Le premier parchemin appelé
"petit parchemin" est
intimement lié au second nommé le grand parchemin. Beaucoup de points communs
existent entre‑eux, mais contrairement au grand document,
celui‑ci
cache encore son secret.
De nombreuses études ont été effectuées, notamment
sur son authenticité et sa géométrie, car il est clair qu'il possède des propriétés
indéniables. Il manque simplement son mode d'emploi.
Protège‑t‑il une phrase clé comme dans le second parchemin ?
Faut‑il utiliser sa géométrie pour ouvrir une piste
topographique ? Beaucoup de travail reste encore à
accomplir...
Le sujet des
parchemins a toujours été une source de polémiques, surtout
depuis que
Philippe de Cherisey prétendit à un moment qu'il en était
l'auteur. Seulement voilà, il fut bien incapable d'apporter
la moindre explication sur le procédé
de codage, et en mélangeant la méthode du saut du cavalier avec le
procédé
Vigenère il se
discrédita irrémédiablement. En fait, il disposait au
travers de Pierre Plantard
de quelques éléments de décodage, mais pas de la méthode
complète qu'un auteur doit obligatoirement fournir pour
confirmer sa signature.
C'est la preuve évidente qu'il n'est pas l'auteur des
parchemins. D'ailleurs, comment peut‑on imaginer qu'il ait
dissimulé la phrase clé "BERGERE PAS DE
TENTATION..." sans en connaître la portée
historique et artistique ni le tableau de
Téniers
concerné.
Loin de cette polémique,
les deux parchemins sont plus que jamais fondateurs, et
lorsque l'on prend la peine d'analyser les textes, une
évidence s'impose : nous sommes très loin d'une
manipulation faite par un amateur en mal de
reconnaissance. Bien au contraire, il s'agit d'un travail d'érudit...
|
À
première vue, son texte est difficile à lire et
l'auteur semble avoir négligé le style. Des lignes sont coupées,
des blancs apparaissent sans raison apparente, des symboles et
des croix émaillent le document, des lettres sont surélevées par
rapport au texte, d'autres sont abaissées et des erreurs sont
introduites. |
Le petit parchemin (cliquer pour agrandir)
|
Le texte est en fait une
compilation latine d'un passage du Nouveau Testament et il a
été élaboré à partir des évangiles de Matthieu (XII, 1‑8),
de Marc (II, 23‑28) et de Luc (VI, 1‑5). Que dit le texte ?
Jésus et ses disciples parcourent des champs
de blé le jour du sabbat...
Or donc, un sabbat où il
traversait des moissons, ses disciples
arrachaient et mangeaient les épis, en
les froissant dans leurs mains. Mais
quelques Pharisiens dirent : "Pourquoi
faites‑vous ce qui n'est pas permis le
jour du sabbat ?" Et, répondant, Jésus
leur dit :
"Vous ne l'avez donc pas lu, ce que fit
David lorsqu'il eut faim, lui et ses
compagnons,
comment il entra dans la maison de
Dieu, prit les pains de proposition, en
mangea et en donna à ses
compagnons, ces pains qu'il n'est permis
de manger qu'aux prêtres seuls ?"
Et il leur disait : "Le Fils de l'homme
est maître du sabbat." |
Si on compare le texte latin avec une
version
de la Bible latine
(La Biblia Sacra Vulgatae
Editionis attribuée à Sixte VI et Clément VIII aux environs
de 1590‑1592), le résultat est
déconcertant.
En effet, le petit parchemin est plein d'erreurs,
des mots manquent, d'autres ont été ajoutés et leur
ordre a été bouleversé, ce qui rend les deux textes difficiles
à comparer. Le premier sentiment est que ce texte n'est pas
ordinaire et qu'il a été soigneusement élaboré pour attirer
l'attention.
|
Et factum
est eum
in
sabbato
secundo
primo
abire per
secetes discipuli
autem
illiris coeperunt vellere spicas
et
fricantes manibus
manducabant
quidam
autem de farisaeis dicebant
et ecce quia faciunt discipuli tui
sabbatis
quod
non
licet
respondens
autem inss etxit ad
eos
numquam hoc
lecistis quod
fecit
David
quando esurut ipse
et
qui
cum eo erat intro ibit in
domum
dei
et
panes
propositionis
redis manducavit
et
dedit et
qui bles
cum
erant uxuo quibus non
licebat manducare
si non solis sacerdotibus.
