76
40
23928
Ou l'histoire d'un grand Secret...

News
Livres
Chroniques
Liens
Forum
Ouvrir
Fermer
Focus
Copyright © ‑ Tous droits réservés ‑ Jean‑Pierre Garcia ‑ http://www.rennes‑le‑chateau‑archive.com
Léo Bourbon le retour - Rennes-le-Château Archive

Léo Bourbon, le retour...    3/4

   Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand secret

 

 

 

Léo Bourbon

alias Jean‑Marie Villette

 

est un chercheur à part.
Mêlant Rennes à la mythologie
et au jeu des nombres,
son discours est toujours
pertinent et ne laisse jamais indifférent. Ses exposés peuvent perturber, contrarier,
voire même agacer certains.... Normal, la construction d'un édifice ne se fait pas sans heurt. Comme pour Boudet,
il faut lire et relire
pour savourer...

 

 

Peu importe les critiques...

Après tout, n'est‑ce pas là,
la vrai raison
d'être du chercheur ?

   Je me rappelle encore notre première rencontre  improbable, il y a quelques années, à l'ombre d'un arbre planté au pied du petit bassin circulaire, en face de la Villa Béthanie. C'était l'été, et sans nous donner rendez‑vous, nos chemins s'étaient croisés au cœur du village qui nous est cher. Chacun à tour de rôle, nous nous sommes mis à échanger, l'un sur ses dernières trouvailles, l'autre sur une piste inédite et surprenante. Bien sûr, chaque chercheur a ses obsessions, ses convictions, ses motivations qui peuvent être très différentes, mais il est toujours surprenant qu'au final, après plusieurs années, des convergences apparaissent...

 

   Au fil de nos recherches non concertées, des parallèles existent ; c'est indéniable, et elles deviennent de plus en plus remarquables. C'est un fait,  la  Géométrie sacrée associée à la mythologie revisitée, et à l'étude numérologique de la Vraie Langue Celtique signée Boudet, permet à Léo Bourbon d'apporter un nouvel éclairage. Cerise sur le gâteau, le Saint Antoine de ND de Marceille est de la partie...

 

   Certains dirons que son exposé est trop technique, trop pointu, que les démonstrations sont à la limite du raisonnable, voire romanesques... Mais l'affaire de Rennes est‑elle vraiment raisonnable ? Chaque avancée dans l'énigme, chaque découverte, pousse encore plus loin l'impossible, l'improbable. Année après année, des réponses sont apportées, alors que d'autres questions naissent, plus embarrassantes, plus difficiles à combler. Il suffit d'observer comment certains détracteurs évacuent les sujets difficiles ou se réfugient derrière l'Histoire officielle et bien pensante. Certes, il est bien plus simple de discourir sur la vie insolite de Bérenger Saunière, sur son trafic de messe, ou de dénoncer quelques erreurs d'analyse, plutôt que de poser la question du pourquoi le Domaine, qui et comment ?  Pourquoi sa géométrie ? Pourquoi des peintures décalées dans l'église Marie Madeleine ? Pourquoi Boudet écrivit‑il un livre absurde qu'il distribua aux notables et aux érudits ? Pourquoi tant de coïncidences historiques, et pourquoi les plus hautes instances royales du XVIIe siècle fut‑elles si proches du Haut Razès ?

 

    C'est donc avec un grand plaisir que je publie ici la suite des études inédites de Léo Bourbon, alias Jean‑Marie Villette.... Nul doute que tout ceci me permettra de rebondir encore plus facilement... Je me tais maintenant... à toi Jean‑Marie...

 

Jean‑Pierre Garcia     

 

 

Ce récit est inédit et a été confié à RLC Archive

Toute copie totale ou partielle est interdite sans autorisation de son auteur
Copyright © RLC Archive

 

 

Concert céleste

 

Chapitre III

 

OATS  L’AVOINE

 

En quête du lion de l’arène elliptique d’Arles ?

 

Le tape du titre générique du Boudet

 

« la Vraie langue celtique

et le Cromleck de Rennes‑les‑Bains »

première clef longue du livre 

avec le nombre 49

 

Le K Boudétien en tous ses états

 

Est‑ce un concert céleste ?

 

« Les nombres sont les musiciens du ciel »

Dom Bernard de Montfaucon

Une troisième lumière vient de naître !

 

Un Saint Antoine visité par Jésus

 

Coup de bluff d’Henri Boudet ?

 

   On a du mal à poursuivre des calculs qui paraissent bien triviaux après les précédentes, nobles, et étranges révélations du second chapitre avec son insoupçonné GRAAL (de Vienne) ! Mais ne somme nous pas encore ici, bel et bien toujours baignant dans l’esprit pérenne du message ?

 

   Revenons un instant au livre La Vraie langue Celtique et la voie Autrichienne, avec encore ce bel exemple de cryptage basé sur deux concepts, celui de la langue des oiseaux et un concept  d’ordre numérique, ce qui nous démontre ainsi, l’immense talent polyvalent des codeurs. En voici le début.

 

   Je le dédie spécialement aux aficionados de L.V.L.C. qui se demandaient comme moi, pourquoi Henri Boudet aura choisi l’avoine plutôt que le blé (froment), comme culture dominante autour de la Beauce de Chartres, capitale des anciens Carnutes :

 

   Page 174 : Nous trouvons dans le texte deux termes intrigants : OATRICK et AUTRICUM soulignées par Boudet. L’abbé nous suggère que  selon ses règles personnelles plus soumises à la musique phonétique qu’à la rigueur linguistiques rationnelle, que ces termes sont sans aucun doute des déclinaisons du mot anglo‑saxon OAT signifiant l’AVOINE !   

 

   Mais il s’agit plus probablement d’un subterfuge signifiant un nom de pays, l’Autriche, exprimé au second degré (voire troisième degré en ce cas avec OAT… RICK, donc en une pure langue des oiseaux, comme l’avait très pertinemment relevé monsieur Alain Sipra.) En effet, comment ne pas songer  à la propension qu’avait Boudet de substituer certains H pour nous les métamorphoser en K en finale des mots ?! Exemple probable : OATRICH (une assonance très acceptable avec Autriche), pour OATRICK, ce dernier mot probablement forgé par Henri  Boudet uniquement pour la circonstance et surtout pour sa valeur alpha (comme nous allons voir de suite !) ?

 

Les trois mots OATRICK, AUTRICUM et OSTERREICH, en valeurs alpha réduites lettre à lettre, donnent :

AUTRICUM     = 34

OATRICK        = 32   

OSTERREICH = 66

Soit, cette étrange mais divine surprise : 34 + 32 = 66

 

Donc je me permets d’écrire ce qui est numériquement indiscutable :

 

             AUTRICUM + OATRICK = OSTERREICH !

 

Pas si mal … Y sommes nous ?

Pas tout a fait. Voila que pour notre plus grand bonheur, le système continue avec AUTRICHE = 40 (en valeur alpha réduite lettre à lettre)

  

Donc : AUTRICUM  + OATRICK  + OSTERREICH  + AUTRICHE  =

34 + 32 + 66 + 40 = 172

 

Sautons (uniquement par curiosité), page 172 ?

 

Bingo ! 172 est précisément, comme par simple Boudétien hasard, la bonne page, puisque c’est celle de LEOPOLD UN (1er) Empereur Habsbourg du Saint Empire d’Autriche, sans doute un des témoins majeurs de notre affaire (voir le chapitre précédent) ! Bien, mais voila mieux encore, l’escalade !

 

AVOINE = en valeur alpha entière (sans jeu de mot …) = 66 !

Petit détail qui ne manque pas non plus de saveur ni de consistance et qui n’a put échapper à Boudet : AVOIVE + OATS = 66 + 55 = 121 la seconde signature numérique de l’abbé Henri Boudet (11  121  116) !

 

Donc : En valeur alpha réduite AUTRICUM + OATRICK = 66 

et idem OSTERREICH = 66 !

 

Puis, nous avons AVOINE (= 66), mais en valeur alpha entière. 

 

Soit : AVOINE en valeur alpha entière = AUTRICUM + OATRICK tous deux en valeurs alpha réduites = OSTERREICH en valeurs alpha réduites = 66.

 

Boudet nous mène à cette formule baroque mais nécessaire !

   AUTRICHE = OSTERREICH + OATRICK =  AUTRICUM

 

Le tout contenant  33 lettres, dont 15 voyelles, afin d’aligner correctement et proprement les 5 voyelles appartenant au monogramme :

 

                      A U I E    O E E I      O A I     A U I U

                                       A  E  I  O  U

 

   Henri Boudet et ses amis étaient fort délicats et subtils, car leurs élémentaires mais géniaux cryptages ne sont là que pour nous faire remarquer qu’en ce mot AVOINE, adroitement  choisi par Boudet en place du BLÉ, et ce dont les ânes (animaux très attachants !), pourraient sourire, nous avions déjà sous les yeux les voyelles nécessaires à la découverte du monogramme des Habsbourg ! Hé oui ! Seulement les plus perspicaces d’entre vous l’avaient, je l’espère, déjà remarqué ! Donc nous sommes par ce choix tout à fait judicieux, assurés du bon sens comme de la légitimité du cryptage :

 

      A V O I N E    c’est     A  E  I  O V  +   N

 

V est en écriture romaine (Habsbourg, empereurs du Saint empire Romain), le U. Et c’est bien Henri Boudet qui nous en donne l’exemple célèbre en RENNES CELTIQVE, lui si proche (et je finirai par vous le prouver absolument), des représentants de cette fantastique dynastie !

A E I O U    Et le N, me direz vous … ? … Hé, bien, considérons, si vous le voulez bien cette voie là : VOIE  A +

 

Ce qui fait numériquement    Voie 1 + 14 (= 15)

À suivre, donc !... Un jour je vous expliquerai tout l’intérêt explosif de la « Voie 15 ». Il est trop tôt encore.

 

   Poursuivons... Vous aviez remarqué que l’abbé, avec son adoration pour le principe de Trinité universelle, tente maladroitement de démontrer la pérennité du terme trinitaire sacré, en langue celtique, comme en hébreu, en faisant curieusement l’impasse sur le latin !

 

   Le latin ? Ha bon ? Mais par derrière, et en grand secret, l’abbé en profite pour nous coder en tape le premier mot d’une très jolie formule logeant en trois mots étalée sur 3 et 4 pages très signifiantes nous menant à cette incontournable locution latine digne des quatre mots cultes ET IN ARCADIA EGO, en laquelle, comme par hasard, il serait question d’un lion, en l’arène, et dont il serait urgent de s’enquérir !

 

   Sur deux documents de premier ordre sont codés en Tape cette extraordinaire locution latine, il s’agit du Codex Bazæ Cantabrigiensis d’une part, et du Boudet, de l’autre ! (Information capitale ?) Peut‑être vous développerai‑je tout cela en un article ?

ARENIS LEONEM ANQUIRO

 

 Traduction : je cherche le lion dans l’arène, ou bien : Je recherche le lion de l’arène … et le plus simplement du monde : Je cherche un lion dans l’arène … Toutes trois traductions acceptables et acceptées par les profs de latin consultés.

 

Photo des arènes elliptiques d’Arles

 

     En lisant ce dernier mot, A. G. vient de sourire … car il sait qu’elle est l’objet de cette bizarre quêtes ! En Arles, ville largement citée, que dis‑je, codée par Henri Boudet, est une ville gallo romaine possédant un triple privilège. Hormis celui d’avoir été la plus vaste commune de France (l’est‑elle toujours ?) englobant la Camargue du Sot Pêcheur, elle est aussi la ville de France ou la densité de lions sculptés ou figurés (par rapport à la population urbaine et la superficie), est plus forte qu’à Venise ou à Vienne (Autriche). Record inégalé en Europe ! Elle contient de surcroît (et c’est son troisième privilège) une vaste arène (des mieux conservées et des plus belles) qui aurait contenu aux siècles Gallo Romains une très particulière et magnifique sculpture de lion.

 

   Peut‑être celle, malheureusement amputée qu’on peut admirer au musée municipal et que je n’ai pas le droit de vous montrer car trop protégée … on se demande pourquoi, car il est très abusif et scandaleux de s’approprier les images du patrimoine entretenu par nos impôts et de faire payer des droits là‑dessus. « Pour qui se prennent‑ils ces petits photographes de misère …lol …, me demande Florentin, mon parfois très pertinent petit neveu ?!!!).

Plus tard la ville entretint son vrai lion vivant !

 

   Il y a aussi qu’elle est la plus curieuse (géométriquement parlant !) arène des Gaulles, car elle n’est pas du tout ronde, mais elliptique ! Et figurez vous que l’abbé Henri Boudet et ses collaborateurs, avides de géométrie comme vous commencez à le savoir, la connaissait bien et se sont fort intelligemment servi en leurs codages de toutes ses originales particularités ! … Quant aux rapports géométriques des rayons de la grande ellipse de l’arène d’Arles, nous les retrouvons un joli nombre de fois codés en compagnie du mot ARENE et du nom ARLES (en tape) dans L.V.L.C. (à suivre … donc encore une piste sérieuse !). Encore un bon thème à piocher et développer !

 

   Passons … revenons au principe du trinitaire qui semblait obséder Henri Boudet. Certes, laborieuse démonstration de la Trinité Universelle développée et défendue en l’ouvrage de l’abbé Boudet de pages 33 à 37. (3 + 3 + 3 + 7 = 16)

 

   Quoi de plus dogmatique et à la fois sujette à caution que cette affaire de Trinité, sainte (toujours en vives discutions entre théologiens catholiques et commentée depuis les points de vue des occultistes et spiritualistes de la fin du 19ème siècle dont les codeurs du Boudet subirent sans aucun doute, l’influence !), symbolisant le dieu unique.

 

   Le trinitaire n’est pas automatiquement une tri unité … et comment fonctionne le passage du Trinitaire au grand Quaternaire chez Boudet ?… Bonne question. C’est aussi un des thèmes du futur chapitre 5, selon Papus et ses pairs, lesquels, je le pense, auront bien influencé nos codeurs, témoins quelques arguments et démonstrations

 

   Laissons là pour le moment, car nous serions encore à ratiociner sur ce thème à Pâques ou à la Trinité, comme dit la chanson !

 

   Il faut bien reconnaître qu’Henri Boudet ne se sort de sa pseudo démonstration du trinitaire sacré et universel qu’avec force pirouettes d’ordre linguistiques et symboliques, toutes tirées par la culotte ou  le pompon, je veux dire par là, pour le moins discutables … mais comme d’habitude, à y regarder de près, on comprend que ces confusions nous promettent de sacrés bons cryptages à propos d’un thème pour lui tellement obsédant, voire primordial, la Trinité, telle une grande valeur universelle tant chez les chrétiens qu’en les traditions Celtes, Juives et sans doute d’autres civilisations disparues, etc. … serait‑ce là, un simple et vieil héritage spirituel réadapté par le catholicisme romain … vaste débat dont les aficionados des deux Rennes sont à juste titre, friands ?   

