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Le petit parchemin, son style - Rennes-le-Château Archive

Le petit parchemin                 1/3
Un style très hermétique

Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand secret

 

 

 

   Le premier parchemin  appelé "petit parchemin" est intimement lié au second nommé le grand parchemin. Beaucoup de points communs existent entre‑eux, mais contrairement au grand document, celui‑ci cache encore son secret.

 

    De nombreuses études ont été effectuées, notamment sur son authenticité et sa géométrie, car il est clair qu'il possède des propriétés indéniables. Il manque simplement son mode d'emploi. Protège‑t‑il une phrase clé comme dans le second parchemin ? Faut‑il utiliser sa géométrie pour ouvrir une piste topographique ? Beaucoup de travail reste encore à accomplir...

 

   Le sujet des parchemins a toujours été une source de polémiques, surtout depuis que Philippe de Cherisey prétendit à un moment qu'il en était l'auteur. Seulement voilà, il fut bien incapable d'apporter la moindre explication sur le procédé de codage, et en mélangeant la méthode du saut du cavalier avec le procédé Vigenère il se discrédita irrémédiablement. En fait, il disposait au travers de Pierre Plantard de quelques éléments de décodage, mais pas de la méthode complète qu'un auteur doit obligatoirement fournir pour confirmer sa signature. C'est la preuve évidente qu'il n'est pas l'auteur des parchemins. D'ailleurs, comment peut‑on imaginer qu'il ait dissimulé la phrase clé "BERGERE PAS DE TENTATION..." sans en connaître la portée historique et artistique ni le tableau de Téniers concerné.  

 

   Loin de cette polémique, les deux parchemins sont plus que jamais fondateurs, et lorsque l'on prend la peine d'analyser les textes, une évidence s'impose : nous sommes très loin d'une manipulation faite par un amateur en mal de reconnaissance. Bien au contraire, il s'agit d'un travail d'érudit...

 

Sommaire

 

      Le petit parchemin ‑ Un style hermétique

      Le petit parchemin et ses propriétés géométriques

      Le petit parchemin et le Codex Bezae

 

Présentation

     À première vue, son texte est difficile à lire et l'auteur semble avoir négligé le style. Des lignes sont coupées, des blancs apparaissent sans raison apparente, des symboles et des croix émaillent le document, des lettres sont surélevées par rapport au texte, d'autres sont abaissées et des erreurs sont introduites. 

 

Le petit parchemin (cliquer pour agrandir)

 

   Le texte est en fait une compilation latine d'un passage du Nouveau Testament et il a été élaboré à partir des évangiles de Matthieu (XII, 1‑8), de Marc (II, 23‑28) et de Luc (VI, 1‑5). Que dit le texte ?

 

Jésus et ses disciples parcourent des champs de blé le jour du sabbat...

 

Or donc, un sabbat où il traversait des moissons, ses disciples arrachaient et mangeaient les épis, en les froissant dans leurs mains. Mais quelques Pharisiens dirent : "Pourquoi faites‑vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ?" Et, répondant, Jésus leur dit : "Vous ne l'avez donc pas lu, ce que fit David lorsqu'il eut faim, lui et ses compagnons, comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en mangea et en donna à ses compagnons, ces pains qu'il n'est permis de manger qu'aux prêtres seuls ?" Et il leur disait : "Le Fils de l'homme est maître du sabbat."

 

   Si on compare le texte latin avec une version de la Bible latine (La Biblia Sacra Vulgatae Editionis attribuée à Sixte VI et Clément VIII aux environs de 1590‑1592),  le résultat est déconcertant.

 

   En effet, le petit parchemin est plein d'erreurs, des mots manquent, d'autres ont été ajoutés et leur ordre a été bouleversé, ce qui rend les deux textes difficiles à comparer. Le premier sentiment est que ce texte n'est pas ordinaire et qu'il a été soigneusement élaboré pour attirer l'attention.

