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Ou l'histoire d'un grand Secret...

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Léo Bourbon - Rennes-le-Château Archive

Léo Bourbon, le retour...  1/4

   Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand secret

 

 

Léo Bourbon

alias Jean‑Marie Villette

 

est un chercheur à part.
Mêlant Rennes à la mythologie
et au jeu des nombres,
son discours est toujours
pertinent et ne laisse jamais indifférent. Ses exposés peuvent perturber, contrarier,
voire même agacer certains.... Normal, la construction d'un édifice ne se fait pas sans heurt. Comme pour Boudet,
il faut lire et relire
pour savourer...

 

 

Peu importe les critiques...

Après tout, n'est‑ce pas là,
la vrai raison
d'être du chercheur ?

   Je me rappelle encore notre première rencontre  improbable, il y a quelques années, à l'ombre d'un arbre planté au pied du petit bassin circulaire, en face de la Villa Béthanie. C'était l'été, et sans nous donner rendez‑vous, nos chemins s'étaient croisés au cœur du village qui nous est cher. Chacun à tour de rôle, nous nous sommes mis à échanger, l'un sur ses dernières trouvailles, l'autre sur une piste inédite et surprenante. Bien sûr, chaque chercheur a ses obsessions, ses convictions, ses motivations qui peuvent être très différentes, mais il est toujours surprenant qu'au final, après plusieurs années, des convergences apparaissent...

 

   Au fil de nos recherches non concertées, des parallèles existent ; c'est indéniable, et elles deviennent de plus en plus remarquables. C'est un fait,  la  Géométrie sacrée associée à la mythologie revisitée, et à l'étude numérologique de la Vraie Langue Celtique signée Boudet, permet à Léo Bourbon d'apporter un nouvel éclairage. Cerise sur le gâteau, le Saint Antoine de ND de Marceille est de la partie...

 

   Certains dirons que son exposé est trop technique, trop pointu, que les démonstrations sont à la limite du raisonnable, voire romanesques... Mais l'affaire de Rennes est‑elle vraiment raisonnable ? Chaque avancée dans l'énigme, chaque découverte, pousse encore plus loin l'impossible, l'improbable. Année après année, des réponses sont apportées, alors que d'autres questions naissent, plus embarrassantes, plus difficiles à combler. Il suffit d'observer comment certains détracteurs évacuent les sujets difficiles ou se réfugient derrière l'Histoire officielle et bien pensante. Certes, il est bien plus simple de discourir sur la vie insolite de Bérenger Saunière, sur son trafic de messe, ou de dénoncer quelques erreurs d'analyse, plutôt que de poser la question du pourquoi le Domaine, qui et comment ?  Pourquoi sa géométrie ? Pourquoi des peintures décalées dans l'église Marie Madeleine ? Pourquoi Boudet écrivit‑il un livre absurde qu'il distribua aux notables et aux érudits ? Pourquoi tant de coïncidences historiques, et pourquoi les plus hautes instances royales du XVIIe siècle fut‑elles si proches du Haut Razès ?

 

  C'est donc avec un grand plaisir que je publie ici la suite des études inédites de Léo Bourbon, alias Jean‑Marie Villette.... Nul doute que tout ceci me permettra de rebondir encore plus facilement... Je me tais maintenant... à toi Jean‑Marie...

 

Jean‑Pierre Garcia     

 

 

Ce récit est inédit et a été confié à RLC Archive

Toute copie totale ou partielle est interdite sans autorisation de son auteur
Copyright © RLC Archive

 

 

À la redécouverte du trigone
des trois Lumières

 

Chapitre I

Pour en finir avec une idée reçue :

« Boudet est un fou littéraire ! »  

 

Flash back sur quelques pages

du soit disant fou littéraire...

 

Pour plagier J.P.S. « Saint Plantard escroc et martyre ? »

 

Mesures du Saint Antoine de ND de Marceille : 

Ce sera donc une enquête à la Hercule Poirot 

 

« The circles of Gomer »

 

Présentation du dossier :

 

   À Notre‑Dame de Marceille, basilique de Limoux, un vaste tableau nous montre un Saint Antoine Ermite représenté à échelle humaine, main gauche sur le cœur, la droite ouverte… vers le ciel… ? Face au tableau, nous l’observons, assis à notre  gauche, en un caveau lui servant d’ermitage.

 

   Devant lui, sur la table de pierre lui servant d’autel, un grand livre ouvert surplombé d’une lampe à huile creusée dans le roc. A gauche du livre, un crâne et une croix relativement haute, enfin au dernier plan, l’ouverture du caveau donne sur un ciel nocturne nuageux laissant paraître les trois quarts d’une lune ronde.

Antoine, comme surpris en sa méditation, semble se tourner face à nous, maintient le buste et la tête légèrement penchés en arrière, fixe le regard à droite du tableau, vers l’espace le plus bitumé noir, au fond haut du caveau.

 


Le tableau Saint Antoine à ND de Marceille (Limoux)

   Que se passait‑il au bout du regard d’Antoine avant l’occultation totale du motif ? Etait‑ce l’apparition d’une menace diabolique surgissant de la roche ? Ou alors serait‑ce l’arrivée d’une sainte et réconfortante présence ? Enfin, troisième possibilité, peut on imaginer une rapide collusion entre ces deux types d’événements, l’ermite sauvé de la persécution et rassuré par une apparition surnaturelle ?

 

   Ce vaste tableau, après de nombreuses hésitations, fut attribué au petit maître Mathieu Frédeau… signature oblige gravée sur la pierre carrée ! Mais  certain ne s’en sentent pas encore assurés à cent pour cent !

 

   Quoiqu’il en soit, voici une toile qui nous promet une série de magnifiques révélations.

 

   Elle nous dévoilera (ô divine surprise), grâce au livre d’Henri Boudet et à ses judicieux mais souvent insoupçonnables codages, quelques uns de ses secrets, en des pages jugées douteuses par certains universitaires parlant  d’abscons délires d’un fou littéraire… Ceux là, ont jugé scolairement et n’ont pas tout compris des systèmes de cryptage et de codage de l’équipe Boudet, ce que je vais tenter de leur expliquer sommairement tout au cours des chapitres, car certains se vantent de leur opinion négatif, sans même l’avoir consciencieusement lu ! Car de soit disant fous, dites vous bien qu’ils sont probablement au moins quatre, les auteurs des codages, si non, une demi douzaine, dont des personnes réputées particulièrement saines d’esprit, et tous, ou presque, ont signé en « tape » sur le livre, et j’ajoute qu’ils sont tous connus des aficionados de l’affaire de Rennes !

 

   Donc, quelques gros morceaux, exemplairement codés par l’équipe Boudétienne, par exemple, des scoops, telle l’énigme du LION de Vienne en Autriche avec le « GRAAL de l’Archiduc», que nous verrons se mouler en une extraordinaire autre affaire codée, celle des mesures (au mm près) d’un des motifs des plus révélateurs, occulté par la couche de bitume du tableau d’Antoine à N.D.d.M., item les dimensions exactes (au mm près), de l’aire du tableau d’Antoine. Les dimensions, jusque là, n’avaient été qu’estimées à la « louche » près (sic) par un des tout premiers observateurs (voir chapitre n°4 avec son heureux et précieux témoignage !).