 

   Mais pourquoi et comment Boudet se serait il passionné pour ce triangle nous paraissant pratiquement évident en ce tableau ? Pour le moment je n’avais encore aucune réponse précise. Seule l’expérience, doublée de l’intuition me motivait, donc tout le chemin restait à faire.

 

   (Bref, en attendant les réponses, je vous conseille de consulter des études photographiques remarquablement poussées du tableau en question représentant Antoine Ermite par l’incertain petit maître Mathieu Frédeau, sur le site d’un (toutefois certain !) Jean‑Pierre Garcia.)

 

   Mais voila, les chercheurs de l’époque héroïque de la « redécouverte du tableau d’Antoine » connaissaient‑ils cette figure symbolique ? Le trigone des trois lumières ? Je ne sais pas. Ils n’ont (à ma connaissance), jamais écrit là‑dessus … cela ne veut pas dire non plus qu’ils ne l’aient jamais soupçonné ?!

 

Poursuivons plutôt l’histoire des découvertes.

 

   Je reprenais donc en 2013 mes recherches à même le terrain, et en Juillet sous la canicule, cependant tranquillement installé en l’ombre fraîche de la nef de la basilique, je finissais par découvrir la formule personnellement tant convoitée, l’équation arithmétique réduite nous livrant les dimensions du tableau et celles du trigone des trois lumières, en un mot, la solution proposée par l’équipe des codeurs de La vraie Langue Celtique. Je faisais part de mon enthousiasme à quelques amis, lesquels, et c’est bien compréhensible, n’y comprirent pas tout, mais tous me conseillèrent de l’écrire et de le faire paraître. Et j’obéis en espérant que du coup ils me comprendraient un peu mieux ?

Commençons par les prémices (très rébarbatives, mais passé ce cap, cela ébouriffe !).

 

   L’affaire repartit après un de mes systématiques  sondages en L.V.L.C. survenu en Mai 2013 (sous la pluie !) En voici le motif :

 

Sur quoi déboucherait le long « Tape » du titre d’Henri Boudet, curé de Rennes les Bains : Juste pour voir, étant loin de me douter que je saisissais là une clef longue ! (Pardonnez cette douce arlequinade coloriée dans la présentation qui suit … !)

 

« La Vraie  LangueC eltique  etleCro mleckde Rennesl  esBains » ?

 

(7 lettres x 7 = 49)

 

 (Remarques : La seule entité constituée de deux mots entiers et
en « 7 lettres » est
la vraie inaugurant donc indiscutablement le livre curieusement terminé page 306 par : la Vérité (8 lettres).

 

L’ouvrage est donc encadré par deux mots de mêmes racines, et quels mots, mes enfants… ! de surcroît annonçant  la clef numérique Boudétienne 78 jadis découverte par André Goudonnet !

 

Autre chose : 4 + 9 = 13 = 4, voir la puissance du 4 par les futurs Martinistes, au chapitre 5) D’autre part, LA VRAIE LANGUE CELTIQUE compte 21 lettres, soit 21 nombre du Graal. Hasard ?

 

LA VRAIE LANGUE CELTIQUE = 221. Est‑ce encore un hasard si la charnière entre La Vraie Langue celtique et le Cromleck de Rennes les bains se fait page 224  alors que le décompte alpha 224 se fait très exactement au niveau du E de ET LE CROMLECK DE RENNES LES BAINS ? Après cela certains diront que Boudet ne savait pas compter ni se servir à bon escient des chiffres !!!

 

L’ensemble du titre fait en valeur Alpha = 511 (5 + 1 + 1 = 7) et  511 / 7 = 73 (7 x 3 = 21)

 

   Comme vous le constatez : 7 fois 7 lettres dans le titre … Curieux ? Le 49 n’est pas du tout un nombre banal ! De surcroît il est une clef numérique majeure de l’abbé ! Le 49 est par les architectes contemporains, célébré autant que le nombre d’Or ! Le 49 mériterait qu’on lui consacre un chapitre entier ! Et quand on connaît les lourdes valeurs symboliques prêtées au chiffre 7 et à ses multiples, tant par Boudet soi même que par toutes les grandes traditions, à commencer par celles, dites occidentales …

 

Représentation de la triangulation équilatérale du 49

 

    Lorsqu’on est conscient qu’en particulier le 7 avec ses multiples furent célébrés par le peintre Nicolas Poussin en la locution latine ET IN ARCADIA EGO de la tombe de ses Bergers d’Arcadie, qui compte 14 (2 x 7) lettres et dont le total en valeur alphabétique est de 112 (16 x 7), fonctionnant en deux fois 56 (8 x 7) selon les deux schémas suivants :

 

   Flash back sur le 56 : D’une part : 7 lettres dites chirales, car de formes inversables au miroir, et de valeur Alpha = 56 (8 fois 7), et d’autre part : idem, 7 lettres au dessin symétrique, non chirales, donc non inversables au miroir = item de valeur Alpha 56, les unes comme les autres disposées en couples : une lettre chirale couplée avec son contraire, une lettre non chirale … !

 

   Le plus fantastique et inattendu est que nous retrouvons par ailleurs ces mêmes totaux (56) pour les 7 lettres de valeurs alpha paires = 56, comme pour les 7 autres lettres de valeurs alpha impaires = item le 56, ce qui en soi représente de la part du concepteur de la formule latine, le chef d’œuvre absolu de raccourcis, doublé d’un exploit sans aucun équivalent réel ou imaginable, soit en latin ou en n’importe quelle autre langue servie par l’alphabet latin, même avec l’aide du plus performant des outils informatiques aux mains du Collège de France et de ses professeurs savantissimes et distingués … J’avais lancé ce défi lorsque j’avais publié cela, et … j’attends toujours une proposition !!! … en sachant pertinemment qu’elle ne viendra jamais. (Je rappelle en passant que le texte de notre message mystérieux parlant d’un graal caché au Lion, fait bien  56 lettres … comme par hasard ?)

 

*(A relire dans la foulée, à l’annexe de ce chapitre n° 3 mon commentaire au sujet d’une très révélatrice réflexion de Philippe Jean Pigot !)

 

   Cette découverte numérique exceptionnelle au sujet du 56 et des correspondances des lettres de la locution latine des Bergers, n’aura inspiré que fort peu de chercheurs au sujet des Bergers d’Arcadie, pour ne pas dire, aucun (à ma connaissance), lesquels, dubitatifs se demandent encore, où cela pourrait les conduire ?

 

   Alors, faudra bien que je me fasse violence et que je redescende un jour sur terre en décidant d’en reparler, afin d’expliquer la simple lecture mécanique mais primordiale (au demeurant très finement élaborée), de ce tableau devant lequel la grosse majorité des chercheurs se sont cassé le nez, d’où à mon avis, leur quasi incompréhension du Boudet, puisque, à ce que je sache, toutes les clefs du Boudet sont démontrables et démontrables par les compositions géométriques du tableau des Bergers, ce qui ne saurais se résumer ici en quelques pages ! Il faudrait un copieux livre … et justement (ô fabuleux hasard !), comme me persifle mon petit neveu Florentin, je vous concocte en ce moment même le premier tome de mes recherches débutant par le bon bout, c'est‑à‑dire, par les Bergers d’Arcadie du génialissime Nicolas Poussin, plus qu’un grand peintre, mieux qu’un honnête homme, vous saurez tout de ce qu’on ne vous a encore jamais dit sur les révélations scientifiques et les démonstrations d’avant‑garde occultées en ce géant de tableau, conçu par un grand artiste intellectuel et si justement conseillé par l’élite Italienne de la post Renaissance héritière des sciences orientales !

 

   Mais pour l’instant, vous interrogerez vous … un tapec’est quoi, un tape, et est‑ce vraiment  fiable ? (**Lire à l’annexe de ce chapitre 3)

 

   Hé bien, un tape n’est pas un secret d’état, non plus une de mes nouvelles inventions, ni même une fantaisie de Boudet (Et nous en avons déjà un tantinet parlé !).

 

   En vérité, le tape est un système de cryptage parmi les plus anciens du monde … le monde de l’écriture, s’entend, à base de caractères … ou plutôt, plus exactement, doit dater de l’invention de la ligne, et prospéra d’autant mieux dés l’invention du vers poétique … hé, hé, de cela quelques temps !

 

   C’est un concept archi connu, simpliste et minimaliste, la chose la plus bébête mais aussi la plus efficace et charmante qu’on puisse pratiquer (mais en apparence seulement).

 

   En effet, il convient de décoder grâce aux tapes Boudétiens, les problèmes les plus simples qui sont en accord avec les méthodes les plus faciles. (Lapalissade de mon anti philosophe favori)

 

   TAPE (= en Alpha 42 = 21 x 2)  c’est le terme anglo‑saxon choisi par Boudet pour nommer ses codes en acrostiches.

 

   Didier Müller en son ouvrage Les Codes Secrets Décryptés, chapitre 2.7., ouvrage très professionnel que je vous conseille d’apprendre par cœur (lol), définit ainsi l’acrostiche : « Un acrostiche est un poème dans lequel les initiales de chaque vers composent un mot ».

 

   Boudet aura inventé une variante adaptée (en l’édition originale de son livre), à sa prose et aura nommé ironiquement le procédé : (on the TAPE : sur la bande de la marge, en anglais, la langue étrangère la plus citée et la mieux pratiquée par Boudet !)

 

   Le tape est un acrostiche plus ou moins régulier ou franchement irrégulier que l’abbé inscrit en marge de certaines de ses pages qu’il aura (ou non) cryptées en détails, et dont les lettres qui le composent, placées comme il se doit en début de lignes, en sens descendant ou en sens ascendant, nous révèlent un mot ou une expression utile, ainsi que souvent des lignes spécifiques nécessaires au décryptage global d’une phrase, du paragraphe ou d’une page, d’un sous chapitre, du chapitre, ou du livre en général.

 

   À moins qu’ils ne soient, comme disent les sceptiques (et à juste titre !), tombés là par le plus authentique des hasards ?!

 

   Je répondrai qu’il en est que oui, mais aussi qu’il en est le plus souvent que non (pour parler normand autant qu’honnêtement !), et voila bien une première difficulté, savoir trier, mais en fait tout est heureusement prévu par l’équipe Boudet, car certains signes sont toujours présents pour valider (ou non !), les bons coups ; et si ces signes n’existent pas, nous demeurerons à leur égard, pour le moins circonspects … et nous les éliminerons. OK ? Boudet a tout prévu, suffit d’être attentif. Mais il va de soi que Boudet possédait aussi en ses bagages bien d’autres types de codages ! Hé ! Tant mieux ! Remarquons cependant que l’acrostiche, le plus basique des procédés, est passé tout autant inaperçu que de beaucoup moins puérils, voire franchement ardus ! Hé, hé …

 

   Hé bien, mes démonstrations à venir que je pense globalement réussies, car vérifiées, revérifiées et cent fois contre vérifiées, celle que je vais vous présenter, et que vous allez à mes risques et périls, une nouvelle fois vérifier (je n’en mène pas large !) traiteront de deux et trois  francs mystères éclaircis grâce à l’efficience du plus long et intelligent tape à cryptages, que Boudet ait (à mon imparfaite connaissance), imaginé !

 

   Le décryptage pratiqué à l’endroit, puis à l’envers (de telle manière en effet fonctionnent certains des meilleurs tapes de Boudet), tendrait à prouver par sa réussite, que le concept du tape n’est pas une formule creuse ou aléatoire, ni une nouvelle lubie perso, mais une découverte fondamentale que je tiens à vous révéler en partie. Et à ce niveau il n’est plus de puériles babioles !

 

   Il peut aussi réunir chez Boudet, des couples de lettres, voir exceptionnellement des fractions plus importantes de mots … je baptisais ces dernières entités hybrides du nom affreux et barbare de surtape. Ils sont rares mais nous allons rencontrer un bien curieux, mais signifiant spécimen !

 

Définition du terme anglais « tape » :

 

Tape : Un ruban de fil.

The red tape : Le ver solitaire … (Serpent Rouge ?) (LOL)

A tape line : la longue mesure, la chaîne d’arpenteur. (Intéressant !)

The tape : l’administration qui gère les affaires de l’Etat … (hé, hé … ?) enfin, tape, c’est aussi un terme de passementerie, un passement, terme familier aux anciens tailleurs et aux couturières ! (Citations issues du dictionnaire Anglais Français Alfred Elwal  et du Percy Sadler, le dictionnaire consulté par Henri Boudet, un précieux  exemplaire appartenant à André Goudonnet. Donc deux éditions contemporaines de l’abbé).

 

   Il y manque certaines utilisations modernes du mot tape, inexistantes au 19ème siècle : toutes sortes de bandes, bandes F.M., bandes passantes, bandes magnétiques, bandes à mouches, bandes adhésives, bandes médicales … etc. Pour Boudet, c’est la bande de la marge d’une page ou de plusieurs pages.

 

   Boudet flirte lui‑même beaucoup avec le mot tape, exemple, plus de 12 fois il nous inscrit obsessionnellement, et en tape, ce même mot : tape !

 

et parfois sur la même page, le mot tape est lu en sens ascendant, et l’autre mot tape, en sens descendant, afin de nous réveiller … ? … signification ? Serait‑ce là une sérieuse alerte ? Cela laisserait à penser que oui.

 

   Quelques fois c’est ALCOR, écrit également dans les deux sens, le fameux test d’acuités visuelles, initiales d’une des clefs majeures que personne n’a su explorer encore de manière satisfaisante, la célèbre locution latine « Ad Lapidem Currebat Olim Regina ». A + L + C + O + R = 1 + 12 + 3 + 15 + 18 = 49 …

 

Attention, 49, est nombre identique a celui des lettres du tape du titre de Boudet … Notons … ! (Idem aussi que page 49, ligne 15, comptez 15 lettres, vous êtes au T du mot SEPT. La ligne contient, à part le mot SEPT, sept autres mots entiers. 7 x 7 = 49)

 

   Le tape, un procédé de cryptage auquel pourtant personne n’aura prêté l’attention qu’il méritait, tant il semble à certain profondément dérisoire ou anecdotique !? Bien joué, les codeurs !

 

   D’autre part, l’équipe Boudet, afin de préserver ses grands secrets, se gardera bien d’user de procédés routiniers universellement connus ! Mais pour les éléments secondaires ils n’ont pas hésité à se servir des plus puérils, ceux auxquels les intellectuels universitaires ne croient pas spontanément ! Très astucieux ! Quant aux grilles de Vigenère, ou autres procédés grillés (dans les deux sens du terme !) aux yeux de Boudet et ses amis, pas question de s’en servir !

 

   Chez Boudet et ses amis, on invente, on innove, on crée, j’oserais dire : on improvise, on déroute, on irrite et bouscule volontiers les points de repères, aussi violemment qu’à l’écoute d’une musique contemporaine qui déménage toutes les règles conventionnelles, oui, mais,  en réinventant de nouveaux dogmes et académismes tel fut le dodécaphonisme, par exemple!