Le texte du parchemin
En jaune les mots communs
avec le texte biblique ci‑dessous
|
Les parties du texte
en jaune sont les mots communs que l'on retrouve à la fois
sur le petit parchemin et dans la version de la "Biblia
Sacra Vulgatae" |
Factum
est
autem
in
sabbato
secundo
primo cum transiret per sata vellebant discipuli
ejus spicas
et
manducabant
confricantes manibus
Quidam
autem
pharisaeorum dicebant
illis quid facitis quod
non
licet in
sabbatis
Et respondens
jesus ad
eos dixit nec hoc
legistis quod
fecit
David cum esurisset ipse
et
cum
qui illo erant Quomodo
intravit in
domum
dei
et
panes
propositionis
sumpsit et manducavit
et
dedit his
qui
cum ipso
erant quos
non licet
manducare
nisi tantum sacerdotibus.
Le texte
extrait de "La Biblia Sacra Vulgatae Editionis" de 1590
En jaune les mots communs avec le petit parchemin ci‑dessus
|
Le parchemin est écrit dans un
style ancien appelé "oncial" (pouce en latin, qui était
la hauteur courante des premiers écrits).
L’onciale est née en Afrique du Nord au
IIe siècle ap. J.‑C. Ce style d'écriture est
ensuite rapidement utilisé dans tous les textes chrétiens à
partir du IIIe siècle.
|
|
Son emploi s’est prolongé jusqu’au VIIe siècle dans
toute l'Europe grâce à certaines variantes incluses au cours
des âges.
Son utilisation s’est généralisée aussi pour des raisons
politiques : cette nouvelle écriture vint s’opposer à la
graphie employée par l’Empire romain (Rustica et Capitale
romaine). En adoptant un nouveau style, la chrétienté
naissante put se distinguer des textes romains et païens.
L'onciale
"survit" de nos jours en Irlande sous sa forme semi onciale
irlandaise.
Elle était intéressante à utiliser, car elle
était décorative et permettait d'écrire rapidement, ce qui
représentait un avantage appréciable lorsque les livres
devaient être écrits et copiés à la main.
|
Le style oncial
|
|
Certaines lettres
b, d, q et l
sont toutefois différentes et plus droites. Le vrai q
oncial, se présente plutôt comme notre
Q majuscule moderne sans jambage et pas du tout
comme sa minuscule. Le t
et le d sont dépourvus des jambages courbes dirigés
vers la gauche qui caractérisent l'écriture onciale originelle. |
Le style de ces lettres est donc plutôt
semi oncial, style qui devint populaire à partir du
VIIIe siècle en Angleterre. |
|
Une autre particularité est l'absence
d'espaces entre les mots. Cette pratique est connue sous
le nom de Scriptura Continua
(écriture continue).
À ce stade on peut déjà affirmer que l'auteur a une expérience approfondie
de l'onciale, du semi oncial et des manuscrits anciens
en général, pour arriver à ce résultat. Quiconque s'est
essayé à la calligraphie sait qu'il faut beaucoup de
temps avant d'arriver à maîtriser les techniques
anciennes : pleins, déliés, jambages, ornements.
Il faut
également maîtriser l'écriture d'un long texte avec
précision, clarté et uniformité dans un tel style. Le
simple contrôle de la plume et du flux d'encre est un
art en soi. Le travail est naturellement encore plus
difficile si le texte que l'on écrit contient une
multitude de codes. L'auteur est donc habitué à utiliser
ces deux styles, prouvant que nous sommes en face d'un
travail d'érudit ou d'un faussaire remarquable.
