale en 1942 on peut lire :
"Le célèbre rabbin Abraham ben David attirait les
étudiants à Vauver près de Nîmes, tandis qu'à Narbonne une
colonie prospère était dirigée par "la famille des rois
israélites de Narbonne", qui prétendait descendre de David". Pierre Belperron nous signale qu'il tient cette
information de l'ouvrage de Gustave Saige : "De la
condition des Juifs dans le comté de Narbonne avant le XIVe siècle" Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, XXXIX.
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