 

   Puis viendront, entre autres révélations, quelques rencontres avantageuses, dont une avec Saint Anastase, un des coauteurs de la Légende Dorée des Saints publiée par Jacques de Voragine, et plus précisément la légende de notre Antoine du désert dit l’ermite.

 

   Tout autant bien venue sera une autre surprise, car nous saluerons au passage le Bénédictin Dom Bernard de Montfaucon, connu pour être un grand érudit, le premier spécialiste du même St. Anastase, donc par extension, d’Antoine du Désert, soi même !

 

   D. B. de Monfaucon, natif de Soulatgé en Razès, était apparenté à la famille d’Hautpoul, seigneurs de Rennes le Château. Ce savant religieux fut contemporain de la genèse du tableau Antonin qui est notre sujet d’analyse, et sans doute un témoin probable de son installation en Notre‑Dame de Marceille !

On comprendrait mieux, alors, l’intérêt qu’entretint un autre savant religieux natif du Razès, l’abbé Henri Boudet, pour la basilique de ND de Marceille, et plus particulièrement sa fascination pour son tableau d’Antoine du désert, témoin l’admirable cryptage d’ordre spirituel traitant de la Trinité Sainte, et qu’il a codé dans le curieux paragraphe de L.V.L.C., réservé à la basilique, item son codage des noms d’Antoine, et d’Anastase, lequel dernier, fut le personnage auquel l’érudit B. de Montfaucon, consacrera le plus de temps et de soin !

 

   Et enfin, ô nouvelle surprise, nous constaterons que c’est bien en les écrits d’Anastase que fut probablement puisé le thème du tableau Antonin de Marceille !

Enfin nous saisirons des connivences particulièrement passionnantes avec une autre figuration du même St Antoine, celle‑ci attribuée sans risque d’erreur au célèbre Annibale Carrachi, conservée à la National Gallery de Londres !

Au chapitre V, nous apprendrons que les maîtres et les pairs du jeune Gérard Encausse, dit Papus, qui créera le mouvement Martiniste, auraient substantiellement  influencé les codeurs de La Vraie Langue Celtique, car, vous l’avez compris, l’abbé Boudet, ne fut pas le seul à avoir crypté et codé ce drôle de livre !

 

   En somme, quelques scoops et de solides hypothèses, qui vont, je l’espère, ravir beaucoup de lecteurs, en étonner d’autres, en irriter pas mal (comme d’habitude !), laisser indifférent les autres, et je le souhaiterais, motiver certains excellents rats de bibliothèques plus aptes que moi à découvrir des documents, par exemple, au sujet de Dom Bernard de Montfaucon !... Enfin j’espère que cette étude positive inspirera à nouveau, quelques chercheurs de la Boudétienne tendance, car tous minoritaires qu’ils soient, ils auront, à mon avis (… partial ? Bien sûr ! …), assurément fait un bon choix … A vous d’en juger !? 

 

   Je vous propose donc le reportage d’une assez longue histoire, avec ses parenthèses, ses circonlocutions et ses diversions, jusqu’au bouclage d’une enquête personnelle, ma foi bien vécue, au sujet du tableau Antonin qui avait d’ailleurs débutée bien avant que je ne soupçonne quelques mystères dormant sous les frustrantes occultations infligées à ce fameux tableau du Saint Antoine du désert, appendu en Notre‑Dame de Marceille.

 

   Je sais qu’une fois aboutie, ma quête n’éclairera pas automatiquement toutes les zones d’ombres concernant les réalités occultées, ni n’éclaircira tous les motifs de la genèse du tableau ! Mais en fin de compte, ce sera, je l’espère, un des épisodes marquant de l’histoire des analyses de cette énigmatique et conséquente toile.

 

   Oui, c’est la découverte d’un signe déterminant, accompagné d’autres révélations, et aussi de preuves (les bien venues !), démontrant qu’Henri Boudet, curé de Rennes les Bains, n’était pas un pion neutre dans l’affaire qui nous concerne, celle des deux Rennes, et que certains cryptages en la V.L.C. sont réellement accessibles, crédibles, puisqu’ils aboutissent sur du consistant et du substantiel, si les bonnes clefs, une fois découvertes, sont gérées par un chercheur de longue expérience !

 

   D’une pierre, deux, coups, car de cette  bonne nouvelle en découlera l’autre : La Vraie Langue Celtique, le livre farfelu de l’abbé Boudet, n’est pas le vain livre d’un fou littéraire, ou un simple objet folklorique, comme certains intellectuels, 127 ans après son édition, aimeraient encore qu’il soit considéré et définitivement rangé au rayon des rossignols avec les authentiques ouvrages d’illuminés (… dans le sens péjoratif du terme !). Ces derniers ouvrages ont existé, existent encore, et existeront toujours, passablement excessifs dans l’emphase ou particulièrement abscons en leurs thématiques retorses, et fleurirent tout particulièrement en cette fin du 19ème siècle. Tous ou presque furent édités à compte d’auteurs. On serait tenté d’ajouter : « Un de plus, avec celui de l’abbé Boudet ? ».

 

   Cependant il est bien dommage qu’en général, les précédents ne soient (à ma connaissance) ni codés ni cryptés, et que du coup ils ne représentaient que ce que les auteurs y déposèrent, les témoignages de leurs douces ou violentes lubies … mais certains de ces ouvrages témoigneraient parfois d’un talent réel, voire de génie, à en croire certains surréalistes, tel était l’opinion d’André Breton.

L’abbé Boudet et ses amis, tous des intellectuels d’une valeur non négligeable (et pour le peu qu’on en sache), aux santés mentales globalement satisfaisantes, auront trompé leur petit (et grand) monde, en créant un livre à étages et à degrés chiffrés, mais qui, aurait toutes (les fausses) apparences d’un livre pondu par un de ces habituels fous littéraires.

 

   J’irais plus loin, risquant de surprendre, voire d’interloquer quelques lecteurs inconditionnels de l’abbé Henri Boudet, car en effet, pensai‑je, il est fort regrettable que ce ne fut pas automatiquement l’abbé soi même, qui dans ce groupe de concepteurs de cryptages glissés en LVLC, assumera  les plus beaux codes, ni qui nous cryptera les plus fines révélations !

 

   Nous sommes quelques uns à avoir remarqué, par exemple, que lorsque Henri Boudet dérapait en ses assertions, au point  d’affirmer des idées indéfendables, bonnes à faire dresser les cheveux sur la tête aux lecteurs bien formatés, c’était le moment où il valait mieux, soit fermer le livre, ou bien au contraire, pour les chercheurs avertis, se concentrer comme jamais afin de ne pas laisser filer un message crypté à même le sujet très contestable, ou occulté dés la suite du texte !