 

   Hé oui, Boudet brouille ainsi le jeu et ruse afin de pratiquer une sévères sélections parmi ses lecteurs. C’est ce que je nomme l’esprit décousu et rageant (découd rageant) du Boudet. L’abbé, par exemple, place (crypte) souvent en tape des mots, tel que (cités de mémoire et en vrac … cette liste étant très loin d’être exhaustive, en rouge, les rares mots latins, ou latinisés, dont la locution dont je vous parlais) : 

 

TAPE, ALCOR, ABRED, GRAAL, INRI, JESUS, (jamais CHRIST), JASON, LAMES, PAGES, AUDE, MILAN, URAS, LES ANGLES, ARLES, LION, LEO, LEON, LYON, URSA, VIENNE, ARENES, CADENAS, CAÏRN, TAPE, ARCA, CARLA(T), ARCADIA, VIRGA, METRE, MESURE, METRER, METRIQUE, COUDÉES, PIED, MILLE, YARD, STADE, TOISE, ELL, HERACLES, HERCULE, CERCLE, CERCE, CLEFS, CLES, ROND, CENTRE, MERCURE, ANTOINE, ANASTASE, POUSSIN, TENIERS, JOURDE, SARDA, CODE, DECODE, TRACE, CODÉE, ARCANE, LEOPOLD, CLOVIS, ARENIS LEONEM ANQUIRO*, ARENA, CATENE, CATENA, CADENAS, CHAÎNE, TRAME, PI, PHI, PAPUS, MARIE‑MADELEINE, MAGDALA, PARIS, TRIANGLE, CELCE, CELTE, BERKE, BERQUE, BERCA, BERCO, LA QUILLE, CLEFS, TEMPLE, TERMES, QUESTE, GRASSET D’ORSET, FOUQUET, BOUDET (mais pas SAUNIERE, qu’il aura préféré coder avec son prénom, Bérenger Saunière, d’une autre, et beaucoup plus géniale manière, ce qui tendrait à prouver qu’il avait depuis longtemps quelques sérieux liens avec Béranger ou qu’il avait des choses trop importantes à révéler sur son collègue, etc. etc. etc. …)

 

   Il place aussi deux fois, ce qui n’a rien d’accessoire et dans deux pages aux superbes clefs, sa propre signature A.B.H. BOUDET et A.B. BOUDET, ou numériquement, comme sur la page 182  = A.H.B. = 11, item première clef numérique personnelle inaugurée page 11 avec un super festival de sections dorées, toutes justifiées et révélatrices, item le nombre de lettres contenues dans « Henri Boudet ».

Quelque fois donc, ce sont des patronymes et lieux‑dits bien connus par certains chercheurs … de quoi les faire rêver et de les re booster vers de nouveaux tours de pistes !

 

To angle, pêcher à la ligne écrit clairement Boudet aux pages 16  136  et  200, les instructions se trouvant en début de ligne, à gauche, pour le tape, c'est‑à‑dire en ce cas du côté pêcheur (pas toujours sot … !), et non côté poisson ! (Les classiques et habituelles inversions Boudétiennes !)

 

   Le tape est une des méthodes basiques de cryptage, adoptée par l’équipe Boudet, les champions du camouflage (par l’évidence).

 

   Cette fois nous ne citerons que quelques tapes, dont le tape qui sera à ma connaissance l’unique tape géant du livre, qui n’est d’autre que le titre du livre des 49 lettres, carrément mis en évidence sur la couverture du livre de Boudet, plus fort comme pied de nez que « La lettre volée », s’étalant sur un nombre considérable de pages, en un sens comme en l’inverse, et un surtape constitué de mots presque entiers sur une seule page, ce qui n’est pas si fréquent chez l’auteur, puisqu’il il s’agit d’un des rares  exemples que je connaisse, pour cela que longtemps je me cantonnais à une prudente réserve quant à son authenticité si le signe le validant n’était pas spécialement évident !

Enfin, deux tapes classiques citant deux personnages clefs concernés, deux grands saints : ANASTASE et ANTOINE dans le sous‑chapitre 7 du Chapitre 7 (7 fois 7 = 49 !) !!

 

Quatre tapes dont deux exceptionnels pour dénouer un mystère également d’exception ! Notre tape géant, je le répète, contient les 49 lettres du titre de l’ouvrage de Boudet :

 

« La vraie Langue celtique et le Cromleck de Rennes les Bains : 11 mots contenant en tout  49 lettres.

 

Et puis quand nous pratiquons usuellement l’abréviation du titre, n’est‑ce pas également au 49 que nous rendons idem hommage ? En effet, L.V.L.C. = 49 en valeur alpha ! La totale ! Croyez vous que l’abbé Henri Boudet négligeait ses codes numériques ?

 

   Le 49 (le carré de 7) est le nombre clef de voûte de l’univers de la Géométrie des cinq polyèdres réguliers convexes.

 

49 est le total des faces polygonales régulières des polyèdres réguliers. (soit triangles isocèles, carrés et pentagones réguliers), des 5 polyèdres réguliers : soit le tétraèdre (3 faces), le cube (6), l’octaèdre (8), le dodécaèdre (12) et l’Icosaèdre (20). 3 + 6 + 8 + 12 + 20 = 49

Il n’existe pas d’autres polyèdres convexes réguliers.

 

   Le pentagone régulier contient une théorique infinité de sections d’or, le carré double servait à la démonstration du nombre d’or pour les Compagnons Maçons et le triangle équilatéral occulté servait à organiser  les nombreuses variations des cercles d’or, motifs déclinés à peu près partout, y compris dans les constructions de Saunière).

 

   Formidable clin d’œil Boudétien à la géométrie des polyèdres, et à la géométrie d’or, dite sacrée dont les « pommes bleues » géométriques de Boudet de la page 297 que nous étudierons au chapitre 5, et qui est une  apologie des chiffre 3 et 9.

Et nous retrouvons fréquemment la citation du 49, toujours en bonnes situations, au cours du Boudet ! Nous le trouvons aussi dans la géométrie de la composition des Bergers et de manière encore plus éclatante et révélatrice dans sa transposition sur la carte IGN.

 

   Ce tape géant de 49 lettres se réalise, dans le sens de lecture, sur un pavé de 138 pages, les 138 premières pages de L.V.L.C. (Retenons bien ce nombre : Cent trente huit !)

 


 

La page 138. Triangle Pythagore 6 8 10 cm. Le S de la 49ème lettre du Tape géant ligne n°15. L’axe du G de Gascogne ligne 23, marque exactement le passage de la méridienne 618 sur le triangle Pythagore du Lion du Nord !

 

   Il se termine exactement ligne 15 de la page n° 138, sur le second S (correspondant dans le titre au S de BainS) de la section de mot : SEMENT de envahis ‑ sement. (Curieux choix ? … il sera tout autant curieux lors de l’inversion du tape … (voir prochain chapitre 4)

 

   Notons que l’axe du G marque exactement et par les mêmes proportions, le passage de la méridienne 618 (tiens, tiens … !) sur le terrain, à l’intérieur du triangle Pythagore du LION du Nord ! Mais le développement en est pour le moment, top secret !

 

   Pourquoi donc un si long Tape de 138 pages avec seulement 49 lettres ? (Statistiquement 49 / 138 = 0, 355 lettre par page … environ un tiers d’unité, c’est maigre … (mais 0 + 3 + 5 + 5 = 13)

 

Une seule explication : Boudet, curieusement (… tout est curieux chez Boudet !) s’est arrangé à ce qu’il existe en son ouvrage un joli nombre de fois la lettre K placée en tape, soit 15 fois, ce qui en soi ne saurait être le fait du hasard, et représente déjà une sorte  de nouvel exploit Boudétien !!!

 

   C’est en effet une gageure avec une lettre aussi rarement employée en Français que d’arriver à 15 fois le K placé en tape ! Dites vous bien que la fréquence moyenne de la lettre K rencontrée en notre langue écrite, est seulement de 0, 05% et n’arrive qu’au au 25ème rang sur les 26 lettres de l’alphabet ! Hé, hé ! Etant donné que tous les K en tape sont dans la première partie du livre se terminant à la page 223 révolue, avant de passer au Cromleck de Rennes les Bains, on peut estimer que cette partie de texte de LVLC contient en tape, environ 7 fois plus de K que la moyenne normale. Comme on dit, Boudet aura mis sérieusement le paquet …c’est véritablement un exploit, avec toujours en final le chiffre 7

 

K = 11 et 11 / 7 = 3, 142 (soit =~3, 1416 qu’on a arrondi au millième supérieur !)

 

   Cela ne peut être pris non plus pour un hasard, quand Boudet, de suite après les 223 pages révolues, nous code les dimensions du vrai cercle de son faux Chromleck, avec naturellement Pi décliné arithmétiquement de Phi (Phi qu’il nous crypte page 225 !), grâce à la Coudée d’or (0, 5632 m) et à la toise d’or (1, 9416) :

 

Phi x 1, 9416 = Pi ! (Tout cela est décryptable dans les Bergers d’Arcadie de Nicolas Poussin, qui ne sont que  la pierre de rosette de nos énigmes sur lesquelles nous séchions comme des bœufs depuis 50 ans !) … Je sais, cela ne fera pas plaisir à tout le monde, mais certaines vérités ont déjà beaucoup trop attendues …

 

   Poursuivons. Oui, très joli, mais (voila l’os !), naturellement, les K ne sont jamais placés au bon endroit ! Le  K le plus intéressant est celui de la page 104 (le n° 9 sur 15.) Un autre K remarquable est inscrit en acrostiche au 33ème rang des lettres du titre générique du livre, donc sur les 49 propositions d’introductions de lignes en partant de la page 1.

 

   Il nous fallut le chercher loin, le super K efficient ! …Suffisamment éloigné pour que nous terminions le tape page 138, et nous saurons bientôt pourquoi Boudet tenait tant à nous caler temporairement sur cette page 138  nombre qui ne va toujours nous rattraper, même lorsque nous quitterons (à regret) cette page !

 

 

Le K de la page 104 est le K de CromlecK tombant
sur le K de KAB en tape ligne 18
 

 

   D’ailleurs, avec Boudet, et ses amis, tous les bons nombres, grands classiques du genre, nous rattraperont sans cesse ! À commencer par exemple : le total des pages depuis la page n° 2, celle du premier K, et à la page 104, celle du bon K ! La preuve :

 

   Addition des n° de pages  concernées :

2 + 3 + 4 + 4 + 5 + 39 + 48 + 101 + 104 = 310    qui est le nombre maximal de pages du livre numérotées en chiffres dits arabes ; et comptés en réduction, ces mêmes nombres font … devinez ? … font 49 ! Nous retrouvons le nombre clef du tape long, celui indiqué par titre générique du livre ! On croit rêver ? Non, on ne rêve pas. C’est du Boudet, et puis voila, parce que Boudet fonctionne comme ça, on est blasés, avec Flo ! 

 

   Nous démarrons le tape sur la première lettre  L du livre, ligne n°6 page 1 au chapitre premier, et repérons les lettres proposées à la bonne pêche, afin de concrétiser le tape géant : La vraie langue Celtique et le Cromleck de Rennes les Bains.

 

K : (= 11) du mot Cromleck et 33ème lettre par l’ordre des lettres du titre Boudet sur 49 ! (49 – 33 = 16 … retenons toujours ce dernier nombre (déjà rencontré) : le 16, d’autant que si nous considérons la page 224, page 1 du Le Cromleck de R.L.B., page pivot utile s’il en est une, et que le nombre d’or Phi = 1, 618 est enseigné dés la page suivante : 224 / Phi =  138, 44252 16

 

   Nous extrayons le 138    Idem : 4 + 4 + 2 + 5 + 2 = 17 

 

   Soit curieusement 17 lignes de la main de Boudet dans l’espace de texte compris entre Les Gascons à Gaskins, où nous allons découvrir une première esquisse du triangle  6  8  10 (pax 681 0 ? … et méridienne 0618 …
0, 618 =
1 / Phi ?), qui est la première esquisse, la suggestion d’avant garde du triangle de Pythagore clef qui finira par nous envoyer vers celui que nos convoitons !

 

   Enfin, idem nous extrayons le 16. Voici donc que 3 clefs numériques géantes sont enseignées d’un coup et en rapport direct avec les deux pages 224 et 225, soit : 138   17    et le 16 dont nous découvrirons plus tard l’immense intérêt.

 

   Autre remarque, 49, le nombre du titre, triangulé TGO (triangle géométrique d’or) = 12, 6   16   20, 4 (seul nombre entier, la hauteur = 16 ! … comme par hasard.)

 

   Bravo à  Boudet qui en a su placer quinze fois le K en tape dans LVLC proprement dite et zéro fois dans Le Cromleck de R.L.B., quoique nous avions tous remarqué la propension qu’avait Boudet à remplacer le H de certains mots, par un K, (le délire n’est pas terminé !) ou de supprimer carrément le H, système de cryptage qu’il a poussé beaucoup plus loin qu’on ne le pense ordinairement.

Le 11 (= K) étant d’ailleurs  la première des clefs numériques et à deux chiffres, des codes Boudétiens, et en tous cas, sa première signature numérique. Le 11² = 121 qui sera la seconde signature numérique.

 

   Pour commencer, voici quelques repères, le prénom et le patronyme Henri Boudet compte 11 lettes comme nous l’avons vu, et le titre « La Vraie Langue Celtique et le Cromleck de Rennes les Bains » contient le premier K codifiable

= 11 et de surcroît ce même titre comporte bien aussi 11 mots, et enfin, la page

11 de LVLC est la première page réellement codée (un festival !), je veux dire analysable par des repères chiffrés, et non plus (seulement) par quelques idées ou par des indices d’ordre littéraires cryptographiques ou d’ordre ésotérique, ou soit, pourquoi pas, par la langue dite des oiseaux, puisqu’elle existe dans LVLC.

 

   En notre cryptage, le K en question sera donc la première lettre de la ligne 18 en la page 104, débutant par  Kab, abréviation  de Kabyle … en Kab(yle) avec une majuscule qui devient donc le pivot du tape !

 

Retenons le bien, KAB, qui est en tout  9 fois répété, et qui est tout aussi curieusement le seul exemple d’abréviation d’un nom propre en tout le livre de Boudet !!!  Un apax !

 

Serait‑ce seulement là une exceptionnelle fantaisie, ou ne serait‑ce qu’un fabuleux hasard ? (That is the question). Un hasard nous semble peu probable, vu le contexte. (***Lire à l’annexe du chapitre)

 

   Poursuivons : Le tape du titre complet rebondissant sur le et  de  « et le Chromleck de R.L.B », pourrait, pourquoi pas, nous suggérer qu’il faille sauter en cette seconde partie du livre (C'est‑à‑dire dans la partie : « Le Cromleck de Rennes les Bains et Village Celtique de Rennes les Bains », qui est comme un livre dans le livre, ou comme le second livre à la suite du premier livre, donc y aurait‑il 2 livres ?), dont nous sommes séparés par 86 pages (224 – 138) ?

L’idée serait elle acceptable ?