 

Et factum est eum in sabbato secundo primo abire per secetes discipuli autem illiris coeperunt vellere spicas et fricantes manibus manducabant quidam autem de farisaeis dicebant et ecce quia faciunt discipuli tui sabbatis quod non licet respondens autem inss etxit ad eos numquam hoc lecistis quod fecit David quando esurut ipse et qui cum eo erat intro ibit in domum dei et panes propositionis redis manducavit et dedit et qui bles cum erant uxuo quibus non licebat manducare si non solis sacerdotibus.

 

Le texte du parchemin
En jaune les mots communs avec le texte biblique ci‑dessous

 

   Les parties du texte en jaune sont les mots communs que l'on retrouve à la fois sur le petit parchemin et dans la version de la "Biblia Sacra Vulgatae"

 

Factum est autem in sabbato secundo primo cum transiret per sata vellebant discipuli ejus spicas et manducabant confricantes manibus Quidam autem pharisaeorum dicebant illis quid facitis quod non licet in sabbatis Et respondens jesus ad eos dixit nec hoc legistis quod fecit David cum esurisset ipse et cum qui illo erant Quomodo intravit in domum dei et panes propositionis sumpsit et manducavit et dedit his qui cum ipso erant quos non licet manducare nisi tantum sacerdotibus.

 

Le texte extrait de "La Biblia Sacra Vulgatae Editionis" de 1590
En jaune les mots communs avec le petit parchemin ci‑dessus

   

Son style

   Le parchemin est écrit dans un style ancien appelé "oncial" (pouce en latin, qui était la hauteur courante des premiers écrits).

   L’onciale est née en Afrique du Nord au IIe siècle ap. J.‑C. Ce style d'écriture est ensuite rapidement utilisé dans tous les textes chrétiens à partir du IIIe siècle.

 

   Son emploi s’est prolongé jusqu’au VIIsiècle dans toute l'Europe grâce à certaines variantes incluses au cours des âges.

   Son utilisation s’est généralisée aussi pour des raisons politiques : cette nouvelle écriture vint s’opposer à la graphie employée par l’Empire romain (Rustica et Capitale romaine). En adoptant un nouveau style, la chrétienté naissante put se distinguer des textes romains et païens. L'onciale "survit" de nos jours en Irlande sous sa forme semi onciale irlandaise.

 

   Elle était intéressante à utiliser, car elle était décorative et permettait d'écrire rapidement, ce qui représentait un avantage appréciable lorsque les livres devaient être écrits et copiés à la main.


 

Le style oncial

 

   Certaines lettres b, d, q et l sont toutefois différentes et plus droites. Le vrai q oncial, se présente plutôt comme notre Q majuscule moderne sans jambage et pas du tout comme sa minuscule. Le t et le d sont dépourvus des jambages courbes dirigés vers la gauche qui caractérisent l'écriture onciale originelle.

   Le style de ces lettres est donc plutôt semi oncial, style qui devint populaire à partir du VIIIe siècle en Angleterre.

   Une autre particularité est l'absence d'espaces entre les mots. Cette pratique est connue sous le nom de Scriptura Continua (écriture continue).

 

   À ce stade on peut déjà affirmer que l'auteur a une expérience approfondie de l'onciale, du semi oncial et des manuscrits anciens en général, pour arriver à ce résultat. Quiconque s'est essayé à la calligraphie sait qu'il faut beaucoup de temps avant d'arriver à maîtriser les techniques anciennes : pleins, déliés, jambages, ornements.

 

   Il faut également maîtriser l'écriture d'un long texte avec précision, clarté et uniformité dans un tel style. Le simple contrôle de la plume et du flux d'encre est un art en soi. Le travail est naturellement encore plus difficile si le texte que l'on écrit contient une multitude de codes. L'auteur est donc habitué à utiliser ces deux styles, prouvant que nous sommes en face d'un travail d'érudit ou d'un faussaire remarquable.

 

Les anomalies

Lettres latines ambiguës

 

   Il est surprenant de voir de telles erreurs dans un texte latin écrit semble‑t‑il, par un érudit des lettres. Des mots et caractères se confondent et sont ambigus.