 

   Je pense bien que Boudet en malicieux introverti (les pires, et je m’y connais !), n’était pas toujours sincère et aura confortablement truffé son texte d’insidieux messages, mais je pense que d’adroits codeurs parmi ses probables collaborateurs, en auront, et peut‑être à son corps défendant, sciemment rajouté, en glissant en ses chapitres de forts indices de codes chiffrés, parallèles, bien plus complexes, autrement difficiles à cerner puis à travailler ! Je me permettrai d’en citer un exemple typique, lequel, je pense ne saurait vous laisser de glace !

 

   Premier exemple de démarrage de piste (dérapage de piste ?) en un chapitre qui aurait tout l’air d’avoir été conçu par un fou littéraire ? Mais c’est que nous avons l’embarras du choix ! Alors, pourquoi pas la page 121 ?

 

   Ce n’est certes pas un choix innocent. Ce nombre nous rappelle quelque chose…. La longueur du tableau des Bergers d’Arcadie (121 x 85) !

 

   Et bien plus intéressant encore, il est la signature alphabétique d’HENRI  BOUDET (8 + 5 + 14 + 18 + 9 + 2 + 15 + 21 + 4 + 5 + 20 = 121 !).

 

   Et vous remarquerez comme moi, qu’en cette page, comme sur les voisines, il aura accumulé des perles dignes d’un « fou littéraire »… afin d’honorer sa belle signature (lol) ?!

 

   Exemple, quand l’abbé affirme, page 121, sans rire, qu’en Février se produit sous l’effet de la chaleur une débâcle des glaces hivernales permettant de naviguer… mais, où donc cela se passe ? … Au delà du cercle Polaire ? Hé bien non, nous sommes sur les doux rivages du Pont‑Euxin, autrement dit sur la mer Noire, une des mers, avec la Méditerranée, parmi les plus tièdes d’Europe ! Il est à juste titre incroyable que cette assertion provienne d’un homme instruit en géographie et soi même habitant aux confins du bassin méditerranéen avec un climat plutôt clément en Février quand les amandiers sont en fleurs sous un beau ciel bleu profond.

 

   Ou encore, on se laisse raconter, cela dans la même page, que les très anciens Basques étaient régulièrement agités par le frénétique désir de passer la herse au mois de Juin, sur les champs (de blé ?), quand on est un prêtre d’origine rurale, sachant fort bien qu’un Juin il est bien trop tard (ou beaucoup trop tôt !) pour herser, puisque dans le midi, comme sur les rives du Pont‑Euxin, le blé a déjà presque atteint sa maturité ! De surcroît, que penser, quand nous constatons que les noms des mois précédents, traduits en langue basque, le même abbé, concèdera pour Avril et Mai, que le blé forme déjà ses épis !

   Par conséquent, comme à son habitude, l’abbé nous signalera toujours quelque part qu’il est conscient, donc qu’il n’est ni fou ni sot, quoique maints lecteurs (ou pire, des non lecteurs, ou de lecteurs qui auront fait semblant !), l’auront affirmé parce que c’est tellement commode de se débarrasser ainsi d’un revers de main d’un problème gênant, pour seule raison qu’on en a un tantinet la trouille puisqu’on ne le comprend pas, ou qu’on ne le maîtrise pas. Voici un réflexe primaire peu valorisant pour un être civilisé, et encore moins pour un intellectuel !

 

   L’abbé ? À peine pervers, mais en quel but, puisque l’auteur s’excuse assez souvent (clairement ou implicitement), en ses lignes précédentes de son prochain désaccord avec le sens commun, ce qui ressemble à un déni préventif !  Comme il dénie préventivement page 114 l’énormité qu’il va pourtant nous peaufiner page 115 au sujet des rames de papiers dévorées par les écrivains des antiques tribus Basques ! Donc, c’est clair, il nous prévient : « Attention, la prochaine énormité est consciente, tentez d’analyser la forêt occultée par mes épouvantails factices. »

 

   Pensez ! … les Basques anciens régulièrement démangés par l’envie de dévorer des rames de papier (!!) afin de satisfaire à leur propension à écrire sur des quantités irraisonnables de feuilles ! … alors que le papier n’était pas encore inventé en occident ni en Moyen Orient, loin s’en faut, et que les lettrés en les tribus d’antan ne se bousculaient pas encore à la porte des librairies papeteries tabac ! On rêve ? Et nos doctes érudits de hurler comme un seul loup, au fou ! Et bien, non, Boudet nous a signifié précédemment qu’il croit bien que son histoire n’est en vérité, que billevesée ! Alors, à quoi servent ces circonlocutions retorses et cent fois réitérées, si ce n’est (mais ce n’est qu’un faux semblant), entre autres facéties, de prouver par l’absurde que certains mots anglais seraient des locutions rescapés de l’antique langue celtiques soufflée par Dieu soi même à Noé, lui même ? … et auxquels, Boudet ne croyait pas beaucoup plus que ça … pas spécialement à cent pour cent … vous voyez ce que je veux dire ? Encore une bêtise d’une vertigineuse  énormité dont on ne comprend pas spontanément l’utilité, ni la finesse ! 

 

   Vous croyez qu’il n’est pas pensable de faire plus fort et incohérent ? Vous avez raison. Mais pas du tout pour l’abbé !

 

   Des dizaines de « folies » pires encore, sont constatables de part son livre. Elles ne sauraient en aucun cas avoir été sincères chez ce pittoresque auteur, sauf s’il eut été le pire des cancres ! … Loin d’être le cas pour cet excellent honnête homme de curé qui était avantageusement connu, bien estimé par ses supérieurs hiérarchiques et par ses collègues, comme par ses ouailles, licencié d’anglais, un pionnier de la photographie, linguiste amateur mais distingué, bref, un homme cultivé, curieux des sciences, archéologue à ses heures et membre de la Société Savante de Carcassonne. Il était bien aimé en ce gros village de R.L.B. représentant le reflet de la société active provinciale de l’époque, plus un apport constant de curistes venant prendre les bains de Rennes !

Alors que signifie ?

 

   Facile à dire que le curé n’était qu’un fumiste et de mépriser son livre comme un inepte cornet à surprises, comme ce fut le cas depuis sa parution, sauf chez quelques personnes dont les témoignages furent plutôt positifs et admiratifs, très rares, faut l’avouer, donnant en sa faveur, comme des exceptions confirmant la règle … certainement, eux aussi des idiots ou des fous ? Hé bien, pas du tout… voila bien le mystère.

 

   Je pense profondément que c’est celui qui ignorera le livre, ou pire, qui refusera de l’ouvrir, qui risque, un jour, de passer pour un sacré demeuré !