 

   Voyons toujours ? Obéissons à nos intuitions, doublons : 138 x 2 = 276

Page 276 ? Pourquoi pas la page 276 …? Tout est à priori possible, d’autant qu’en doublant, nous tombons pour le coup dans la seconde partie du livre, et de plus est dans le grand chapitre du « Le Cromleck de Rennes les Bains », et précisément à la page sur laquelle démarre le sous chapitre 7 du Chapitre 7 : (7 x 7 = 49, le bon nombre !), intitulé (comme par hasard) :

 

       « Fontaine de Notre‑Dame de Marceille » !???

 

   Mais, soyons sérieux, d’où nous sommes encore, à cet instant, en LVLC page 138, seul un indice de poids en cette feuille pourrait nous décider à sauter le pas, nous éclairer pour qu’en fin de compte, nous décidions de faire le saut en toute confiance ? Voyons de plus près ? Cet indice décisif, existe‑t‑il ?

 

   Hé bien, à ce propos, n’y a‑il pas, ici même, page 138, un non négligeable appel du pied en les dernières lignes? Un surtape à deux étages et tiroirs à deux programmes ? Je ne développerai que le premier programme.

 

Les 4 dernières lignes de la page 138, les n° 23  34  25 et 26

La page 138 ne contient que 26 lignes ! Notons tout de suite que :

2 + 3  +  2 + 4  +  2 + 5  +  2 + 6 = 26. Cela commence très fort.

 

   Attention, voila que la clef 26 arrive, celle hautement signalée par Gasc à N.D.d.M. avec son médaillon n ° 26 l’arche de l’Alliance ! Il ne s’agit pas d’une clef mineure, mais d’une très grande afférente au fameux (mythique ?) temple dit demi rond dénoncé et transmis avec ses codes et ses mesures par Pierre Plantard. Sachez d’hors et déjà que le mot TEMPLE (= 26 en alpha réduit) est codé en Tape page 279 du chapitre de Notre Dame de Marseille contenant l’ébauche du triangle des Trois Lumières ! ) : Lignes n° 15 et 19. 

 

   Le nombre 26 est de surcroît chez l’abbé le nombre alphabétique (symbolisant : l’Alpha à l’Omega, réadapté à  notre alphabet latin), annoncerait‑il un incontournable cryptage à base de paquets de 26 lettre(s) à éclaircir avant de continuer notre quête … ?

 

   Donc analogiquement il n’est pas étonnant de constater que  les 4 dernières lignes sont aussi les 26 derniers mots de la page. (Le nombre alphabétique 26 serait‑il ici le pré signal ?). Voyons, je cite : « s’appelle GasCogne.

Ils ont reçu leur nom étrange de la chaussure particulière qu’ils avaient adoptée et que leurs descendans n’ont point abandonnée. GasKins, »

 

Les lettres marron repèrent les bornes des paquets de 26 lettres et forment URSA, l’ourse en latin, la constellation d’ALCOR … signification : ouvrir l’œil ! **** (voir annexe)

 

Fin de la page …  et, je le répète : 26 mots cités (+ un total de lettres = 130 = 26 x 5), toujours la logique analogique de l’abbé, par le 26, le symbole numérique de l’alphabet et la clef du présent concept du cryptage (+ le 26 soulignant un concept alchimiste à N.D.d.M.?)

 

   Puis, au sommet du triangle de Pythagore suggéré sur cette page 138 et mesurant 6  8 et 10 cm (6810 !) dont nous allons bientôt rencontrer l’exacte réplique en un autre endroit et de manière hautement plus significative … (le trait inhabituel du bas n’étant en ce cas de toute évidence tiré là, que pour régler le niveau de la hauteur du triangle (8 cm)  et aussi de sa base (6 cm) et l’hypoténuse (10 cm) coupant le mot composé Jésus // Christ.)  

 

   Donc voici 4 autres lignes, les n° 14  15  16 et 17 = réduction

= 1 + 4  +  1 + 5  +  1 + 6  +  1 + 7 26), avec son atypique mais non exceptionnel surtape toujours obligatoirement en 26 lettres :

 

« établis …   sement …   frères …    secours  » (26 lettres )

 Résumé (en réduction) :

« … appelle Gasc … //… établissement frères secours … » 

 

   5 mots en tout : (appelle Gasc, deux mots et 11 lettres) et (établissement frères secours, trois mots et 26 lettres). … En un bon codage signé Boudet, aucun chiffre ne doit jamais tomber… Règle absolue.

 

Ouais … mais, décryptage discutable ? … Oui, tout, est toujours discutable, et j’en conviendrais uniquement pour être agréable aux charmants contestataires, si toutefois Gasc n’était pas aussitôt validé par le 11 et le 26, plus précisément, le  K (= 11 étant le nombre Boudétien par excellence), de Gaskins qui est le 26ème mot cité ! Hé, hé !

 

   Donc désolé, je discuterai une autre fois, et je validerai donc … les systèmes Boudetiens sont implacables et obéissent à des règles et en cas de doutes, les signes forts, tels que ces derniers, nous informent de la validité du cryptage.

 

   Nous venons donc de tirer deux lames majeures : Celle de Gasc (le chanoine?), et celle des « Frères Secours » (les Lazaristes ?) Soit … une hypothèse ? Hypothèse donc … ne nous emballons pas.

 

   Mais toutefois, ces infos, telles qu’elles sont, nous permettront de supposer l’éventualité d’un clin d’œil à l’incontournable chanoine Gasc, un ecclésiastique à la si forte personnalité, dont l’influence devait être considérable à N.D.d.M, établissement religieux lazariste, basilique de Limoux à la source miraculeuse et à la Vierge Noire, dont le pèlerinage était très suivi … honoré, prospère et … fort rentable !

 

Lire les nombreux ouvrages et articles bien documentés traitant du chanoine Henri Gasc à N.D.d.M et de ses relations plus qu’étroites avec les Lazaristes de St Sulpice de Paris et naturellement de N.D.d.M à Limoux.

 

OK ? Alors ouvrons la lame GASC ! Après tout, Que risquons nous ?

 

   Peut‑être sera‑t‑elle une bonne pioche puisque ce monsieur le chanoine  fut vraisemblablement l’auteur, si non l’inspirateur des bidouillages sur le tableau d’Antoine Ermite du Désert ?

 

   Donc l’hypothèse du 2 x 138 = 276 la page d’introduction au sous‑chapitre VII consacré à la fontaine de Notre‑Dame de Marceille, nous semblerait plausible, voire pourquoi pas, franchement conseillée ?

 

   Indices numériques de référence, encore un grand standard Boudétien puisque nous tombons au cœur du chapitre VII intitulé « Le Cromleck de Rennes les Bains », et au sous chapitre idem n° VII intitulé « La fontaine de Notre‑Dame de Marceille », d’où géographiquement et paradoxalement, nous nous éloignons singulièrement du centre présumé du Cromleck fictif. Pourquoi cette fugue serait‑elle nécessaire (avec son dernier renvoi vers Notre‑Dame du Cros, autre haut lieu de pèlerinage à la Vierge Noire et de loin le plus beau et passionnant des sanctuaires Boudétiens) ? :

 

VII x VII = 49, analogie avec le nombre 49 des 49 lettres formant le géant tape !

 

   Nous sommes bien cette fois, et malgré tout, au cœur battant de la partie du livre intitulé « Le Cromlek de Rennes les bains », puisque les nombres nous y enchaînent avec le rappel du 49.

 

   Pourquoi Boudet nous impose‑t‑il ce site de Marceille, probable cœur excentré du système ?

 

   Nous suspectons ce sous chapitre, d’être utile au décodage et de probablement contenir des cryptages indispensables, étant donné que le tableau que nous allons analyser se trouve précisément être conservé en la basilique de Limoux, Notre Dame de Marceille, et cela  depuis plusieurs siècles ! … Simple et ordinaire logique, donc !

 

   Remarque: L’étymologie du patronyme GASC … et ce n’est pas une certaine madame Gasc (Vous connaissez l’affaire des deux marines, soit disant provenant de N.D.d.M., argument improuvé, item prétendument ayant appartenu au Chanoine Gasc, ce qui est également improuvé, et cerise sur le gâteau, qui seraient de surcroît signées Nicolas Poussin, qui paradoxalement n’a jamais peint la moindre marine de sa vie … donc paternité très discutable. Serait‑ce là une de ces ordinaires histoires de trafics de tableaux dont les origines seraient plus que douteuses ? Pour lever les doutes il nous faudrait de toute urgence nous montrer touts les documents confirmant l’héritage, et nous fournir des arguments un peu plus solides que ceux qui nous sont proposés, et qui sentent l’amateurisme, concernant de surcroît l’expertise si peu convaincantes des tableaux), qui me contredira tout au moins sur ce point, provient exclusivement du terme Gascogne ou Gascon, de l’ex province (et qui fut un long temps sous domination Anglo‑Saxonne, ne l’oublions pas !) du Sud Ouest de la France actuelle.

 

   Revenons à nos gaskins ! Boudet parle de chaussures à propos du mot Anglo‑saxon Gaskins, seulement, voila … ! Gaskins est en réalité un vieux mot Anglo‑Saxon désignant des hauts de chausses, un vêtement moyenâgeux genre culotte, donc, monsieur Boudet, désolé, nous pensons que vous portez trop haut la chaussure ! (Autre fausse absurdité Boudétienne parmi tant d’autres !)

 

   Regardons le tarot de Marseille (homonyme de Marceille), ou le magnifique tarot de Wirth, le bateleur mordu sur le haut de chausses, par le chien, au niveau des fesses !

 

   Donc, voici une fausse erreur (mais franchement déculottée ! … me souffle mon petit neveu) d’un Boudet qui signifie par là qu’il nous faut ouvrir l’oeil et mobiliser notre attention vers, et sur, un indice de cryptage antécédent ou un codage utile.

Voyons :

 

Ce paragraphe traitant de Notre Dame de Marceille contient 116 lignes. 116 ? C’est quoi ? 116 est comme par hasard la troisième et la plus extraordinaire des trois signatures numériques de Boudet !   

 


 

Page 116 et la signature pythagoricienne AB. H. BOUDET.

 

   Voila qui rappelle l’évocation du 121, la signature alphabétique d’Henri Boudet au sujet des codages de la page 121, à propos desquelles je citais le 116, signature pythagoricienne, et le 11, signature littéraire.

 

   Voir donc page 116 et suivre la genèse du nombre 116 par rapport au nom en tape de A. B. H. Boudet, la contre signature en tape, validant du même coup, la signature 116.

 

C’est sa signature dite Pythagoricienne.

J’explique en un autre chapitre le comment et le pourquoi, mais sachons déjà que le prénom et patronyme Henri Boudet aboutit par ce système de calcul au nombre 116.

 

   C’est une table de calcul connue des tireurs et tireuses de Tarot de Marseille nommé la Roue de Pythagore. R P = 18//16. On tourne la roue en sens inverse et on peut lire P R = 1618, les chiffres du nombre d’or remis dans l’ordre ... amusant, et qui dit roue dit aussi Pi !

 

   Cette table de calcule fut employée par la plus prisée des grandes voyantes internationales du 19ème siècle, mademoiselle Lenormand qui travailla longtemps, pour le meilleur et le pire des client : Napoléon 1er. Ce dernier l’emprisonna préventivement, parce qu’elle avait osé lui prédire une très mauvaises nouvelles, une fâcheuse défaite et la fin catastrophique de l’Empire !!!). Cette histoire du 116, et de la roue de Pythagore, tel que je vous la raconte, vous peut sembler charmante et anecdotique, alors que je puis prouver l’indiscutable contraire, mais me justifier vous coûteraient 20 pages supplémentaires plus assommantes les unes que les autres, mais pleines de stupéfiantes révélations qui durent également stupéfier les codeurs du livre Boudet et qui s’en servirent sans vergogne !

 

   Nous garderons donc analogiquement à l’esprit le triangle de Pythagore … et nous allons voir qu’une partie de la vérité passe sans aucuns doutes par ce fameux triangle que certains ésotérisants nomment également, avec raison, le triangle d’Isis !

 

   Maintenant, afin d’entrer dans le vif du sujet du tableau, il faudrait qu’idéalement vous vous remémoriez l’étude publiée il y a quelques années concernant cette toile exposée en son état actuel à N.D.d.M., sous la signature de Léo Bourbon.

 

   Mais, point de soucis ! Je vous résumerai ma théorie au moment opportun, tout en réactualisant l’étude :

 

   En fait, comme nous verrons, elle n’a vraiment rien à nos yeux d’énigmatique, cette apparition en l’ermitage d’Antoine, un caveau creusé dans la roche, car il suffit de lire ou  relire de près le texte de Saint Anastase, comme nous ne manquerons pas de le faire, soigneusement reporté dans la Légende Dorée des Saints, par Voragine, pour comprendre le sens de la scène représentée sur ce vaste tableau, et au sujet duquel on discute depuis déjà si longtemps, au point que certains « décideurs », agacés, ont cru bon pour couper court, de le rencarder en un endroit où on ne l’observe, à mon goût, plus du tout de manière satisfaisante, et qui du fait de son  chambardement, ne nous indique plus le bon sens géographique ni géométrique qu’il comportait intrinsèquement en sa place originelle et en sa représentation primitive !

 

   Cette toile soumise à notre attention par Franck Daffos, est aujourd’hui, après plusieurs hésitations est finalement attribuée jusqu'à nouvel ordre, à Mathieu Frédeau, peinte théoriquement en 1680 et soit disant appendue en 1684 sur le mur nord de la basilique de N.D.d.M.

 

   Elle aura donc subi au cours de son histoire tous les affronts et bien des injures, enfin aura supporté avant sa délocalisation trop de publicités inutilement tapageuses, avec de supposés trésors mirifiques camouflés en la crypte de N.D.d.M., sans parler que cette toile fut primitivement attribuée au maître Flamant Téniers le Jeune … tiens ? Comme il parut aussi que le tableau dût être un improbable St Augustin repeint (par Gasc ?) en St Antoine ? … Autant d’hypothèses hasardeuses  qui firent long feu, et n’ont pas servi à entretenir la transparence du sujet, c’est le moins le moins qu’on puisse en dire.

 

   La confusion fut ainsi nourrie pendant quelques années avec un, deux et trois livres, dont le dernier, malheureusement bâclé en toute hâte, quoique se voulant choc, mais aux argumentaires fagotés de manière catastrophique (malgré les efforts désespérés de F.D.), fut un échec, doublé d’un flop devant ce qui ressemblait plus à une stérile béance vaginale du côté du Pech d’en Couty, qu’à l’entrée du Trésor mythique, comme répétèrent complaisamment en chœur, les railleurs … qui n’y croient toujours pas … sauf qu’en ce cas particulier, tout le monde soit d’accord au moins sur un point négatif, nous sommes tous assurés qu’on n’ira jamais au grand jamais voir plus bas, à commencer pour les inventeurs, afin de vérifier si le bébé existe ou non ! L’accouchement demeurera illégal, définitivement interdit ! Voici la seule certitude gagnée par des mois d’engueulades et de drames ! ... Ce statut quo a l’air d’arranger tout le monde.