 

Et factum est eum in sabbato secundo primo abire per secetes discipuli autem illiris coeperunt vellere spicas et fricantes man ibus manducabant quidam autem de farisaeis d icebant et ecce quia faciunt discipuli tui sabbatis quod non licet respondens autem inss etxit ad eos numquam hoc lecistis quod fecit Dav id quando esurut ipse et qui cum eo erat intro ibit in domum dei et panes propositionis redis manducavit et dedit et qui bles cum erant uxuo quibus non licebat manducare si non solis sacerdotibus.

 

Le petit parchemin

 

En jaune les mots communs avec le texte biblique

En magenta les lettres ambiguës

 

   La lettre i est plusieurs fois écrite comme un T, et l'explication d'une écriture malhabile ne peut pas être retenue. Si l'on observe le mot ETXIT il y a une réelle confusion entre le vrai T et le i.

 

   Il y a également un même graphisme entre le vrai C (3ème lettre) de SECETES et le faux (2ème lettre) qui devrait être un E oncial.

 

Les lettres grecques

 

   De façon très discrète, deux mots comportent une lettre grecques : θ (Thêta). Il est clair que l'auteur joue avec le lecteur. À la première lecture, la lettre est un O mal écrit, mais en y regardant de plus près il s'agit d'autre chose, comme nous le verrons plus loin avec le mot UXUO

 

Les lettres surélevées

 

   Comme nous le verrons par la suite, certaines lettres sont discrètement surélevées par rapport aux autres. C'est l'un des points importants permettant d'affirmer que ce parchemin est bien différent d'un simple texte biblique.

 

Une lettre abaissée

 

   Une seule lettre est abaissée dans le texte par rapport aux autres : la lettre θ (Thêta) du mot SECUNDO.

 

Les croix grecques

 

   Trois croix grecques émaillent le texte. Bien qu'elles semblent ne rien apporter au texte, elles se révèlent importantes pour une partie du décryptage qui sera abordé dans le thème suivant.

 

Les points et les accents

 

   Certaines lettres sont repérées par des points.

 

   S'agit‑il d'une indication signifiant au lecteur qu'un message y est caché ? Ceci semble vrai pour les mots grecs inversés.

 

   L'accent de BLÉS est aussi intrigant. Voilà donc le seul accent orthographique du texte.

 

Avertissement

 

   La dernière ligne est coupée de façon à isoler les mots SOLIS SACERDOBITUS comme si le but était de mettre en valeur l'expression "Réservé aux seuls prêtres" ou plus probablement :
"Réservé aux seuls initiés"

 

SION et RENNES suggérés

 

   Une autre particularité est mise en valeur par les 4 dernières lignes. Les lettres qui terminent ces lignes (abstraction faite des mots coupés) forment le mot SION (Jérusalem) qui ne manque pas de rappeler le prieuré de SION ou le mont SION.
De même, on retrouve REDIS qui existe aussi sur la dalle de Blanchefort,
mais avec deux D.

   REDDIS signifie RENNES (Rhedae), ancien nom de Rennes‑le‑Château. L'auteur semble vouloir mettre en valeur RENNES tout en préservant le mot latin "Rédis" et ainsi conserver un sens au texte. Ce mot fait d'ailleurs partie des ajouts par rapport au texte biblique.

 

Le mot SION se retrouve également en combinant les lettres voisines.

 

 

Hasard ou résultat apparent d'un cryptage ?

 

Mots grecs cachés

 

   Sur l'avant‑dernière ligne, après CUMERAN et le T surélevé (le mot rappelle Qumran où furent trouvés les manuscrits de la mer Morte) on peut lire le mot UXUO, entouré de deux points qui inversé forme les lettres grecques :

 

   θηχη (thêkhê en lettres latines) signifiant COFFRE, BOÎTE (là où l'on dépose quelque chose)

 

   À la ligne 10 nous trouvons le mot DOMUM des évangélistes qui est devenu DUMUM. Cette faute a dû être nécessaire par l'auteur pour créer un double sens. En effet, un mot grec apparaît si nous le retournons :

 

ωλενηρ (wlenêr en lettres latines) qui signifie en grec AVANT‑BRAS (peut‑être une allusion à la coudée, ancienne unité de longueur d'environ 50 cm)

 

 

Alpha‑Oméga

 

   Ce symbole situé en haut et à gauche du parchemin est régulièrement associé à l'affaire de Rennes‑le‑Château et mérite à lui seul un thème spécifique. Il semble servir ici, comme nous le verrons dans le thème suivant, un support géométrique.