 

   Un auteur qui à un tel point, prend soin de nous interloquer (en nous prévenant, au premier, voire au second ou troisième degré, qu’il exagère !), n’est pas forcément un bipolaire constamment en crise, mais un artisan hors normes qui nous construit une originale stratégie, qui par la suite du livre, deviendra un système de plus en plus raffiné, ludique, mais à prendre en considération et qui en se développant deviendra un fait incontournable, à prendre cette fois très au sérieux, qui va frôler des sommets, non pas de la bêtise, mais du sublime, si toutefois on est apte à saisir les infos, et enfin si on n’a pas raté le train des bonnes références ! Mais il n’est jamais trop tard pour le prendre en marche. Et vous comprendrez vite ô combien la machine qu’il fabrique, l’abbé, est dévorante et sélective pour les curieux (que nous sommes) ! Beaucoup d’appelés … élus, combien ? … Certainement, un nombre dérisoire … ? Par contre, les égarés ? Hé bien, peu charitable pour eux, nous estimerons qu’il sont innombrables victimes ! Voyons, ferons‑nous partie, nous aussi, de la charrette ? Hum … Ne faisons toutefois, pas trop les malins !

 

   Revenons sur nos textes. Signalons au passage, que pour les habitués il sera loisible de remarquer que Boudet nous prépare un grand show à propos du hersage, puisque déjà il nous présente préventivement la herse deux fois page 120 (to harrow, herser), dés le mois de Janvier où le mauvais temps nuit (sic) au hersage, mais avant cela, avec nos herseurs Basques fermant les yeux sur de vulgaires métaux précieux exhumés par le grattage de la herse !

 

   Savoureuse invraisemblance (lignes 10 à 18). Aucune cupidité, ni la moindre curiosité apparente (totalement refoulée ?), chez ces très pauvres, mais tellement vertueux paysans Basques ?

 

Tous des petits saints ? Que se passe‑t‑il dans la tête de Boudet ?

 

« Ils préféraient d’ailleurs les productions du sol aux métaux précieux existant abondamment dans leur pays, puisqu’ils fermaient les yeux au lieu de les ouvrir avidement, lorsqu’en hersant les champs, leurs regards était frappés par l’éclat de « l’argent, cilharra » que leur travail amenait à la surface de la terre cultivée, ‑ to seel, fermer les yeux, ‑ to harrow, herser ‑ . »

   Comme dit malicieusement mon petit neveu Florentin : « Ces gens sont des gens à problèmes, car non seulement ils sont impatients de passer la herse précisément quand il ne le faut pas, mais encore ils ferment les yeux devant les richesses exhumées par les labours et que le ciel leur envoie. Ou alors avaient‑ils déjà lu « Le laboureur et ses enfants » du génial La Fontaine ?!» … Pas si sot que ça, mon petit Florentin ?

 

   Voici ma relecture (toutefois, sous réserves… car je ne suis pas La Fontaine ! ?)Boudet semblerait nous prévenir que des promesses de trésors (probablement, de toutes natures, matériels, spirituels … autres ?), symbolisés et annoncés par les nombreuses matières exhumées hors sol (hors texte ?) sous l’effet de nos virtuels socs de charrues ou griffes de herseurs (soit de nos insidieuses fouilles et analyses systématiques de textes ?), actionnés sur la glèbe des champs (sur le terreau textuel des chapitres, des mots et des lettres ?), parsemés de prometteuses pépites émaillant de leurs éclats, les sillons linéaires (les lignes du texte parsemées d’indices et de brillantes indications ?) de l’abbé 

 

   En vérité, nous exhumons des indices de vrais trésors (en tous les sens imaginables !), que l’abbé s’apprête à sérieusement nous coder avec tous leurs sens profonds !  … Ce n’est qu’un début négligeable, montrant la voie vers un niveau supérieur par la méthode analytique d’un sens proposé, souvent même absurde, ou d’une géométrie occultée, ou d’une formule arithmétique, idem enfouie et par notre bonne lecture, exhumée … C’est cette connaissance rendue à notre portée si nous consentons à les recueillir et que nous allons chercher à approfondir dans les prochains chapitres.

 

   En résumé, Boudet insiste sur le fait que les premières scories repérées ne sont que bagatelles et amusettes par rapport aux grandes révélations promises par la patiente et une profonde culture … et qu’à la limite, il serait vertueux de ne pas nous attacher aux évidentes scories, toutes séduisantes qu’elles soient  !!!

 

   Pour le moment,, nous n’allons pas avoir le temps d’aller explorer aussi loin et profond que nous en aurions envie, mis à part la recherche fouillée du fameux triangle que je nomme Trigone des Trois Lumières.

 

   Enfin, il faut se souvenir de la parabole du grain de blé qu’il  faut fouler et tuer à la veille de l’hiver, afin qu’il ressuscite avec les beaux jours en produisant de lourds épis farineux bons à faire le pain (le pain, une entité consistante et nourrissante, si toutefois nous sommes capables d’arriver au bout du processus… et… si nous le méritons ?)

 

   Ne pas perdre de vue que le catholicisme du 19ème siècle, avec ses avatars, est toujours une philosophie de la culpabilité, de la rédemption, du mérite et de la résurrection, et c’est à Dieu (ou à Jésus ?) à qu’il revient finalement d’en juger et de nous juger … à moins de passer par un saint intercesseur, ou bien, plus pragmatiquement, par un des représentants de Dieu sur terre, ou encore, un de ses alliés politiques, tel un roi ou un empereur de droit divin, voire un juge assermenté siégeant entre le crucifix et le portrait du souverain absolu, sans cesse hésitant entre l’élargissement et la pendaison !

 

   Revenons à ces insolites pages des mois de l’année traduits en basque, les 120, 121 et 122. (Total des chiffres = 12, comme les 12 mois, Boudet fonctionne ainsi …)

 

   Dés Janvier, l’abbé nous prévient que nos Basques ne vont pas tarder à s’agiter et à manier la herse, sur le blé en herbe, et en ce cas, dés Juin sur un blé probablement  déjà en épis (!!!)

 

   Dans ce délicat passage de la herse soit disant frénétiquement activée par les paysans basques au mois de Juin, Boudet écrit ceci :

 

« Juin, Erearoa. » S’agiter pour passer la herse dans les champs – to hare, s’agiter, ‑ to harrow, passer la herse ‑. »

 

Je vais essayer d’éclairer … tant pis si je ne convaincs pas, je me rattraperai à la prochaine cession de …  Novembre ?

 

   Car c’est en effet à mi Novembre (nom cité dans la liste des mois, traduite en langue Basque, au revers de la page, donc page 122), que d’indispensables hersages sont pratiqués sous les climats doux du Sud Ouest ou Sud Est de la France, sur les semis de blé. Tiens, tiens … ? Une ouverture ? … Peut‑être, mais en tous cas se passant, remarquez le bien, sous le signe astrologique du Sagittaire (Hé, hé ?).

 

   On passe la herse pour recouvrir les grains de semences de blé (sacré pour un bon chrétien !), qui germeront et patienteront, en herbe, sans geler, jusqu’à la fin de l’hiver. Alors pourquoi notre ami Boudet, nous conseille‑t‑il un hersage à contre temps ?