|
Lettres latines ambiguës
Il est surprenant de voir de telles
erreurs dans un texte latin écrit semble‑t‑il, par un érudit des
lettres. Des mots et caractères se confondent et sont ambigus. |
Et factum
est eum
in
sabbato
secundo
primo
abire per
secetes
discipuli
autem
illiris coeperunt vellere spicas
et
fricantes
man
ibus
manducabant
quidam
autem de farisaeis d
icebant
et
ecce quia faciunt discipuli tui
sabbatis
quod
non
licet respondens autem inss
etxit
ad
eos
numquam hoc
lecistis quod
fecit
Dav
id quando esurut
ipse
et
qui
cum
eo erat intro ibit
in
domum
dei
et
panes
propositionis
redis manducavit
et
dedit et
qui
bles cum
erant
uxuo quibus non
licebat manducare
si non solis sacerdotibus.
Le petit parchemin
En jaune les
mots communs avec le texte biblique
En magenta les lettres ambiguës |
La lettre
i
est plusieurs fois écrite comme un
T, et l'explication d'une écriture
malhabile ne peut pas être retenue. Si l'on observe le mot
ETXIT il y a une réelle confusion entre le vrai
T
et le
i.
Il y a également un même graphisme
entre le vrai
C
(3ème lettre)
de SECETES et le faux (2ème lettre) qui
devrait être un
E
oncial.
|
|
Les lettres grecques
De façon très discrète,
deux mots comportent
une lettre grecques :
θ
(Thêta).
Il est clair que l'auteur joue avec le lecteur. À la première
lecture, la lettre est un O
mal écrit, mais en y regardant de plus près il s'agit d'autre
chose, comme nous le verrons plus loin avec le mot
UXUO |
|
Les lettres surélevées
Comme nous le verrons par la suite, certaines
lettres sont discrètement surélevées par rapport aux autres.
C'est l'un des points importants permettant d'affirmer que ce
parchemin est bien différent d'un simple texte biblique. |
|
Une lettre abaissée
Une seule lettre est abaissée dans le texte par
rapport aux autres : la lettre
θ
(Thêta) du mot
SECUNDO. |
|
Les croix grecques
Trois croix grecques émaillent le texte.
Bien qu'elles semblent ne rien apporter au texte, elles se
révèlent importantes pour une partie du décryptage qui sera
abordé dans le thème suivant. |
|
Les points et les accents
Certaines lettres sont repérées par des points.
S'agit‑il d'une indication signifiant au lecteur qu'un
message y est caché ? Ceci semble vrai pour les mots grecs
inversés.
L'accent de
BLÉS
est aussi intrigant. Voilà donc le seul accent
orthographique du texte.
|
|
Avertissement
La dernière ligne est coupée
de façon à isoler les mots SOLIS SACERDOBITUS comme si le
but était de mettre en valeur l'expression "Réservé aux seuls
prêtres" ou plus probablement :
"Réservé aux seuls initiés" |
|
SION et RENNES suggérés
Une autre particularité est mise en
valeur par les 4 dernières lignes. Les lettres qui terminent
ces lignes (abstraction faite des mots coupés) forment le
mot
SION (Jérusalem) qui ne manque pas de rappeler
le prieuré de SION ou le mont SION.
De même, on retrouve REDIS qui existe aussi sur la
dalle de Blanchefort,
mais avec deux
D.
|
|
REDDIS signifie
RENNES (Rhedae), ancien nom de Rennes‑le‑Château.
L'auteur semble vouloir mettre en valeur RENNES tout en
préservant le mot latin "Rédis" et ainsi conserver un sens au
texte. Ce mot fait d'ailleurs partie des ajouts par rapport au
texte biblique. |
Le mot SION se retrouve également
en combinant les lettres voisines.