 

   Un fait curieux est qu'un symbole similaire fut gravé, selon la rumeur, à la demande d'Henri Boudet sur le fronton de l'église de Quillan. 


Symbole gravé à la demande de Boudet sur le fronton de l'église de Quillan

   Si on inverse le symbole selon un axe vertical et qu'on le retourne, on peut reconnaître les lettres minuscules grecques : α (Alpha, A étant la majuscule grecque) et ω (Oméga, Ω étant la majuscule grecque)

 

   Alpha‑Oméga est un symbole christique bien connu signifiant le début et la fin de toute chose. Sa double inversion pourrait nous inciter à faire de même avec le parchemin. L'Alpha‑Oméga apparaît sur la statue de St Jean‑Baptiste dans l'église de Saunière.

 

 

   On retrouve aussi l'alpha‑oméga sur la colonne caroliengienne inversée et placée par Bérenger Saunière dans le jardin de l'église. Les inscriptions prouvent d'ailleurs  l'inversion de la colonne.


La colonne carolingienne
dans le jardin

 

Les initiales P S

PS en bas du petit parchemin

   Le graphique PS en bas du parchemin rappelle celui de la dalle de Blanchefort, excepté que pour le parchemin le symbole ressemble plus à une signature.

 

   De nombreux auteurs ont d'ailleurs fait le rapprochement avec le Prieuré de SION. Il faut également remarquer la présence d'un tiret en plus sur la dalle.

 

 

   La boucle qui entoure les lettres PS paraît vouloir inviter le lecteur à prendre quelque chose qui se trouve avant le "S" et à le placer devant le "P", ou bien l'inverse. Si l'on prend la lettre précédant le "P" et la lettre précédant le "S" on obtient le mot "OR".


PS en haut de la dalle de Blanchefort

 

Le blé de l'abbé Boudet

 

   Un autre fait étonnant est le lien qui existe entre le texte du parchemin et un passage de Boudet dans son fameux livre "La Vraie Langue Celtique"

 

   Que dit le texte du parchemin ? Il nous parle des disciples égrenant les "épis de blé" (SPICA signifie "germe de blé") de la maison de Dieu et de pains (Bethléem signifie "maison du pain").

...où il traversait des moissons, ses disciples arrachaient et mangeaient les épis, en les froissant dans leurs mains...
...comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en mangea et en
donna à ses compagnons, ces pains...

 

   Or l'abbé Boudet dans "La Vraie Langue Celtique" cite les mots pain et blé 32 fois. On y retrouve également les mots épi, grain, avoine. Le plus remarquable est ce passage :

"On pourrait s'étonner à bon droit de ne rencontrer aucun dolmen parmi ces monuments celtiques.
Nous en avons retrouvé sept ; cinq sur les flancs du Serbaïrou, et deux au Roukats."
"Le ménir, par sa forme aiguë et en pointe, représentait l'aliment de première nécessité, le blé, – main (mén), principal, – ear (ir), épi de blé."
"Le cercle de pierres, ordinairement de forme ronde, représente le pain : Cromleck, en effet dérive de Krum (Kreum), mie de pain et de to like (laïke), aimer, goûter."

 

   On peut voir là un bel exemple de la manière avec laquelle Boudet relie les mots contemporains à une ou plusieurs racines anglo‑saxonnes, thèse qui lui  valut beaucoup de critiques.