 

   Il faut bien item avouer qu’on aura trop entendu de bêtises à propos des tableaux vedettes, ce qui n’a pas contribué à raffermir la confiance générale, telle la crucifixion de Pieusse qui fut un temps attribué au Caravage, soi même, puis à défaut, à un élève du maître ! C’est bien connu, on ne prête qu’aux riches ! Un scoop bousculait l’autre, affolant les responsables culturels, aguichant les potentiels voleurs de tableaux, faisant frémir les patrons d’assurances, trembler les maires responsables, agaçant la curie, faisant ironiquement sourire les touristes. Et c’est ainsi que les médias locaux couvrirent ces mois d’été pluvieux, habitués à ce que le fabuleux Trésor ressuscite de ses cendres, ponctuellement, tel le Phoenix, jamais découvert, mais toujours restant à dévoiler ou à vendre comme la peau de l’ours. Une affaire au moins, à ce niveau, plutôt  bien gérée ! On ne s’ennuyait jamais. Mais cela s’est terminé en queue de poisson cisaillée net ! Remarquons cependant que l’ambiance n’a point beaucoup changée et que chaque été devient plus ou moins « chaud » et que les polémiques fleurissent en un endroit ou paradoxalement un consensus semblerait exister contre le principe même de polémiques entre chercheurs … R.L.C. est bien le haut lieu de tous les paradoxes ! Et c’est pour cela qu’on en est tellement accros ! J’aurais à la limite envie de dire, ne changez rien !

 

   J’en profite pour préciser encore, quoique tout le monde en fût informé, que je ne déteste pas non plus (en une certaine mesure, celle qui interdit les injures), les polémiques, un singulier héritage stylistique et littéraire du 19ème siècle, époque où les noyaux de nos affaires puisent pourtant généreusement de toutes leurs meilleures racines et radicelles !

 

   Alors, on comprend mieux l’exaspération énervée des « décideurs culturels » qui perdirent le Nord, et prirent la décision toute aussi surprenante de chambouler le tableau d’Antoine. On alla le coller sur le mur d’en face, au Sud, regardant le Nord, au lieu du contraire primitivement et à juste titre préféré, comme on aura analogiquement pour des raisons différentes mais toutes aussi suspectes, réorienté le cercueil de Béranger Saunière à R.L.C., en une tombe Hollywoodienne vite délaissée et abandonnée aux herbes folles par ses concepteurs, avec le regard du pauvre abbé Saunière aujourd’hui rivé sur l’Afrique, la frontière entre Mali et Niger, au lieu de Jérusalem en Terre Sainte, comme il l’avait choisi ! Merci pour lui. Merci à tous. Rideau. Décidément, Rennes hésitera toujours entre le saugrenu et l’absurde ! Mais cela fait aussi partie, comme je le pense sincèrement, du charme fou de la Colline ! Mais ajouterais‑ au grand dam de mon terrible petit neveu Florentin, que les plaisanteries les pus courtes sont les meilleures et qu’il faut savoir arrêter les mauvaises blagues assassines, si non, bonjours les dégâts collatéraux !

  

   Nous retiendrons aussi que le tableau en son histoire fut aussi cruellement « diabolisé » et abîmé que la personne d’Antoine du désert soi même par des démons aux attributs contondants, quoique de nouveau, les mauvais coups soient parfois générés sous les coups de ciseaux, puis paradoxalement par les caresses des soyeuses brosses de peintres ou des malheureuses queues de morues des colleurs de rustines ou de pansements ! 

 

   Plus sérieusement, j’eus vite l’intuition que ce tableau ne pouvait avoir été à l’origine une classique « Tentation », c’est à dire, un genre pictural qu’on devrait plus réalistement nommer « Diabolique persécution d’un ermite … nommé abbé Antoine », car les tentations d’Antoine ne furent qu’une partie des persécutions endurées par le saint ermite du désert.

 

   Cette impression était due à l’attitude d’Antoine qui ne me semblait pas angoissé, ni effaré (c’est du moins l’avis de tous les témoins neutres à qui j’ai put montrer l’image), ne laissant paraître aucun effet d’un quelconque désordre psychologique. Nous n’avons pas l’impression qu’il se sente menacé quoiqu’il adopte un air grave, concentré et attentif ; se tient là comme en suspend, en attente du dénouement d’un évènement étonnant mais sans doute pas du tout inquiétant … On penserait plutôt que les souffrances de l’ermite auraient cessé et qu’après une très dure épreuve subie, les événements tourneraient à son avantage.

 

   Par ailleurs je tenais ce tableau massacré pour un noeud de renseignements et de pistes pythagoriciennes amorcées par la présence d’un triangle, qu’on nomma judicieusement, autant que pudiquement, non pas : trigone Pythagoricien des trois lumières, mais en une particulièrement bien inspirée langue des oiseaux, la voici  « Un concert céleste »   

 

   Ah, ah ? Hé oui ! Tiens donc, voila un des parfaits et rares exemples de la vraie langue des oiseaux, un second degré, débordant sur un troisième degré tout bonnement Boudétien … me souffle mon impertinent petit neveu, Florentin, avec cette envolée, digne de la dantesque classe de sa ville supposée natale (mais fort machiavéliquement il ment !), Florence :

 

   « Ô bons oiseaux, rois incontestés du funambulisme immobile et contemplatif ! » (Pas si mal, pour un sacripant ?)

 

   Nous voici enfin au seuil … du cœur du sujet ! Et j’ai l’impression que nous allons bientôt progresser, et cela, comme jamais !

 

   Chacun sait, du moins ceux qui ont lu les brochures de différentes époques, éditées et rééditées sur l’histoire de Notre‑Dame de Marceille (dépêchez vous, pour les autres ! et pourquoi pas ne pas lire les livres de F.D., tant qu’ils sont disponibles, car, en attendant, c’est encore F.D. qui aura redécouvert N.D.d.M. et en aura le mieux parlé, analysé, signalé le tableau d’Antoine, aura pesé pour qu’on réédite les bons livres, mises à part certaines erreurs qui firent désordre et dont il m’arrive de me moquer, normal, dues à la précipitation et aux très mauvais conseils, faut le dire, d’incompétents personnages, et personne n’osera prétendre le contraire sans être de mauvaise fois ; ayons la loyauté et le courage de rendre au « monstre » ses positifs acquis !), que le Révérend Père Gabriel MIGNAULT chargé de l’inventaire des tableaux de la basilique, écrivit cette phrase qui a été largement recopiée et commentée :

 

« Le tableau représente un moine, en méditation, au milieu de la nuit, et paraissant écouter un concert céleste»

 

J’avais, il y a quelques années, écrit ceci :

« Nous admirons ce tableau tel qu’il est aujourd’hui sans comprendre pourquoi la face du vieillard aux yeux avides, semble transfigurée par une apparition occultée par le goudron. Mon dieu ! Qu’on aimerait pouvoir lire dans ces yeux miroirs illuminant le beau visage d’Antoine ! »  

 

 

Le visage illuminé d’Antoine
(Détail du tableau de Saint Antoine à ND de Marceille)

 

   Et toujours sous la signature de Léo Bourbon, j’avais relevé une constatation d’ordre sémantique et arithmétique au sujet de cette phrase de Mignault en laquelle l’auteur qui semblait évoquer un sujet qu’il connaissait particulièrement bien, aura consciemment isolé ces deux mots «, en méditation, » et cinq mots

«, au milieu de la nuit, », chaque groupe de mots étant curieusement resserré entre deux virgules. Et d’autre part, pourquoi ces deux mots « milieu de » situés précisément au milieu de la phrase, comme si ces mots devaient représenter le gond sémantique (9 mots + 9 mots) de cette dernière phrase, et pourquoi pas, le pivot du sens caché. Enfin, que signifie ce : « au milieu de la nuit » questionnais‑je ?

 

   Traditionnellement, et je ne surprendrai personne, le milieu de la nuit est théoriquement à l’heure 24 ou bien à l’heure 0, et ce sont les 12 coups de minuit qui récapitulent le passage à demi révolu du méridien depuis les 12 coups de midi.

 

    Alors nous irons droit à l’essentiel, en répondant au maximum de questions en suspend, à celles tout au moins, qui nous sont pour le moment, accessibles … et surtout nous obtiendrons quelques premiers résultats assez stupéfiants, c'est‑à‑dire, quelles sont d’après le système du codage Boudet, les dimensions exactes du triangle des trois lumières réellement prouvé et justifié …sans parler du vrai sens de sa représentation, proposée à l’origine par le peintre ! … sans oublier non plus les dimensions supposées exactes du tableau, puis enfin seront reconnues pour quasiment certaines … !

 

Les nombres sont les musiciens du ciel.

Réflexion attribuée à Pythagore, inventeur de la formule « tout est nombre », item créateur (dans le même ordre d’esprit) de la gamme chromatique des sons vibratoires des cordes pincées … tel que nous les connaissons encore aujourd’hui.

 

   Sans attendre, nous avons triangulé la formule du révérend père Gabriel Mignault selon le triangle de Pythagore 3  4  5 :

 

LE  TABLEAU  REPRESENTE  UN  MO INE,  EN MEDITATION,  AU  MILIEU  DE  LA  NU IT,  ET  PARAISSANT ECOUTER  UN  CONCERT  CELESTE.

 

18 mots contenant 89 lettres. La valeur 3 est rouge, la valeur 4 est bleue, la valeur 5 est noire. 3  4  5 : la définition même du triangle de Pythagore.

 

   AXIOME : Comme tout est nombre et que tout nombre est triangulable, toute phrase est par conséquent un nombre triangulable sur le total de ses mots ou selon le nombre de ses lettres, voire le nombre des syllabes, ou par la valeur alpha entière ou réduite de ses lettres etc., d’où une certaine supériorité arithmétique du verbe sur le nombre surtout dans le domaine des codes ! Il suffit pour cela de connaître les formules arithmétiques des triangulations et de se servir d’une calculette basique. (Reprécisées en annexe de ce chapitre 3 avec un exemple explicatif)

  

   Première remarque : Le milieu de la phrase est marqué par les deux mots : milieu de respectivement en + 9 et – 9 sur 18 mots.

 

   Quant au triangle de Pythagore, point de soucis, la triangulation est facile ! Prenez un nombre quelconque, ou plutôt, comme ici le nombre 89 puisqu’il y a  89 lettres, divisez le par 12 afin d’extraire la racine que vous multiplierez par 3, par 4, et par 5 J ! Et voila ! (Les triangulations d’or des nombres sont plus compliquées, voir en annexe où je vous livre toutes mes formules d’usage perso remises à jour, avec exemples)*****

 

89 / 12 = 7, 416666 (la racine)

Soit 7,416666 x successivement par 3  4  et par 5 :

 

Soit 22, 25 29, 66 37, 08  ( =~ 89 )

 

Le 22, 25 c’est déjà dans la phrase le O de moine.

 

Le 29, 666 (soit 22, 25 + 29, 666 = 51, 91 soit 52), c’est le U de nuit … Vérifiez !

 

   Voila les deux lettres ½ charnières de la triangulation en 3  4  5, dans les mots moine et nuit. Les charnières complètes sont donc les couples OI et UI dans MOINE et NUIT. (Nous gagnons successivement deux fois le I, puisque le système de triangulation fonctionne bien évidemment dans les deux sens de la phrase !)…Oui ? Hé bien, oui, nous avons trois voyelles qui font : OUI !

 

   Affirmatif ! … Trois voyelles non chirales, non inversables au miroir donc trois formes achevées en moine et nuit, des invariables insinuées parmi des lettres chirales inversables, et transformables ! De l’absolu, du stable, encadré par une petite nébuleuse d’évolutif ! (Pardonnez moi l’expression)

 

   Et quand le Révérend Père Mignault nous écrit : … un moine, en méditation, au milieu de la nuit, il ne pouvait mieux nous souligner l’importance du milieu de la NUIT ni celle de l’éternelle stabilité des deux entités : MOINE et NUIT.

 

   Hors cela, nous retiendrons en priorité que le Révérend Père Mignault vient de nous faire le classique clin d’œil Pythagoricien en triangulant parfaitement sa phrase et faisant apparaître les 3 voyelles composant le mot OUI ! Cela au moins, c’est clair, et il nous prévient : Une des clefs en vigueur en notre affaire est bien le triangle sacré 3  4  5 dit de Pythagore !

 

   Quant au second clin d’œil de Mignault, il est phénoménal, mais cette fois, exprimé sous une forme purement symbolique tout en amenant le même sens que le premier mais traité sous une forme arithmétique ! Nous sommes gâtés ! L’ombre de Boudet et ses complices planerait‑elle sur Notre‑Dame de Marceille ? Quelques chercheurs tel F.D. comme d’autres, avaient déjà suggéré l’affaire !

 

   Et c’est plus que probable, car nous connaissons les liens intimes existants, entre Henri Boudet et les Lazaristes de N.D. de Marceille !

 

   Ceux qui possèdent une connaissance (même minimum) du Pythagorisme aurons déjà deviné (je l’espère du moins ?), le sens de cette formule qui ne pose en fait aucun problème pour l’initié : « un concert céleste » !

 

   Les musiciens et les F.M. le savent, Pythagore et ses disciples comparaient certaines extraordinaires fonctions des nombres, telle que la proportion exceptionnelle 3 4 5 du triangle dit de Pythagore ou d’Isis, comme une manifestation purement divine, un don des dieux, une création harmonique semblable à une musique céleste concoctée pour être offerte par les dieux (ou le Dieu ?), aux quelques humains dignes de l’initiation (ou de l’illumination).

 

Belle image initiatique que ce « concert céleste » !

 

   Le concert céleste appréhendable serait alors d’une toute autre nature que d’un instrument ordinairement joué côté ciel … mais, toutefois, si cela pourtant était ?

 

   Hé bien, joué par qui, mon dieu ? Par de stupides démons hurlants et dont les traces fantomatiques sont encore lisibles sur le tableau ?

 

   Certainement non, mais en ce cas, plutôt joué par une lumineuse présence surnaturelle et amie, portée par les anges, comme il était courant de contempler en ce genre de représentations d’ermites représentés comme dérangés brusquement en leurs méditations.  

 

 

Gravure de Ribéra ‑ Saint Jérôme surpris par un concert céleste

 

    Telle la gravure d’après Jusepe de Ribera représentant un St Jérôme surpris par un concert céleste, et contenant certaines analogies intéressantes avec notre tableau d’Antoine, mais il en existe tellement d’autres !

 

   Le problème (et vous allez penser que je pinaille, mais ce sont néanmoins ce genre là de détails qui décident du sort des grandes enquêtes et ce n’est pas moi qui l’ai dit, mais Sherlock Holmes), serait qu’évoquer un concert céleste sur un sinistre bas plafond de caveau, ne vous semblerait‑il pas, sujet à caution ? … Qu’il nous sorte des diables de la terre ou du roc, certes, nous comprendrions, mais de la lumière avec des anges musiciens ? Cela ne colle pas !