Hasard ou résultat apparent d'un cryptage ?
|
|
Mots grecs cachés
Sur l'avant‑dernière ligne, après CUMERAN
et le T
surélevé (le mot rappelle
Qumran où furent trouvés les manuscrits de la mer Morte) on peut lire le mot UXUO, entouré de deux points
qui inversé forme les lettres grecques :
θηχη
(thêkhê en lettres latines)
signifiant COFFRE, BOÎTE (là où l'on dépose quelque chose) |
À la ligne 10 nous trouvons le mot DOMUM
des évangélistes qui est devenu
DUMUM. Cette faute a dû être nécessaire
par l'auteur pour créer un double sens. En effet, un mot
grec apparaît si nous le retournons :
ωλενηρ
(wlenêr en lettres latines) qui
signifie en grec
AVANT‑BRAS
(peut‑être une allusion à la
coudée, ancienne unité de longueur d'environ 50 cm) |
Alpha‑Oméga
Ce symbole situé en haut et à gauche du
parchemin est régulièrement associé à l'affaire de
Rennes‑le‑Château et mérite à lui seul un thème spécifique.
Il semble servir ici, comme nous le verrons
dans le thème suivant, un support géométrique.
Un fait curieux est qu'un symbole similaire fut gravé,
selon la rumeur, à la
demande d'Henri Boudet
sur le fronton de
l'église de Quillan.
|
|
Symbole gravé à la demande de Boudet
sur le fronton de l'église de Quillan
|
Si on inverse le symbole
selon un axe vertical et qu'on le retourne, on peut
reconnaître les lettres minuscules grecques : α
(Alpha, A
étant la majuscule grecque) et
ω
(Oméga,
Ω étant la majuscule grecque)
|
|
Alpha‑Oméga
est un symbole christique bien connu signifiant le
début et la fin de toute chose. Sa double inversion pourrait
nous inciter à faire de même avec le parchemin. L'Alpha‑Oméga apparaît sur la statue de
St Jean‑Baptiste
dans l'église de Saunière.
On retrouve aussi l'alpha‑oméga
sur la colonne caroliengienne inversée et placée par Bérenger
Saunière dans le jardin de l'église. Les inscriptions
prouvent d'ailleurs l'inversion de la colonne.
|
La colonne carolingienne
dans le jardin
|
Les initiales P S |
PS
en bas du petit parchemin |
Le graphique PS en bas du parchemin rappelle celui de
la
dalle de Blanchefort, excepté que pour
le parchemin le symbole ressemble plus à une signature.
De
nombreux auteurs ont d'ailleurs fait le rapprochement avec
le Prieuré de SION. Il faut également remarquer la
présence d'un tiret en plus sur la dalle.
La boucle qui entoure les lettres PS
paraît vouloir inviter le lecteur à prendre quelque chose
qui se trouve avant le "S" et à le placer devant le
"P", ou bien l'inverse. Si l'on prend la lettre précédant le
"P" et la lettre précédant le "S" on obtient
le mot "OR".
|
PS en haut de la dalle de Blanchefort
|
Le blé de l'abbé Boudet
Un autre fait étonnant est le lien qui existe
entre le texte du parchemin et un passage de Boudet dans son fameux livre "La Vraie Langue Celtique"
Que dit le texte du
parchemin ? Il nous
parle des disciples égrenant les "épis de blé" (SPICA
signifie "germe de blé") de la maison de Dieu et de pains
(Bethléem signifie "maison du pain").
|
...où il traversait des moissons, ses
disciples arrachaient et mangeaient les épis, en les froissant
dans leurs mains...
...comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de
proposition, en mangea et en
donna à ses compagnons, ces pains... |
"On pourrait s'étonner à
bon droit de ne rencontrer aucun
dolmen parmi ces
monuments celtiques.
Nous en avons retrouvé sept ; cinq sur les flancs du Serbaïrou,
et deux au Roukats."
"Le
ménir, par sa forme aiguë et en pointe, représentait
l'aliment de première nécessité,
le blé, – main (mén),
principal, – ear (ir), épi de blé."
"Le
cercle de pierres, ordinairement de forme ronde,
représente le pain :
Cromleck, en effet dérive de Krum (Kreum), mie de pain et
de to like (laïke), aimer, goûter." |
On peut voir là un bel exemple de la manière
avec laquelle
Boudet relie les mots
contemporains à une ou plusieurs racines anglo‑saxonnes,
thèse qui lui valut beaucoup de critiques.