 

   Boudet pratiquait familièrement ce genre de distorsions et ne persévère‑t‑il pas en cette même page en confondant sciemment l’Est avec le Nord extrême dans le cas des glaces obstruant le Pont‑Euxin ?

 

   Et nous verrons bientôt qu’il va enfoncer le clou en réitérant ce schémas d’un dérapage d’un quart de cercle géographique, suggérant le quart nord de la coupe de la sphère terrestre selon un méridien, rappel (si on le veut ?), du fameux quart du méridien qui servit (théoriquement !) à la discutable première définition (Un effet d’annonce pseudo scientifique !) du mètre mesure, le soit disant dix millionième du quart du méridien ?! 

 

   Je conçois que si je commence à parler de cette façon, je ne vais pas tarder à me faire prendre moi aussi, pour un émule du fou littéraire qu’est, dit on, Boudet, et passer pour un doux poète, comme on dit (ce qui est pour moi, mais cela reste entre nous, un sacré compliment !) ! Hé bien, je prends le risque par ce que je sais (tout comme l’abbé) ce que je dis avec cette affaire essentielle de mètre mesure (alors que Boudet, pudiquement code plusieurs fois le mètre mesure, ce qui n’a rien d’extraordinaire, mais aussi comme l’a fait Poussin, ce qui semble déjà extraordinaire à tel point que certains esprits légèrement attardés, le pense  impossible … et pourtant, il l’a fait, et le plus fort de trois manières différentes et plus convaincantes les unes que les autres), qui n’est pas du tout ce qu’on en dit encore en France en milieux « autorisés », comme disait Coluche, et pour cause !

 

   Combien mesurait le méridien 0 à quelques kilomètres prés ? Nul ne pouvait l’estimer à 50 ou 250 km, 500 km prés, voir plus vaguement encore, lorsqu’on a inventé la première définition du mètre mesure ! … Beau canular para scientifique que ce fut à une époque où nul ne pouvait vérifier sérieusement avant plusieurs siècles … Boudet n’est pas le seul homme savant à avoir énormément menti pour une bonne cause, croyez le bien ! 

 

   Le début du codage du mètre, mesure idéale théorique, qui n’était un secret pour personne de bien informé depuis l’Antiquité (selon les chercheurs contemporains des grandes universités américaines qui ne sont pas tous que des zozos, comme ont dit), calculé selon les valeurs invariables de l’univers connu, Pi, Phi, le rapport d’Osiris (voir les formules et démonstrations que je présente en un prochain chapitre), est une très vieille histoire se trouvant codée à même le tableau des Bergers d’Arcadie, et recodé naturellement par Boudet et ses amis, que savaient aussi de quoi ils parlaient. Sacrée belle affaire, mais qui en a réellement conscience ?

 

Je donne à ce sujet quelques exemples du calcul du mètre mesure, au chapitre III à l’aide de Pi, Phi et 1,2 le rapport d’Osiris,

 

rapport d’Osiris = Pi / Phi²

 

tel que le propose Poussin en l’architecture de la composition des Bergers d’Arcadie seconde version

 

   Mais la conscience n’est rien s’il n’en découle pas automatiquement la démonstration rationnelle et convaincante ! Tout le reste n’est que littérature, comme, je ne sais pourquoi, on dit couramment, cela au détriment de la littérature, pourquoi donc ?!

 

Que signifie le nombre 121 ?

 

   Le numéro 121, je le confirme, est bien le nombre correspondant à la seconde signature numérique d’Henri Boudet sur ses trois signatures clefs usuelles

(11   121  et 116)

 

   L’abbé contre signe deux fois le 121 sur sa page 121 =  soit le total de 242 jours évoqués en sa liste de mois cités sur cette même page si l’on prête 28 jours à Février (vérifiez !), manière élégante de nous valider l’énoncé du problème qu’il nous propose aimablement de résoudre ! Le voici redevenant rigoureux (en son système), ce qui nous prévient que nous n’avons sans doute pas affaire à un leurre, pas plus qu’à une gratuite plaisanterie.

La gratuité n’existe pas chez Boudet.

 

   Seulement pour les très curieux, j’ajouterais que du F de Février au S de Septembre sont exactement 121 mm sur édition originale et fac‑similé. Simple hasard, me dira‑t‑on … Ouais ? … A bon ? Très bien. À cela je répondrai que ce n’est pas du tout certain, car ce genre de très fines coïncidences fleurissent en ce livre comme marguerites en Mai, et quand on compte près de cent cinquante cas analogues et utiles, repérés pour le moment sur 306 pages, comment parler de hasard alors qu’on est en présence d’un système particulièrement bien huilé et confortablement nourri ?

 

   Boudet nous signale en ligne 18, au niveau de Juin qui est le mois pivot de l’année avec le solstice d’été tombant aux trois quarts du mois révolu, que les paysans songent à s’agiter ??? (Faut‑il entendre qu’ils n’aspirent qu’à rentrer

dans la période du premier décan du signe du « Sagittaire » afin de sortir la herse, ce qui serait beaucoup plus normal, et de herser la semence nouvelle, comme cela se pratique couramment ?

 

   Le signe du sagittaire commençant en mi Novembre ! … Réfléchissons … ! … car c’est bien là, entre les deux mots, s’agiter et Novembre (page suivante), où débute le  signe du sagittaire, que viendra s’intercaler un codage importantissime : JASON et son voyage au travers du Pont‑Euxin, vers la Colchide où il va conquérir la Toison d’or !!!

   Ne serait‑ce là que de l’excellent Boudet avec sa soit disant langue des oiseaux ?!

 

   Depuis le temps qu’on nous le serine, hé bien, en voila un sacré bel exemple ! La langue des oiseaux fonctionne souvent au second ou au troisième degré. Ici, nous avons affaire à un second degré hyper classique, phonétiquement : sagiter pour sagitère … limite premier degré si on prononce le R de s’agiter, me souffle mon infatigable petit neveu. Voyez plutôt le cheminement bien contrôlé de Boudet :

 

Depuis Juin révolu avec son solstice d’été en fin de mois, que  se sera‑t‑il alors passé ? Voir page 121 avec la page suivante, la page 122 :

 

Juillet, Août, Septembre, Octobre, Novembre … stop ! Nous y sommes ! 

Nous lisons en acrostiche (acrostiche : traduit par le vocable tape, mot anglais, par Boudet, et Dieu sait que nous reparlerons à loisir des généreux tapes Boudétiens … ne cherchez pas tape sur le dictionnaire de la langue Celtique d’André Goudonnet, ce mot est codé et cité de nombreuses fois, justement en tape !).

 

Nous lirons : J  A  S  O  N.

   Que vient faire le mythique Jason en cette galère, et que va faire JASON ?

Hé bien, nous le savons, il va s’embarquer sur l’ARGO (le rapide) et va traverser les mers grecques, et le Pont‑Euxin en toute sa longueur, c'est‑à‑dire la mer Noire, jusqu’à la Colchide, avec ses compagnons, les Argonautes, tous partis à la conquête de la TOISON D’OR !