 

   On compare souvent la gravure présentant saint Jérôme (de Jusepe de Ribera), au tableau d’Antoine de N.D.d.M., mais regardez attentivement l’emplacement de l’ange musicien dessiné par Ribera. Aucun rapport !

L’ange joue devant une falaise de montagne, donc la scène se passe à l’air libre !

 

   Et les anges en général sont des entités aériennes surnaturelles ! Le saint n’est pas calfeutré dans une caverne, ni en un caveau ! Rien de semblable dans le caveau refuge d’Antoine percé d’une seule ouverture, que nous apercevons nettement, et devant laquelle il est assis, car là est sa place favorite pour lire et méditer.

 

   Un caveau est un lieu souterrain fermé. On y accède par une ouverture unique (qu’on fermait en roulant la traditionnelle pierre ronde), laquelle ouverture, en notre cas bée sur un ciel ! Antoine regarde à droite, donc à l’opposé, vers le côté fermé. Et la Légende Dorée d’Antoine (voir plus bas la citation d’Anastase reprise par Voragine) évoquera le caveau (creusé dans le roc ou la terre), en lequel Antoine se réfugiait (pour échapper aux démons ! Ah, naïf Antoine ! …) … bref … Donc, le concert céleste tel qu’on le connaît chez nombre de peintres ne tient dans en cette version  d’Antoine de N.D.d.M. Mais pour nous, ce n’est pas une surprise !

 

   Résumons nous. Qu’est‑ce qui frappe quand on découvre ce grand tableau (du moins par la taille plus que par une valeur artistique fort discutable étant donné son lamentable massacre) ?

 

   Hé bien, c’est d’une part qu’Antoine retourné, observe une chose étonnante devenue invisible mais sûrement essentielle concernant le sens et le message du tableau, pense‑t‑on automatiquement  !

 

   De ce point imaginaire, au bout du regard d’Antoine, nous arrive la lumière éclairant l’ermite, détail qui ne fut pas noté par les premiers exégètes qui auscultèrent le tableau lors de la dernière décennie, lesquels crurent bon d’en négliger l’importance, mais ce phénomène ne peut échapper plus d’un centième de seconde à l’oeil exercé d’un photographe professionnel ou à celui d’un peintre familiarisé avec les analyses de la lumière ! (Je n’ai donc pas manqué de monter le tableau à deux amis photographes pro, auxquels je n’avais parlé de rien, et personnes non sensibilisées aux affaires des deux rennes, et tous deux spontanément m’ont dit la même chose que je pensais : La lumière provient d’un point précis et d’autre part, tombe verticalement sur le drapé posé sur le rocher.) 

 

   En effet, toute la lumière du tableau provient de ce point là, et nous reviendrons sur ce principe indéboulonnable et déterminant de manière plus précise et convaincante. Item nous reviendrons sur trois autres grands principes d’inspiration spirituelle représentés à l’origine par trois lumières autonomes. Je les désigne succinctement :  

 

 

Ebauche par Boudet du triangle de Pythagore de la page 279

évoquant la Trinité Père, Esprit, Fils, du Triangle des Trois Lumières

 

 

Sens originel Ouest Est du triangle des Trois lumières

 

   En haut à gauche, je voyais déjà la lumière du Cosmos, reflétée par le miroir lunaire, donc celle du dieu générique et universel, le père créateur.

 

   En bas, à gauche je voyais la modeste langue triangulaire de la flamme de la lampe à huile représentant à elle seule un de ses avatars, l’Esprit Saint éclairant le livre ouvert avec son message.

 

   Enfin en haut et à droite était la lumière fraîche, bonne et rédemptrice du divin visiteur (Lire la légende dorée d’Antoine où Jésus vient supporter et féliciter l’ermite pour son héroïque résistance aux tentations et tortures des démons) … c’était la lumière de Jésus, le fils. Tout au moins ce qu’on nous en raconte dans les écritures chrétiennes et la Légende Dorée des Saints.

 

   J’ajoute immédiatement au dossier l’extrait de cette Légende Dorée des Saints due à l’origine à Anastase, le saint qui précisément écrivit la légende dorée d’Antoine le Grand du désert, rapportée par J. de Voragine, scène qui inspira sans aucun doute au supposé Mathieu Frédeau, ou à son commanditaire, notre tableau en question : « …Alors, soudain, une lumière merveilleuse remplit le caveau, et mit en fuite tous les démons

 

 « Et alors, comprenant que c’était Jésus qui venait à son secours, le saint lui dit : « Où étais tu tout à l’heure, bon Jésus, et pourquoi n’étais tu pas ici pour me secourir et guérir mes blessures ? » « Antoine, j’étais là, mais j’attendais de voir ton combat ; et maintenant que tu as lutté avec courage, je répandrai ta gloire dans le monde entier ».

 

   Ecrit par Saint Anastase et relaté dans La Légende Dorée (1261‑1266) de Jacques de Voragine qui compila les légendes dorées des saints.

 

   A part ce passage, la totalité des écrits de St Anastase ont été rassemblés, retranscrits et édités par un monial doué d’une rare personnalité et d’une stupéfiante érudition, Dom Bernard de Montfaucon (1655 ‑ 1741), un savant Bénédictin natif de Soulatgè, canton de Mouthoumet dans le Razès (Aude) et apparenté à la famille d’Hautpoul, seigneurs de Rennes le Château, et qui forcément connaissait par cœur le tableau dont nous parlons, sans doute en sa nudité originelle … et bien évidemment était‑il le mieux placé pour tout savoir au sujet de Notre Damme de Marceille, très au delà de nos connaissances partielles dues à certains chercheurs, passant à juste titre pour d’efficaces documentalistes, merci à eux, mais parfois contestés au sujets de certaines conclusions hâtives et insuffisamment objectives, et qui ont eu sans doutes tord de négliger ce personnage incontournable qu’est D. B. de Montfaucon, comme celle d’un autre tableau de grand maître dont nous allons parler ici et fournir un début d’analyse, pour ne citer que celui là … ! Voici :

 

   Œuvre importantissime pour notre enquête, signée d’un grand peintre, Annibale Carrachi, brossée en 1598, conservée salle 37 de la National Gallery à Londres : Apparition de jésus à Saint Antoine abbé, soit Antoine Ermite, ou le Grand, ou du Désert … Nous y reviendrons en fin d’article, car il détient plusieurs bonnes clefs.

 

Le Carrachi : Jésus apparaît à Antoine Ermite abbé en son Ermitage

 

     Il s’agit bien du nôtre, Antoine, et l’entourage du saint ermite est une référence évidente au passage de la Légende Dorée que je viens de citer, laquelle inspira le prétendu Mathieu Frédeau, au point qu’on y retrouve le monstre griffu grimaçant, affolé dés l’apparition du rédempteur, motif encore très visible sur la gravure de messieurs Certain et Reynier en haut gauche de la toile, et non à droite, surplombant  l’hypothétique « lumière de jésus » placée plus à droite …  lumière indécelable sur la gravure trop approximative et schématique, d’autant que l’image est idem faussée par une perspective totalement irréaliste, un vice dont on se rendait compte dés qu’on se posait au point de positionnement du dessinateur, ce que j’avais  constaté in situ, même si les pionniers n’ont peut être pas cru bon de le faire.

 

 Monstre griffu et menaçant
(détail de la gravure de messieurs Certain et Régné)

    Exemple, à gauche, nous ne devrions pas observer toute l’échappée sur le ciel à cause de la présence occultante du relief du pilier ! C’est tout le contraire qui se passe pourtant, nous apercevons tout un bout de ciel avec la lune. Donc selon ce parti pris des dessinateurs, nous devrions entrevoir l’intégrité de l’autel de l’ermite avec ses objets !?

 

   Hé bien, ce n’est pas du tout le cas car cette partie s’y trouve à contrario occultée ! Enorme faute, donc, ou truquage. Mais ce n’est rien. Toute la partie droite du tableau est carrément sucrée, comme on dit, tout un plan du tableau a été coupé, alors que justement la perspective permettait au contraire d’en privilégier l’observation!

 

 

Détail de la gravure montrant l’énorme erreur de perspective défigurant le tableau

(détail de la gravure de messieurs Certain et Régné)

 

    En somme, ce document n’est pas du tout sérieux, ni précieux, car toutes les proportions sont fausses et les perspectives tronquées. C’est du n’importe quoi.

Par exemple, peut on croire à la position représentée du monstre ? En effet, était‑il en vérité, au milieu de la largeur, à gauche, ou à droite ? Nul pour l’instant ne saurait le dire. Sans sondages du tableau, nous n’en saurons jamais rien. Mais ces déficits de précisons dans la schématisation du tableau n’auront pas empêché une surenchère de commentaires et de prospectives, comme vous vous en doutez ! Mais comme dit l’autre, cette gravure a tout de même eu le mérite d’exister … Non fiable, certes, mais c’est à notre connaissance, le seul document ancien !

 

   Sur le Carrachi, c’est un monstre griffu à quatre doigts (cela aurait son importance !), en bas au côté d’Antoine, et de surcroît qui revêt la  forme du LION (cela a aussi son importance) cornu ! Bref … nous reviendrons là‑dessus en fin de travail quand l’heure des synthèses aura sonné …

 

   Nous allons bientôt évoquer de nouveau Anastase qui aura tellement inspiré le cryptage de Boudet !

 

   La seule apparence lumineuse de Jésus suffira à faire fuir les dernières traces d’un diabolisme encore présent fautes d’être encore actif (sur le tableau … voir le document photographique repiqué depuis un détail de la gravure originale : on voit le dernier monstre hideux et crochu qui en principe finira par être gommé par la lumière montante du rédempteur.) Hé bien ? On aura osé censurer la source de la lumière christique ? Et le but de notre travail est de comprendre les causes d’une telle profanation par des frères lazaristes, attitude qui n’a, avouons le, rien d’évident ! 

 

   Mais à supposer aussi qu’Henri Boudet nous proposerait en revanche un modèle réduit de ce triangle perdu, en sa page 279, de la ligne 1 à la ligne 20 ?

Cette hypothèse se révèrera‑t‑elle payante, ou ne serait‑ce là qu’une illusion ?

 

   Le petit triangle de Pythagore calé dans le texte de cette page 279, mesure 6  8 et 10 cm (D’unité racine = 2 qui va être multiplié par 3  4  et  5), exactement comme celui de la page 138 ! À remarquer cependant que le numéro de cette page déterminante, la plus lourdement codée du chapitre de N.D.d.M = 138 + 138 = 276 (début du chapitre la Fontaine de N.D.d.M.), auquel nombre va s’ajouter  l’expression numérique de la Trinité Sainte, le chiffre 3, la Trinité que Boudet exprime génialement page 279 en ce même triangle qui n’est qu’une  réplique à échelle 1 /10ème de celui des trois lumières, le 3, soit 138 x 2 + 3 = 279. Rien ne fonctionne dans les codes Boudet  sans une rigueur planifiée !

 

   Mais ce qu’il y a d’instructif et qui lève les derniers doutes, ce sont les points de repères textuels de ce triangle rappelant très fidèlement la signification par moi‑même prés supposée du Triangle Pythagoricien des trois Lumières !

Nous y sommes !

 

1) : « … rendre la pureté aux croyances … » : symbolisé par la lumière du père créateur, seul digne d’exiger qu’on rende la pureté aux croyances par l’injonction de ses 10 commandements … c’est en toute logique qu’il est symbolisé par la lumière rayonnant au travers du Cosmos et reflétée par le miroir de la lune vers Antoine.

 

2) : «… en éclairant les esprits … », la lumière de l’Esprit Saint, c’est la languette triangulaire de feu de la Pentecôte éclairant les esprits, symbolisée par la flamme de la lampe à huile éclairant le livre ouvert sur la Connaissance …

 

3) Et enfin la lumière du seigneur Jésus, le fils, arrivant en rédempteur et d’après Anastase, apparaissant amicalement et fort pragmatiquement à Antoine.

 

Boudet aura fidèlement reconstitué la forme géométrique en retranscrivant le message spirituel du peintre présumé M. F., ou bien comme je le pense, que le message spirituel aura été probablement soufflé à M. F. (ou à tel autre !) …  inspiré au commanditaire par la lecture de Dom Bernard de Montfaucon tout empreint de sa passion pour Anastase … ? (Ce n’est encore là qu’une hypothèse.)

 

   Les dates coïncident et Montfaucon avait 25 ans, donc était majeur, quand le présumé M. Frédeau, peintre peu prolixe, qui travailla presque exclusivement pour de rares commandes, aurait brossé son : « Saint Antoine visité par Jésus », conservé depuis à Notre Dame de Marceille et appendu deux ans après.

Si toutefois on prouvait, qu’un autre peintre connu et valeureux serait l’auteur de l’original de ce tableau, ce serait, je le pense aussi, un peintre contemporain de Mathieu Frédeau … et peut‑être plus largement encore, contemporain de Dom Bernard de Montfaucon ? Le saura‑t‑on avec certitude, un jour ?

 

   Jésus se fait reconnaître et salue Antoine (selon la Légende Dorée du futur saint)… dont la lumineuse et symbolique présence a été scrupuleusement effacée, car rien ne m’autorise à affirmer que l’image de Jésus (le rédempteur), ait été concrètement figurée par le peintre, quoique cette scène fut également peinte avec l’arrivée de Jésus magnifiquement représentée (par A. Carrachi) dont la seule présence soutenue par un trio d’anges, suffira, comme de juste, à dissiper les plus rétives créatures démoniaques !

 

   Nous supposerons donc que le peintre du tableau de Marceille, aura plus soigneusement que Carrachi, copié Anastase en sa description sommaire de la scène, en ne suggérant qu’un point projetant sa lumière merveilleuse sur le saint... En effet !  

 

 

Lumières sur saint Antoine et sur le tableau à ND de Marceille

 

   Comment expliquer autrement (et nous enfonçons le clou !), cette lumière éclairant la face, la barbe blanchâtre, les yeux délavés d’Antoine, les mains, le crâne, le genou gauche, la brisure droite du caillou sur laquelle serait suscrite la supposée signature du vrai peintre ? Comment expliquer que ces parties très éclairées n’aient pas sérieusement interpellé plus que ça les nombreux analystes du tableau, sans parler du vêtement drapé sur le rocher à droite face à Antoine qui, quant à lui, de toute évidence reçoit verticalement une forte lumière. D’un autre détail remarquable, on peut déduire à l’observation de l’éclairage de ce même rocher, que la source lumineuse serait placée légèrement à l’avant plan du tableau (Certainement sur un plan situé face avant le monstre griffu montré par la gravure, et qui sera sensé disparaître affolé par la lumière de Jésus). Antoine qui fixe cette lumière, déplace très sensiblement le regard vers le haut droit. Et l’observation de ces tâches de lumière confirme le fait que la lumière est projetée depuis une source précise, tel un « gros » point, situé exactement au bout du regard d’Antoine,.