L'allusion que fait Boudet peut alors s'interpréter comme
suit : le
Cromleck de Rennes‑les‑Bains symbolise le pain et les
menhirs, les épis de blé. Veut‑il ainsi nous montrer un lien
entre le petit parchemin et le Cromleck ? Entre le pain et
Rennes‑les‑Bains ? Ou tout simplement entre la trace de
Jésus et Rennes‑les‑Bains ?
Boudet poursuit page
295
du même livre :
|
On peut affirmer avec
certitude qu'ils (les Celtes) cultivaient le blé, puisque cet
aliment était l'objet d'une distribution impartiale et la
kaïrolo – key (ki) clef, – ear (ir), épi de blé. – hole, creux,
petite maison –, le grenier et peut‑être le silo ou
souterrain renfermant la précieuse céréale, existait
toujours auprès des centres d'habitations celtiques. Il n'y a
guère, en effet, de village qui ne possède un terrain de ce nom : la kaïrolo des Redones était située au sud de Montferrand tout
près du chemin conduisant au ruisseau de la Coume et aux
Artigues. La production du blé étant même fort abondante dans
certaines régions privilégiées, on avait recours à des mains
étrangères à ces contrées, afin de moissonner avec plus de
célérité. |
Boudet insiste sur l'importance du blé, et
d'une petite maison pour le conserver. Remarquez cette
expression qui se détache du propos :
"... Souterrain renfermant la précieuse céréale ..." |
L'histoire raconte que ce fut
Henry Lincoln, ancien scénariste de télévision, qui
durant ces vacances tomba par hasard sur le livre de
Gérard de Sède "Le trésor maudit" publié
en 1967. Après la lecture
du livre, il s'endormit, et l'ouvrage en tombant s'ouvrit sur la
page du petit parchemin. Ce fut alors la révélation : des
lettres plus hautes que les autres se détachaient pour former
une phrase cohérente. |
Alors qu'à
première vue on qualifierait ces décalages d'une maladresse
de l'auteur, le parchemin livre son premier secret :
A DAGOBERT II ROI ET A SION EST CE
TRESOR
ET IL EST LA MORT
Mais cette phrase dénuée d'accents
peut s'interpréter de plusieurs façons :
Ce trésor appartient à Dagobert Roi et
à SION
et il (le trésor) est
la
mort
Ce trésor appartient à Dagobert Roi et
à SION
et il (le trésor) est
là,
mort
Ce trésor appartient à Dagobert Roi et
à SION
et il (autre sujet) est
la
mort
Ce trésor appartient à Dagobert Roi et
à SION
et il (autre sujet) est
là,
mort
En effet,
LA peut être
l'adverbe de lieu ou l'article défini, et
IL peut se
rapporter à TRESOR,
DAGOBERT,
SION ou toute autre chose ...
Mais on peut également comprendre le
message :
À Dagobert II, ROI et à
SION, est ce trésor et il est là mort
Ce qui peut se traduire par :
À Dagobert II, ce trésor est le
Roi à SION (Roi des juifs) et il est là mort
|
A ce stade, un exercice possible est de
comparer les erreurs latines répertoriées précédemment avec les
lettres surélevées |
Et factum est eum in sabbato secundo primo abire
per secetes discipuli autem
illiris coeperunt vellere
spicas et fricantes manibus manducabant quidam
autem de farisaeis dicebant et ecce quia faciunt discipuli tui sabbatis
quod non licet respondens autem inss etxit ad eos numquam hoc
lecistis quod fecit David quando esurut ipse
et qui cum eo erat intro ibit in domum
dei et panes propositionis redis manducavit et dedit et qui bles
cum erant uxuo quibus non licebat manducare si non solis
sacerdotibus. |
On peut alors remarquer que 4 erreurs
coïncident avec les lettres surélevées formant le message
caché. Ceci prouve qu'il ne s'agit pas de maladresses. Le
i du mot
DICEBANT s'est transformé en T
pour permettre le T de DAGOBERT.
De même, le i du mot ETXIT
s'est transformé en T pour permettre le T de "ET
A SION", etc...
Il reste néanmoins des erreurs non encore
expliquées ce qui laisse à penser que le parchemin cache
encore bien des mystères...
|
La suite page suivante |
|
|