 

   Donc, Jason n’est pas parti seul ! La tradition n’est pas claire quant au nombre de personnes à son bord, pas à une unité près, mais allez donc rechercher des témoins parmi les survivants pour peaufiner l’enquête … ? … une des versions prétend qu’il y avait 50 hommes d’équipage et soldats d’élite + Jason + une ou deux femmes, c’est selon les sources, donc en tout probablement environ au maximum, 53 personnes.

Vérifions :

 

Jason suivant le tape, embarque en Juillet.

La page débute en Février. Donc Février, Mars, Avril, Mai, Juin, Juillet : = F + M + A + M + J + J =  6 + 13 + 1 + 13 + 10 + 10 = 53.

 

C.Q.F.D.

 

Pour Boudet, ils seraient bien 53 ! C’est du Boudet, et c’est du gâteau, car chaque détail signifie … Mais, nous sommes prévenu, tout ceci ne sont que préludes à d’autres entités de plus grande valeur et plus révélatrices … « Mais enfin, même les yeux fermés sur la suite assurément sublime, c’est déjà vachement intéressant ! », m’assène Florentin, un gamin bien éveillé pour son âge … (lol)

 

Maintenant, que lit‑on, ligne n° 1, de cette page 121 ? Je cite Boudet :

 « Février, Otsaïla. » La chaleur est suffisante pour déterminer la débâcle des glaces des côtes du Pont‑Euxin et permet de mettre la voile ‑. »

 

   Hé ! hé ! Donc Jason attendit une prétendue débâcle des glaces qui n’a jamais existée sous ces latitudes au niveau de la mer (Traduction provisoire : le très prosaïque et universel  printemps), libérant soit disant la navigation sur le Pont‑Euxin ( ?!) avant de partir en conquête de la Toison d’Or !? … vous commencez à comprendre qu’il faut chercher les glaces ailleurs, et que le cheminement du récit ne manquera pas d’humour, ni de fantaisie ou de malice de la part de l’auteur ? On n’est pas là pour faire de l’académisme. Boudet nous invente une série de jeux ludiques pour personnes possédant non seulement de l’humour, mais aussi un tantinet de perversion intellectuelle, le sens du second et du troisième degré, une grande agilité d’esprit et le goût des découvertes. Il parle aux grands intuitifs capables de percuter sur des messages cryptés, en ne sollicitant que l’intelligence globale de l’individu, capable de capter la solution des énigmes, en deçà de sa culture, au‑delà  de son formatage scolaire ou universitaire, ... Bref, un sacré jeu.

 

   Il est évident qu’il est totalement absurde de déclarer qu’il faut attendre la débâcle des glaces sur une mer dite chaude ! Boudet n’ignorant point la géographie était parfaitement conscient de la stupidité de son assertion, et ainsi il nous éveille brutalement aux propositions de codages contenus en cette page … comme il en existe des dizaines d’autres ! Plusieurs chapitres seraient nécessaires, ne serait‑ce que pour résumer celles que j’ai su discerner … sans compter les autres à venir … Ce ne se sont pas des affaires anecdotiques, et de surcroît, elles concernent directement notre affaire des deux Rennes … à part ça, c’est comme toutes les évidences, chacun est libre de les nier ou de les accepter… le plus facile étant de tout nier en bloc, comme ça on est tranquille, et on dort mieux.

 

   Donc, il ne faudrait, pour les curieux, sous aucun prétexte négliger cette histoire saugrenue de débâcles des glaces évoquant le Nord extrême au printemps …, nous allons y revenir !

 

   Poursuivons : Boudet nous fait voyager JASON en :

Juillet 31 jours + Août 31 j. + Septembre 30 J. + Octobre 31 J. + Novembre 30 J. = 153 jours, le nombre biblique, évangélique, mythique et symbolique, la valeur secrète du 17, signature, et une des clefs majeures de R.L.C.

 

153 jours = 5 mois… la mythologie raconte que la navigation ponctuée d’incidents et d’aventures, dura avec l’Argo … traduction : le rapide ?! …, plusieurs mois, en prenant garde de ne pas en préciser le nombre. Donc l’estimer à 5 mois, serait raisonnable. 

 

   Vérification : De notre côté, voguons pour voir, comme au poker, vers la page 153 du Boudet. Vous y êtes … ? … puisque c’est aussi là que Jason nous envoie, sous la direction de Boudet qui a pris temporairement le poste de capitaine de bord ?

 

   La page 153 fait 26 lignes, ce qui est exceptionnel, (l’énorme majorité des pages font 28 lignes, maxi 29), 26, nombre que je sais être important pour Boudet, qui est pour commencer, le nombre de l’alphabet et tout ce que cela véhicule comme symboles, entre l’Alpha et l’Oméga … que nous allons redécouvrir sans tarder à Notre‑Dame de Marceille et dans nos prochains décryptages. 26 / 2 = 13 (le M), autre nombre sensible, pour Boudet, représentant jésus vivant parmi les apôtres … et que lit on ?

 

Voici l’intégrale de la ligne 13 : « des choses dignes de fixer l’attention. »

   Hé bien, faute de détails, nous voila prévenus de leurs importances !

Par ailleurs on peut facilement constater que le ER de FIXER se trouve être au point de section d’or de la ligne en mesures millimétrées comme d’après le décompte des lettres (amusez vous !) et que le ER de FIXER se trouve être le milieu absolu de la page 153.

 

   Et enfin, pour les spécialistes avertis, la ligne du milieu, la 13, fait 6 mots.

13 x 6 = 78, la fameuse clef guide Boudétienne découverte par A. Goudonnet, et infiltrée en tous les nœuds charnières des importants codages.

 

   Et si nous lisons le mot crypté en « tape » (voir l’explication plus bas en ce long chapitre, signifie : dans la marge en acrostiche), nous lisons : G R A A L. (ce n’est pas tout à fait  rien, voir explications plus loin … Je dirais même que ça fait beaucoup … Et pensez bien que je ne vous dis que partiellement les choses …  frustrant, non ?)

 

(Lignes 1 G, 9 : R, 15 : A, 21 : A, 22 : L.)

1 + 9 + 1 + 5 + 2 + 1 + 2 + 2 = 23. Dans le jargon symboliste de Boudet, le 23 représente le sang de Jésus versé sur la croix … (ER = 23). Le nombre symbolique du GRAAL étant pour Boudet le 21.

   Attention, Boudet n’aura de cesse que de comparer, et de mettre en parallèle (jusqu’à parfois  confondre complaisamment), les deux grandes quêtes, celle de la Toison d’Or (aboutie) de la mythologie Grecque, et celle du Graal (non encore aboutie, à ce qu’on en sache), de la mythologie Celto Chrétienne ! Encore une fois, n’est‑ce pas curieux, pourquoi cela ? On finit par en comprendre la raison, mais pour ce faire il faut du temps et de la patience ! Cela se mérite. Cela se gagne. On ne transmet pas directement l’initiation. On s’arrange à ce que candidat à l’initiation découvre de lui‑même, grâce aux indices et conseils distribués par le maître ou par ceux qui savent partiellement … (je ne plaisante que partiellement … je ne suis pas à classer dans la catégorie des maîtres, mais cela vous le saviez !!!)