 

   Les seules sources lumineuses encore visibles ne sont qu’une demie lune et une minuscule flamme de lampe à huile, situées au fond gauche du caveau, c'est‑à‑dire côté ouverture n’éclairant qu’un livre ouvert.

 

   Quand on sait avec quelle insistante (et rare finesse), Mignault nous certifie que la scène se déroule au milieu de la nuit … ce n’est pas pour rien ! Aucun éclairage naturel n’est donc envisageable du coté droit de la toile, mise à part cette manifestation surnaturelle et d’ordre divin portant avec elle une fascinante lumière (merveilleuse, comme le prétend Anastase).

 

   A remarquer en revanche que chez Carrachi, point de mystère, la lumière éclairant Antoine est uniquement celle du jour … Par contre chez le supposé Mathieu Frédeau, c’est l’inverse, il fait tout à fait nuit, et l’ermite contemple le côté théoriquement le plus obscur du caveau ! … Une indispensable lumière vient d’y naître ! Serait‑ce celle d’un visiteur placé en haut à droite ? Cette conclusion me paraissait indiscutable.

 

   Et qui pourrait être ce si peu mystérieux visiteur ? La réponse à cette puérile énigme est évidente : Jésus ! Elle est donnée par Saint Anastase. Cette troisième lumière achève le trigone Pythagoricien des trois lumières.

 

   Passons … Il y a bien d’autres arguments, et encore chez Boudet ! Analysons les : Non seulement Boudet nous trace un triangle de Pythagore sur sa page, mais encore il confirme immédiatement par les mots employés (12 mots en tout), que c’est bien ce qu’il voulait exprimer. Comment ? Justement par ces mots qui sont par le nombre 12 le principe même de l’extraction de la racine Pythagoricienne afin de trianguler en 3 + 4 + 5 = 12 (l’esprit du « concert céleste» !)

 

   Donc voici 3 mots : du seigneur jésus + 4 mots : en éclairant les esprits 5 mots : rendre la priorité aux croyances = 12 mots triangulés en série 3  4  5 pythagoricienne ! Cela commencerait plutôt bien … ?

 

   Mais ce n’est pas tout, car de très mauvaises langues (lol) vont encore imaginer que ce n’est là qu’un hasard ordinaire, une coïncidence, ou pire, que j’aurais forcé le choix des mots pour obtenir le compte !

 

   Et je les comprendrais volontiers, si toutefois dans le même ordre des mots, les nombres des lettres décomptées ne donnaient pas un même résultat triangulable en 3  4  5, car en général, si Boudet raconte complaisamment beaucoup de bêtises, en revanche il faut reconnaître que son travail numérique est irréprochable et fonctionne au rasoir et va toujours au bout de ses bons cryptages ! Reprenons le même ordre en nous imprégnant du sérieux de Boudet :

 

Du seigneur Jésus : 15 lettres.

En éclairant les esprits : 21 lettres.

Rendre la pureté aux croyances : 26 lettres.

15 +  2126 =  62

 

   Triangulation du 62 : 15, 4920, 666 + 25, 833 = 62, lesquels termes en arrondissant à l’unité inférieure ou supérieure par rapport au niveau 0, 5 d’unité, donnent la triangulation Pythagoricienne :

15  +  21 +  26 = 62    OK ? … c’est clair ?

 

   Fort, non ? (Et bien plus encore qu’on ne le constate à première vue !) Normal !

C’est du Boudet, tout simplement … ou bien du … ? (Secret ?)  Toute polémique sur le sujet demeure‑t‑elle par ce seul fait, irrecevable ? En réduisant :

6 + 3 + 8 = 17 !

 

17, la clef Boudétienne, l’indéfectible signature clef de R.L.C, particulièrement bien indiquée et validée par Boudet en un de ses cryptages en tape parmi les plus spectaculaires ! …enfin remarquons la pérennité de notre guide le 26 avec le résultat final, le 62, le 26 inversé. 62 et 26, le nombre sympathiques du 62 selon les Martinistes (Voir Chapitre 4). Présence du 21 et aussi du 15 (les 15 K)

 

   Voici la lumineuse piste des « tapes » d’Anastase puis d’Antoine.

(Ce que nous abrègerons à l’extrême … car à elles seules pourraient fournir la  matière d un article spécifique)

 

   Au début du paragraphe, ligne 8 débute le tape en 8 lettres et de valeur alpha 80 (Anastase = 80), en dessous du mot sanctuaire (comme par hasard ?) apparaît la lettre A de ANASTASE. Le E de ANASTASE débute à la ligne 2 de la page 279 commençant ainsi : « en éclairant les esprits (21 lettres = le Graal», position de l’Esprit Saint, la flamme de la lampe à huile.

 

   L’omniprésence du chiffre 2 pourrait nous faire penser qu’il existerait encore deux opérations à effectuer … ??

 

   Mais vous avez saisi que le thème du tableau au triangle de Pythagore amputé d’un bon tiers de sa valeur symbolique, fut inspiré d’un texte de Saint ANASTASE, et comme nous le constatons, le seul nom d’Anastase se révèle être une voie nous conduisant au triangle Pythagoricien de Boudet de la page 279.

 

   Voici l’analyse sommaire et technique du tape d’Anastase dont les 2 premières lettres sont communes avec Antoine : 

A : ligne 9 du paragraphe (et ligne 12 de la page 276)

N : ligne 19 du paragraphe (et ligne 22 de la page 276)

A : ligne 6 de la page 277.

S : ligne 12 de la page 277.

T : ligne 16 de la page 278.

A : ligne 18 de la page 278.

S : ligne 21 de la page 278.

E : ligne 2 de la page 279.

Examinons maintenant le tape du nom Antoine (en 7 lettres): 

A : ligne 9 du paragraphe (et ligne 12 de la page 276)

N : ligne 19 du paragraphe (et ligne 22 de la page 276)

T : ligne 16 de la page  278.

O : ligne 20 de la page 278.

 I : ligne 22 de la page 279.

N : ligne 3 de la page 280.

E : ligne 8 de la page 280.

(Une profonde et minutieuse analyse de ces deux tapes existe sur mon texte original portant encore des arguments favorables, mais je ne puis décemment encore ajouter 12 pages à ce déjà très long texte ; nous verrons plus tard)

Notons seulement que ANTOINE = 78 qui est une des premières clefs numérique de LVLC, chère aux Boudétiens historiques.

 

   ACTIVONS ! Et c’est bien à partir d’ici que sous aucun prétexte il ne faut perdre un instant le fil ! (Si toutefois par bonheur, il me reste encore un lecteur éveillé) … les autres, prenez donc un café Italien, c’est notre facétieux Florentin qui vous l’offre …

 

   A tous hasards, serait‑il bon de connaître la triangulation Pythagoricienne du n° de la page en question, la 279 ? Calculons la …c’est facile ! 

(279 / 12) x 3 = 69, 75

(279 / 12) x 4 = 93

(279 / 12) x 5 = 116, 25

Unités ? Proposons des cm puisque c’est le plus probable ? Nous verrons bien …Reportons nous au plan du triangle de Boudet page 279 :

Son triangle mesure comme nous l’avons vu : 6  8  10 cm. Ces nombres vont produire ceci par le 116, la clef pythagoricienne (clef modulable de 1,16  11,6  116) de Boudet. Cramponnez vous vous bien à vos sièges, ou enclenchez vos ceinture ! En effet :

6 x 116 =    696

8 x 116 =    928

10 x 1161160

Unités ? Supposons des mm ? Pourquoi pas, cela me semble le plus vraisemblable … convertissons les en cm ! 

69, 6

92, 8

116

   En ce cas, nous constatons immédiatement que les nombres de ces deux groupes de produits, celui de la triangulation du n° de page 279, et celui des mesures du triangle crypté par Boudet en cette même page 279, sont mieux  que comparables puisqu’ils sont à trois négligeables poussières près, identiques !!! Belle surprise ? Un miracle à la « source » ? Non ! Encore une fois, c’est du Boudet …

 

   Preuve mathématique et absolue selon l’abbé, que nous sommes à la bonne page, que nous avons pratiqué les bonnes opérations, enfin que nous avançons sérieusement !

 

   Oui, c’est Boudet qui affine nos esprits et qui nous envoie ce formidable signe d’encouragement à poursuivre le décryptage !

 

   C’est un clin d’œil adroit et fortement prometteur (ceci dit me fiant à ma longue expérience, nous ne sommes tout de même pas pour autant sortis de l’auberge) … Mais voyez tout de même. Il y en a pour moins que ça qui auraient crié (certainement à tord) victoire. Quant à nous, nous trouvons ceci très intéressant, mais d’une certaine banalité, car nous somme habitués aux décryptages Boudet, donc parfaitement blasés ! (lol)

 

                      69, 6 pour 69, 75 !

                      92, 8 pour 93 !

                     116  pour 116, 15 !

   

   Le total des différences sera de  ½ cm détail indécelable à un l’œil de peintre ou de photographe, même le mieux exercé, sur une composition de cette ampleur, vous en conviendrez !

 

   Toutefois (douche froide), comme dirait monsieur de la Palisse, mon anti philosophe favori, si le triangle du tableau mesurait cela, hé bien, cela reviendrait à dire que selon nos estimations les plus fines, le tableau ne mesurerait environ 210 x 152 cm. Ce qui serait fâcheux parce que franchement …

 

   Ridicule ! Haï ! Patatras ! Ben, voila, qu’est ce que je vous disais ?

Plus on avance en Boudet et plus les difficultés se profilent pour nous influencer vers un certain découragement ! Ce n’est pas le moment de craquer, me souffle mon intuition …idem, Florentin, le magnifique !

 

   Nous savons, ne serait ce que par un simple coup d’oeil que le tableau est composé à une plus vaste échelle ! Aurions nous donc échoué ? Du tout, du tout ! (Je plaisantais, vous me connaissez, vous aviez eu peur ?)

 

   En fait, nous n’avons pas encore tout à fait abouti … Patience ! La démonstration est loin d’être terminée ! Deux opérations seraient‑elles alors nécessaires, tel qu’on semblait nous le suggérer opportunément ? Hé bien, certainement ! Où est le problème ? Il n’y a pas de problème. (Ni de lézard !) Je présume que quelques uns auront peut‑être anticipé l’étrange rapport arithmétique des deux premières mesures, le :   210 et le 152

 

… les mesures non conformes précédemment amenées comme sur un plateau, par Boudet ? Hé, hé … Je vous avez prévenu, rien n’est gratuit chez Boudet, ne jetez jamais rien !

 

   Mesures fausses ? Certes ! Mais … justement, c’est du Boudet avec un grand B ! Et si l’abbé nous mène à cette erreur, c’est que ce n’en n’est pas une, mais un heureux paramètre indispensable à la démonstration !

Comme dit l’autre, pour qui a pigé le système, point d’inquiétude, on sait que c’est là que se cache la solution, car jamais Boudet ne nous paume sur du vaseux ou du n’importe quoi, pas de cloaques, chez l’abbé, ni avec ses amis codeurs, encore moins de pièges à mouches. Hé, oui … :

 

210 / 152 = 1, 38

 

1, 38 !!?? Ben voila ! Bluffant ! Revoici nos trois chiffres 1  3  et  8 !

N’oublions surtout pas qu’en notre analyse, nous sommes précisément partis de la page 138, mêmes chiffres que 1, 38 dans le même ordre, en laquelle page, Boudet nous aura concocté de si beaux indices dont je n’ai révélé intentionnellement que la moitié !!! ...

 

   Notre 1, 38 semblerait être une clef … la clef … ? La clef définitive ? (Au conditionnel et naturellement sous toutes réserve !). Tentons le coup. Fions nous à nos intuitions et à nos petites matières grises, tant qu’il nous en reste … et si proches de la raison pure ! Osons encore … facile :

 

1, 38 x 69, 6 =   96

1, 38 x 92, 8 = 128

1, 38 x 116   = 160 (160, le produit des 2 clés numériques 1, 38 et 116, et valeur de l’hypoténuse du fameux triangle recherché ?????????????????????) 

 

   Ces trois nombres 96 cm  128 cm  160 cm  sont à échelle 1 pour 16 (1/16ème) par rapport au triangle codé par Boudet en la fontaine de N.D.d.M. : 6  8 et 10 cm ! En effet :

 

6 cm x 16 =       96 cm

8 cm x 16 =     128 cm

10 cm x 16 =   160 cm

 

(Revoir la découverte de la clef 16, au chapitre dernier, avec le 17 et le 138)

 

16 pourra être encore réduit à échelle 0,1m pour 1,6 m afin d’obtenir les résultats en mètres :

 

                 0,6 m 1,6 =   0, 96 m

                 0, 8 m x 1,6 =   1, 28 m

                 1 m   x   1,6 =   1, 60 m

 

   Savourons … nous flirtons cette fois très agréablement avec le probable, puisque, au jugé, c’est possible ! Mais, est‑ce la vérité ?

 

   Au point où nous en sommes, je rappellerai aux étourdis que ces trois étonnants résultats coïncident avec les mesures du triangle de  Pythagore, celui dit du LION, logé sur le terrain, et qui avec son point G tombant comme par hasard sur la section d’or de la base, mérite paradoxalement le nom de LION D’OR !

 

Pas beau, ça ? (Voir au chapitre premier !) Tout s’enchaîne comme il se doit avec Boudet. Normal, mon petit Flo, c’est du Boudet avec un grand B !

 

Nous respectons toujours, bien entendu, l’évolution du système  ternaire :

9 + 6 + 1 + 2 + 8 + 1 + 6 = 33

 

   Et 33 / 3 = 11 qui est première des 3 signatures numériques Boudet.…

et le 1 /16 ou 0,1 /1,6, si nous agglomérons les chiffres redevient 116 qui est comme par hasard le code évolutif pythagoricien de Boudet (et de surcroît, soit 16 = P en ordre alpha, comme Pythagore) … Simples et ordinaires hasard ? Mais attention, gardons raison et tête froide et ne nous dispersons pas.

 

   Ces mesures présumées à bonne échelle du triangle de Pythagore, nous permettent de calculer conformément aux proportions repérables sur certaines photos observées sur écran d’ordinateur ce qui pourrait être la bonne mesure de la face apparente du tableau de Mathieu Frédeau. Estimation par la photo : (attention à l’erreur dite de parallaxe sur l’écran, tel le mien dont je connais les proportions déformées en hauteur, donc je puis théoriquement corriger, mais rien de certain, vraiment … !)     ~ 2, 20 m x 3 m ?

 

   Au coup d’œil, et en se basant sur les repères réguliers et mesurables du mur, (voir l’épisode au chapitre suivant), cela pourrait être vrai, une estimation semblant acceptable d’autant qu’elle est signée Boudet (et son équipe). Par expérience, j’aurais plutôt confiance. Mais comment vérifier ? Donc, rien n’est encore conclu, et je ne saurais me contenter de cette seule approximation, crédible, certes, mais je doutais encore et toujours … car, en effet, où sont donc mes preuves, se demandent les lecteurs exigeants, de conserve avec l’auteur angoissé ? Je n’étais ni rassuré ni satisfait. Comment m’en sortir ? Je ne voulais risquer sur un coup de poker raté de passer pour le nouveau loser des décodages de L.V.L.C. !