 

   L'allusion que fait Boudet peut alors s'interpréter comme suit : le Cromleck de Rennes‑les‑Bains symbolise le pain et les menhirs, les épis de blé. Veut‑il ainsi nous montrer un lien entre le petit parchemin et le Cromleck ? Entre le pain et Rennes‑les‑Bains ? Ou tout simplement entre la trace de Jésus et Rennes‑les‑Bains ?

 

Boudet poursuit page 295 du même livre :

 

On peut affirmer avec certitude qu'ils (les Celtes) cultivaient le blé, puisque cet aliment était l'objet d'une distribution impartiale et la kaïrolo – key (ki) clef, – ear (ir), épi de blé. – hole, creux, petite maison –, le grenier et peut‑être le silo ou souterrain renfermant la précieuse céréale, existait toujours auprès des centres d'habitations celtiques. Il n'y a guère, en effet, de village qui ne possède un terrain de ce nom : la kaïrolo des Redones était située au sud de Montferrand tout près du chemin conduisant au ruisseau de la Coume et aux Artigues. La production du blé étant même fort abondante dans certaines régions privilégiées, on avait recours à des mains étrangères à ces contrées, afin de moissonner avec plus de célérité.

 

Boudet insiste sur l'importance du blé, et d'une petite maison pour le conserver. Remarquez cette expression qui se détache du propos :

 

"... Souterrain renfermant la précieuse céréale ..."

 

Première révélation

   L'histoire raconte que ce fut Henry Lincoln, ancien scénariste de télévision, qui durant ces vacances tomba par hasard sur le livre de Gérard de Sède "Le trésor maudit" publié en 1967. Après la lecture du livre, il s'endormit, et l'ouvrage en tombant s'ouvrit sur la page du petit parchemin. Ce fut alors la révélation : des lettres plus hautes que les autres se détachaient pour former une phrase cohérente.

 

 

Alors qu'à première vue on qualifierait ces décalages d'une maladresse de l'auteur, le parchemin livre son premier secret :

 

A DAGOBERT II ROI ET A SION EST CE TRESOR
ET IL EST LA MORT

 

Mais cette phrase dénuée d'accents peut s'interpréter de plusieurs façons :

 

Ce trésor appartient à Dagobert Roi et à SION
et il (
le trésor) est la mort

 

Ce trésor appartient à Dagobert Roi et à SION
et il (
le trésor) est là, mort

 

Ce trésor appartient à Dagobert Roi et à SION
et il (
autre sujet) est la mort

 

Ce trésor appartient à Dagobert Roi et à SION
et il (
autre sujet) est là, mort

 

En effet, LA peut être l'adverbe de lieu ou l'article défini, et IL peut se rapporter à TRESOR, DAGOBERT, SION ou toute autre chose ...

 

Mais on peut également comprendre le message :

À Dagobert II,  ROI et  à SION, est ce trésor et il est là mort

 

Ce qui peut se traduire par :

 À Dagobert II, ce trésor est le Roi à SION (Roi des juifs) et il est là mort

 

A ce stade, un exercice possible est de comparer les erreurs latines répertoriées précédemment avec les lettres surélevées

 

Et factum est eum in sabbato secundo primo abire per secetes discipuli autem illiris coeperunt vellere spicas et fricantes manibus manducabant quidam autem de farisaeis dicebant et ecce quia faciunt discipuli tui sabbatis quod non licet respondens autem inss etxit ad eos numquam hoc lecistis quod fecit David quando esurut ipse et qui cum eo erat intro ibit in domum dei et panes propositionis redis manducavit et dedit et qui bles cum erant uxuo quibus non licebat manducare si non solis sacerdotibus.

 

 

   On peut alors remarquer que 4 erreurs coïncident avec les lettres surélevées formant le message caché. Ceci prouve qu'il ne s'agit pas de maladresses. Le i du mot DICEBANT s'est transformé en T pour permettre le T de DAGOBERT.

 

   De même, le i du mot ETXIT s'est transformé en T pour permettre le T de "ET A SION", etc...

 

   Il reste néanmoins des erreurs non encore expliquées ce qui laisse à penser que le parchemin cache encore bien des mystères...

 



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