Jason et la Toison d'or

    Par ailleurs, est‑il indifférent de savoir que la période du signe du Sagittaire est du 23 Novembre au 21 Décembre ? (23 est pour Boudet le symbole numérique du sang de jésus répandu sur la croix et le 21, le nombre symbole du GRAAL)

L’arrivée de JASON et de sa quête en Colchide coïncide donc avec l’arrivée du signe du Sagittaire !

 

   Et, que faisait‑on à cette époque de l’année au pays Basque ?

C’est l’époque idéale pour les semis de blé en zone côtière et méridionale, donc en pays Basque, précisément avant mi Novembre, et le hersage se fait juste après le tallage, exactement comme Novembre, passe avec le premier décan du signe du Sagittaire. Ainsi, obtiendrons nous du blé mûr vers le solstice de Juin prochain ! Tout baigne.

 

   Commencez vous à saisir les très jolis coups que nous prépare le père Boudet ? Magnifique ! Un régal. Depuis le temps qu’on nous dit que Boudet avait propension à inverser, les chiffres, les propositions, les simples historiettes ou amusettes … élémentaire, mon vieux tonton gâteau, me commente mon indiscret petit neveu. (Florentin, il est charmant, mais, comme son oncle, faites attention, il sait être très peau de vache à ses heures, et ne mâche pas ses mots, même au second degré !) 

 

   Tous revient en l’ordre naturel des choses, et dans le seul but de rebondir en nous codant encore, à partir de ce résultat, une nouvelle énigme planant à un degré supérieur à la première et que nous venons de commencer à résoudre.

 

   Boudet, un fou ? Hé, hé, seul quelqu’un de très mauvaise foi, ou de grands paresseux qui ne l’ont pas voulu lire consciencieusement, peuvent penser sérieusement que Boudet est un fada !

 

   Suffit de savoir déchiffrer un texte, je veux dire se donner la peine de lire la partition, comme le faisait naturellement Bizet ou Ravel (excusez moi du peu), en entendant mentalement l’ensemble de l’orchestration … Mais faut‑il avoir de l’oreille et du talent …, ou de la « miragination » pour les métiers de l’œil et de l’intellect !

 

   Ainsi Boudet nous informe gentiment que les germes d’un cryptage important venaient d’être consciencieusement recouverts, protégées (occultées), par les près « hersages » Boudétiens, en vue d’une bonne récolte (en quel ordre de futur ?). Débrouillons nous avec cette notion de promesse concernant un futur.

 

Car, soyons de bonne foi … si l’on réfléchissait bien …

 

Supposons que nous passions la herse sur le blé mûr en juin (Un acte fou ? … Pas si sûr !), qu’en découlera‑t‑il ?

 

   La récolte de l’année sera certes compromise, mais par ce hersage intempestif, le champ, du même coup, va se retrouver automatiquement réensemencé de blé nouveau, de surcroît, et pour cause, fort bien hersé … ! Mais que signifie cette façon d’agir, ou de seulement suggérer cet acte violent et choquant ? …voire, et pourquoi pas : S’adonner à un rite sacrificiel résolument christique … Mort et résurrection. Qu’on le veuille ou non, cela y ressemblerait terriblement !?

 

   Bon, j’ai souvent observé les champs moissonnés puis abandonnés en friche, donner une seconde petite récolte, avec seulement les généreuses traces de grains égarés lors de la dernière moisson, ou, comme Boudet nous le suggère, on peut imaginer la totalité des grains sacrifiés, avec, ou sans, nouvel hersage, et germeront les grains épargnés par les oiseaux* prédateurs !

Boudet pourrait donc nous signifier encore une fois, que c’est cette seconde et précieuse seconde récolte qu’il nous faudra prendre en compte en appliquant symboliquement un analogue système de décodage ! … Tout semble transcendé après la, ou les résurrections ! (Facile à dire ?)

 

 * Il y a la langue des oiseaux, mais aussi dans le même ordre d’idée, il y aussi à prendre en compte le naturel réensemencement par les oiseaux et leurs déjections, le guano, le meilleur des engrais : « Le calembour est la fiente de l’esprit » Mot célèbre de Victor Hugo. C’est indiscutablement sur le guano que poussent et s’épanouissent les plus belles fleurs et les plus juteux fruits de l’esprit (même l’Esprit Saint), si toutefois, les oiseaux nous enrobent les plus beaux grains de leur meilleur guano !!!! Conclusion, le calembour fienteux est souvent le meilleur ensemencement naturel de l’esprit !… Bel exemple définissant du coup le rôle de la langue des oiseaux chez Hugo qui aimait avec ses amis, la pratiquer … et n’ayez plus honte de vos foireux calembours, même dans les salons dorés parisiens, ou ailleurs !

 

   (Note de l’auteur : le réensemencement naturel n’est malheureusement plus efficace, ni même souhaitable avec les semences modernes, les variétés fabriquées par des sociétés scélérates qui vont organiser puis gérer nos futures famines, les hybrides, et à plus forte raisons avec les semences transgéniques !)

 

Remarques :

La représentation du Sagittaire existe deux fois en bonne place (comme en bien d’autres grands sanctuaires, dont le Puy en Velay pour un des plus célèbre), en la cathédrale de Chartres, et sur nombreuses autres cathédrales et églises … Chartres, vaisseau de pierre voguant (tel l’Argo ?...), dés le mois de juin sur l’océan des blés, eut pût dire Charles Péguy !

 Détail de la cathédrale de Chartres ‑ Sagittaire

Le signe du Sagittaire dans un vitrail
de la cathédrale de Chartres (côté sud)

   Enfin, que peut représenter pour le prêtre Boudet naturellement empreint de spiritualité, ce magnifique symbole du Sagittaire ? (Latin : Sagitta = flèche = Sagus = qui sait). Le hiéroglyphe du Sagittaire est une flèche surmontée d’une croix dirigée vers le haut.

 

Le Triangle formé par la pointe de la flèche peut signifier la Trinité créatrice, dominant et entraînant la croix. 


Le signe du Sagittaire

   De surcroît, comme signifie encore Boudet, en langue des oiseaux, (sur croix) … il ne faut surtout pas que le décodeur vous dise tout, mais suggère seulement aux plus fins des perspicaces lecteurs … Comment ça ? Relisez : (il) s’agit (de) taire l’indicible secret !!! Ce n’est pas tiré par les cheveux, c’est seulement tiré par le meilleur sens ! Ceux qui auront bien lu et retenu savent qu’un voile brumeux en Novembre va occulter les labours hersés qui auront précédemment occulté les semences, et qu’en Décembre, le voile deviendra la (fameuse) trame de laine … qu’il faut croiser avec la chaîne (sous entendue) des cryptages (Catena, Cadenas, sont souvent cryptés) et codages … mais nous anticipons trop …

 

   Nous démarrons ici notre parcours symbolique du jour, avec le Triangle de la Trinité qui est aussi celui des trois lumières.