 

   D’autant que je rêvais de découvrir la formule mathématique choc, dépouillée, abrégée et indiscutable, et que je pensais codée par Boudet ou par un mathématicien inclus en son équipe, permettant de rapidement calculer très vite les dimensions du tableau et du triangle, et qu’on retiendrait facilement !

Peut‑être que tout cela n’était qu’illusion ? Pas de miracle pour les rêveurs du nombre ? …

 

   Alors, tant pis, je décidais de trancher, coup de poker pour coup de poker, de tenter le diable, et de miser sur le tapis ma réputation de chercheur (Si décalé que ça par rapport a ses collègues ?) … uniquement pour voir, et par amour du jeu … et du panache ? … Oui, quitte aussi à risquer de me ridiculiser … mais il parait que cela ne tue pas ! Alors n’hésitons plus. Quel suspens … (hé, hé …)

En fait, je ne sais pas même ce qu’elle vaut, ma réputation, et je ne crois pas que le diable en voudrait, même pour deux kopecks). En tous les cas, et quoi qu’il en soit, ne ratez surtout pas le dénouement au chapitre 4

 

Fin du chapitre III

 

 

 

Annexe

  

*Au sujet d’une réflexion de Christian Jean Philippe PIGOT...

 

·       ET  IN  BUGARACH  EGO : 15 lettres en cette locution proposée par Philippe Jean Christian Pigot, contre 14 dans la locution poussinienne des Bergers d’Arcadie : ET  IN  ARCADIA  EGO.

 

   Cette intrusion du Bugarach dans la locution latine clef philosophique et numérique de la tombe dite des Bergers n’est pas une faute, ni une fantaisie, c’est au contraire un acte extrêmement révélateur, positif et pertinent de la part de Philippe Jean Christian Pigot. En voici quelques unes des bonnes raisons :

 

   BUGARACH contient 8 lettres, un chiffre paire, donc BUGARACH  contient 4 couples de lettres. Ces dernières ont l’extraordinaire avantage de présenter (comme par hasard … !) le même début de concept que la locution pourtant rigoureusement unique et inimitable (en sa géniale globalité, parce que, à mon avis … quasiment divine ?), de la locution des Bergers d’Arcadie ET IN ARCADIA EGO *. (*Rappel : « Flash back sur le 56 en ET  IN  ARCADIA  EGO, rapporté en bas de cette page»)

 

   En effet le mot Bugarach présente 4 couples de lettres constitués d’une lettre chirale (qui s’inverse au miroir) et d’une lettre non chirales (qui ne s’inverse pas au miroir). Une telle coïncidence est rarissime, d’autant plus que les 4 couples sont dans le même ordre gauche droite (chirale gauche et symétrique droite), ce qui est pour le coup franchement exceptionnel. (Ci‑dessous, les lettres chirales sont rouges et les lettres symétriques non chirales sont  bleues). Voici donc un nom de montagne prédestiné pour le greffage d’un code … ce qui fut bien le cas.

 

Soit : BU = 2 + 21    GA = 7 + 1    RA = 18 + 1    CH = 3 + 8

 

   Soit chirales = 30 et soit symétriques = 31.

Il n’y a cependant pas d’égalité comme dans Et in Arcadia ego (56 et 56). Donc, de ce côté, pas de miracle ! Quant aux lettres paires et impaires en valeurs d’ordres alphabétiques, second miracle dans le divin cas des Bergers, pour lesquelles les totaux étaient encore égaux (56 + 56), font en BUGARACH : les  paires : 28 et les impaires : 33. Donc, nous ne retrouverons pas, ici non plus, de résultat prodigieux. Normal ! ??? … Sauf que voici  par contre le début du codage possible :

 

ET  IN  BU  GA  RA  CH  EGO !   Cependant en Bugarach, moi !

 

   Seule lapidaire et admissible traduction. Alors, s’il vous plait, surtout  pas de verbe être ni de prise en compte d’une conjugaison à un temps quelconque … puisque ici nous naviguons dans l’intemporel !

 

Le G comme GEOmétrie et G comme point GEOgraphique, n’est pas en vérité de trop en compagnie du E et du O, quoique ainsi  présenté, il semblerait casser le bel ordre en squattant le couple EO ! Intéressant !

G = 7 qui est pourtant la clef numérique de base du total 112 de Et in Arcadia ego : 112 / 7 = 16 … la grande clef 16 du Triangle des Trois Lumières !

 

Remarque très importante, si nous substituons le E par le G, comme nous le suggère GEOmétrie et GEOgraphie, le G qui deviendrait alors la lettre chirale de substitution, nous aurions finalement en total des lettres chirales :

 

                              E + N + B + G + R + C + G = 56

 

Et ! … nous rejoignons en ce cas précis le même total que sur la tombe des Bergers avec 7 lettres chirales, comme sur le tableau des Bergers ! OK ?

 

Autre remarque importante : 56 G = 49, le nombre de la clef longue du tape du Triangle des Trois lumières : La vraie langue celtique et le Cromleck de Rennes‑les‑Bains. À méditer.

 

On s’arrêtera là (prématurément !) pour aujourd’hui, car le sujet Bugarach est beaucoup trop vaste et brûlant pour être géré en un seul entrefilet d’annexe. Je repasse la patate chaude ! … à qui la voudra bien … ?

 

*Voir flash back ci‑dessous :

Flash back sur le 56 en : ET  IN  ARCADIA  EGO.

D’une part : 7 lettres dites chirales, car de formes inversables au miroir, et de valeur Alpha = 56 (8 fois 7), et d’autre part : idem, 7 lettres au dessin symétrique, non chirales, donc non inversables au miroir = item le 56, les unes comme les autres disposées en couples : une lettre chirale couplée avec une lettre non chirale … !

 

   Le plus fantastique et inattendu est que retrouvons par ailleurs ces mêmes totaux (56) pour les 7 lettres de valeurs alpha paires = 56, comme pour les 7 autres lettres de valeurs alpha impaires = item le 56, ce qui en soi représente de la part du concepteur de la formule latine, un chef d’œuvre de raccourcis doublé d’un exploit sans aucun équivalent réel ou imaginable, soit en latin ou en n’importe quelle autre langue servie par l’alphabet latin, même avec l’aide du plus performant des outils informatiques aux mains du Collège de France et de ses professeurs savantissimes et distingués… J’avais lancé ce défi lorsque j’avais publié cela il y a déjà quelques années, j’attends toujours une réponse en forme de proposition !!! … tout en sachant que probablement, elle ne viendra jamais. (Je rappelle en passant que le texte de notre intéressant message décodé au chapitre n° 2, et dont j’ai su casser le chiffre, dénonçant un « graal » occulté au Lion, fait bien … 56 lettres !)

 

**Pour en finir avec un cliché à propos du tape :

 

Il est statistiquement probable, voire certain, que nous trouverons au hasard de nos lectures des mots intéressants placés automatiquement en acrostiche sur l’ouvrage que nous lirons, quel qu’il soit, le Journal Officiel, le journal de Mickey, la Bible, l’annuaire du téléphone ou le guide Michelin, qu’importe… même les dictionnaires ! 

Nous sommes d’accord.

Les surréalistes et les dadaïstes l’avaient remarqué bien avant nous, et d’autres bien avant eux, à commencer par les grands auteurs et poètes du 19ème siècle qui pratiquèrent tous les jeux littéraires, et bien antérieurement, dés avant la Renaissance … et même très en amont !

 

C’est une des graines du concept de cryptographie.

 

   C’est pour cela que depuis une quinzaine d’année, chaque fois que le lis un nouveau livre en édition originale, comme L.V.L.C., un roman, une publication didactique ou de la poésie (cela fait pas mal d’ouvrages !), je jette un coup d’œil sur la marge de chaque page (Cela va très vite avec l’habitude), en me tenant prêt à noter les grands mots vedettes de Boudet que j’y pourrais démasquer !

Hé bien, j’ai dû ne faire que de très mauvaises pioches, car sur la masse des livres, je n’ai trouvé que deux fois le mot GRAAL (Bof … et dans le désordre !), contre 16 ou 18 dans l’ordre sur les 306 et quelques pages de LVLC, et zéro fois ALCOR contre 14 en LVLC, jamais n’y ai pas trouvé non plus N. POUSSIN ni TENIERS, encore moins XAVIER D’ORSET, ce dernier tape bien ordonné repérable à cheval sur deux pages dont les thèmes sont en accord parfait avec la pensée de l’auteur en question, comme c’est précisément le cas avec d’autres personnages sur LVLC… ni ANTOINE, ni ANASTASE, encore moins la signature A.B. H. BOUDET ne furent trouvables inscrits en ordre et en tape en mes lectures, alors qu’ils le sont clairement sur des pages choisies par l’abbé, parce qu’en situation thématique avec les noms cités, ou pour d’autres raisons (apparentes seulement) ! … pour ne parler que de ces exemples … J’en conclu donc que cette critique qu’on me fit déjà, me paraît singulièrement légère, et que donc je la désamorce préventivement car elle ne tient plus du tout la route au delà de sa seule  formulation, si toutefois on prend la peine de la vérifier correctement !

 

   En effet, on ne retrouve nulle part ailleurs (même partiellement), le répertoire spécifique à la V.L.C ! Donc, désolé, voici une idée reçue (même les grands sceptiques ont leurs idées reçues), de plus, à laquelle je tords le cou.

 

***Hors titre et hors citations, Boudet emploie :

(1) Page 99 : 3 fois Kabyle et 1 fois Kabylie.

(2) Page 100 : 1 fois Kabyle (Il cite le général Daumas : « … dans son écrit : « La Kabylie », puis : « que la Kabilie » … ».

(3) Page 101 : 2 fois Kabyle.

(4) Page 102 : 2 fois Kabyle.

(5) Page 103 : 3 fois l’abrévation Kab.

(6) Page 104 : 1 fois Kabyle  et  5 fois l’abrévation Kab.

(7) Page 105 : 1 fois Kabyle et 2 fois Kabylie et une fois l’abréviation Kab.

 

Total hors citations : 10 fois Kabyle, 3 fois Kabylie, et

 9 fois l’abrévation Kab.

 

En citation d’auteur : 1 fois Kabylie et 1 fois Kabilie !

(Statistiquement : 24 fois la lettre K, 24 étant un des nombres rémanents chez Boudet et représentant le symbole numérique de la méridienne Roseline en son intégrité terrestre

 

K  AB (abbé, ,ou Abbé boudet)… signifie‑t‑il, le fameux K d’Henri Boudet, le K, qui par le même auteur remplace si souvent le H ?

Voyons, allons jusqu’au bout de la théorie, même par l’absurde : quel rapport entre HAB et KAB ?

KAB = 14 ! Quant à HAB, qui n’a rien à envier au premier = 11 !

H. A. B = Henri Abbé Boudet ???... Supposition extrême mais bien dans l’esprit Boudétien ! Passons…

 

Retenons : H A B = 11, première signature numérique de Boudet est aussi la première clé numérique du livre !

 

K A B = 14, est la première signature et première clé numérique des Bergers d’Arcadie. (Voir le chapitre 1er de Léo Bourbon en Mémoires d’un ancien chercheur, c'est‑à‑dire, par moi‑même), et 14 est la valeur réduite de 1265, grand total des pages concernées pat le K en tape.

 

   Sans oublier, le plus important, 14 / 11 =~ 1, 272 = l’indispensable racine carrée de Pi, si souvent utilisée dans les mesures de la hauteur des TGO (Triangles Géométriques d’Or) repérables dans les cryptages géométriques de Boudet. Cela nous confirmerait certaines pistes (J’oserais dire : pistes certaines !). 

 

   Autre exemple : Le mot hache est répété 21 fois dans le livre, comme 21 fois le mot or (Le 21 pour Boudet est le nombre du Graal, ce qui le place de toute évidence parmi les clefs potentielles, et, nous le savons déjà, effectives !).

S’il avait prit fantaisie à Boudet de remplacer la première lettres H par K, dans le mot hache, nous aurions obtenu le mot virtuel Kache, soit phonétiquement : Cache … intéressant !

 

(A. Goudonnet me faisait malignement remarquer que le manche de la hache était bel et bien le symbole de l’axe fixé dans « l’oeil de la hache », et que axe se traduit de l’anglais en français par hache.)(Boudet page 293)

Je n’en déduirai rien hâtivement, mais  … ?

 

   Ainsi jonglait modestement Boudet avec ses K et nous pourrions continuer ainsi longtemps à analyser ses variations sur ce seul thème relativement prise de tête, et un peu fou, je le reconnais (dans le bon sens du terme !).

 

 

**** Petite remarque : lettres désignées de 26 en 26, soit U R A S = 21  18  1  19 

Soit enfin en réduction = 2 + 1 + 1 + 8 + 1 + 1 + 9 = 23 = 5.

 

Notons que URAS (ville Sarde, détail à ne pas négliger) existe en tape page 127 et se décline en URSA, l’ourse latine de la Grande Ourse d’ ALCOR. (Ouvrir l’œil !)

 

   Enfin, voici mes formules perso afin de trianguler avec seulement une calculette ordinaire, tous les nombres en un clin d’oeil !

 

*****Formule (réactualisée) du triangle rectangle d’or (= ½ rectangle d’or). C’est le plus banal des triangles rectangles d’or, mais dont le calcul de l’hypoténuse demeure très compliqué (formule de l’hypoténuse en rouge gras)  

 

Soit b = la base,

 

b + (b x Phi) + [b x racine carrée de (1 + Phi²)] =

4, 5201 = P = le périmètre du triangle. (Phi² = 2, 618 et

1 + Phi² = 3, 618 et racine 3, 618 = 1, 9021)

 

Exemple : Soit un nombre quelconque : 1513 = P

1513 / 4, 5201 b = base = 334, 727

b x Phi = hauteur soit 334, 727 x 1, 618 = 541, 5885

b x Ö(1+ Phi²) = hypoténuse soit 334, 727 x 1, 9021 = 636, 684

 

Vérification : 334, 727 + 541, 5885 + 636, 684 = 1513.

 

Fastoche. Pour les autres formules, c’est la même recette, mais en plus facile !

Ma formule perso du TGO (triangle géométrique d’or), soit b la base :

b + (b x racine carrée de Phi) + (b x Phi) = 3, 89 = P. (Racine carrée Phi = 1, 272)

 

Ma formule perso du triangle isocèle d’or, le Delta Lumineux, soit b la base :

b + (b x Phi) + (b x Phi) = 4, 236 = P.

 

Ma formule perso du triangle isocèle d’or, le triangle Flamboyant, soit b la base :

b + b + (b x Phi) = 3, 618 = P.

 

   L’enfance de l’art, puisqu’à la Renaissance, tous les géants de la peinture pratiquaient ces formules pour charpenter leurs compositions de tableaux, lesquels, vous vous devez d’apprendre à les repérer au premier coup d’œil ! 

 

 

Fin du chapitre III