Mais nous aurions pu débuter ailleurs tellement le thème de la Trinité universelle est exploité dans le Boudet à tous degrés, tous niveaux, en formant plusieurs chaînes spécifiques !

 

   Toutefois, à cette nuance géométrique près, le triangle rectangle de Pythagore, dit des trois lumières, à Notre‑Dame de Marceille, n’est pas forcément le triangle isocèle de la flèche du centaure Sagittaire.

Sans doute, mais tous deux peuvent facilement se muter en triangles isocèles d’or, ou bien, en un duo, un triangle d’or isocèle concomitant à un triangle de Pythagore, dit Isiaque …

 

   Ce petit jeu des analogies n’est ni fantaisiste ni gratuit, car nous retrouvons au cours du livre, toute la chaîne codée de Jason en quête de la TOISON D’OR … sur la succession des chapitres codés : Graal ou Alcor … pour ne citer que les deux plus marquants (voir la liste non exhaustive plus bas, second chapitre), puis, entre autres trésors, cette dernière entité, la TOISE D’OR (presque un parfaite homophonie avec la TOISON D’OR), valant 6 pieds d’or (0, 3236 m x 5 = 1, 618 le nombre d’or et 0, 3236 x 6 = 1, 9416 m, la toise d’or).

 

   Une toise par définition vaut toujours 6 pieds. Comme la valeur du pied variait selon les pays, celle de la coudée ou de la toise variaient dans les mêmes proportions. Mais les mesures d’or sont invariables, car c’est le nombre d’or, soi‑même qui indique leurs valeurs selon des règles mathématiques immuables ! Les mesures d’or et le mètre mesure sont consubstantiels. Cela se prouve. Les mesures d’or et le yard anglais sont idem consubstantielles, cela se prouve aussi, et je possède un dossier complet, totalement inédit sur ce thème, dont l’origine est ni plus ni moins déduite de mes études approfondies des mesures internes réelles et cryptées des Bergers d’Arcadie de Poussin, découvertes tout à fait inattendues et dont primitivement je n’en comprenais pas le sens, par votre serviteur, mais qui assurément ne s’en plaint pas (lol) ! Personne, à ma connaissance n’a encore effleuré un atome de ces vérités qui se rattachent directement aux décodages concernant R.L.C. Notre charmant monsieur Henry Lincoln sera passé royalement à côté de ces analyses d’une valeur fondamentale, comme à peu près de tout ce qu’il aura cru découvrir par ailleurs ! Terrible à dire, mais c’est la vérité toute nue en sa cruauté. C’est dit.

 

   L’aventure de Jason en quête de la Toison d’or, selon Boudet, s’achèvera (?) sur la jonction des pages 296 avec (toison), son dernier mot, et 297 (d’or), son premier mot … à vous de jouer ! C’est ainsi (simple exemple) qu’on peut entrer dans le livre, mais aussi faut il savoir comment s’en sortir afin d’entrer dans la connaissance promise !

 

   La Toise d’Or est comme un nombre sacré jouant le rôle de clef numérique n° 1 de plusieurs systèmes de codages chiffrés ! …

 

Plantard aura vaillamment récupéré  ce codage, sans que monsieur C. Doumergue, notre éminent spécialiste maison ne l’ait le moins du monde soupçonné, (On le connaît, ce garçon, il plane bien haut au dessus du commun, mais l’œil humain ne vaut hélas pas celui de l’aigle … ça, c’est du Florentin !), ni personne d’autre d’ailleurs, pas même Gérard de Sède … ni de Cherisey, ce n’est pas peu dire …

 

   Plantard était très jaloux de ses rares mais appréciables secrets, et ce mauvais génie les aura tous recodés sans même prévenir ses « petits camarades » !

 

   Ils mériteraient pourtant presque tous le détour ! J’avais signalé son joli codage de la Toise d’or en diverses récentes publications avec suffisamment de précisions … mais qui l’aura remarqué ?

 

   Poursuivons et achevons plutôt notre morceau choisi du Boudet. À ce niveau ce n’est encore que du gâteau. Mais allons un peu plus loin :

En résumé, la page 121, contient une foule d’infos   essentielles.

 

   Lors de l’allusion sur la traversée de l’Argo par les Argonautes vers la Colchide durant 5 mois, une fois les glaces fondues (!), manifestement Boudet, nous décale à dessein l’Est géographique de – 90°, exactement sur le plein Nord en confondant complaisamment les envahisseurs Normands avec d’autres peuplades de navigateurs nous arrivant par l’Est méditerranéen …

Mais cette correction de 90° Est nous permet d’avancer à la page 228 lorsqu’il débute son très long et précieux codage à partir de la description du faux Cromleck de R.L.B., nous conduisant au vrai cercle à découvrir avec son diamètre et son centre. Tout ce qui s’ensuit est phénoménal.

Que nous dit‑il, ligne 10, au tout début de ce super grand et incontournable codage nommé « Le Cromleck de Rennes les Bains » ? 

 

« A l’ouverture du Cromleck, sur la rive droite de la Sals, apparaît une montagne appelée Cardou … ».

   C’est clair. Boudet regarde le Nord géographique depuis son église de R.L.B, tellement proche du centre du vrai cercle, qu’on peut l’apercevoir du fond du cimetière attenant à l’église, du point où Plantard avait acheté sa concession perpétuelle (tiens, tiens …, un point de repère excessivement utile itou par rapport au rocher de Magdala !), le Cardou avec son Roko Fourkado (orthographe Boudet, mais qu’il a « oublié » de légender sur sa carte) marquant l’entrée du Cromleck. Tout le monde sait (et Boudet mieux encore que monsieur tout le monde !), qu’une des raisons d’être d’un quelconque cromlech est son ouverture, au soleil levant, donc à l’Est !  Mais son Cromleck, à l’abbé, n’est pas un cromlech ordinaire …

 

   Boudet quelque part, page 167, ligne 23, affirme sans rire, comme d’habitude, qu’un Cromleck est : « Un cercle de pierres ordinairement de forme ronde ».

 

   Hé là, hé, là ! Voila bien un sérieux mais fort comique  pléonasme ! … Un cercle est toujours par définition de forme ronde ! Donc l’abbé signifie que le sien, de Cromleck, dessiné sur la carte en LVLC, n’est justement pas du tout de forme ronde, et que de très loin s’en faut ! Nous nous sommes tous aperçus que le Cromleck de Boudet, soit disant existant sur sa carte, est tellement extraordinaire, qu’il n’existe pas ! Mais ce n’est pas moi qui vous l’apprends.

 

   Conclusion logique, et voilà où il veut en venir, le jeu consiste à chercher le vrai cercle (ordinairement rond, voire parfaitement circulaire (lol) !?), virtuel, donc occulté, avec son centre, la mesure de son diamètre et … forcément codé quelque part, avec sa méridienne Poussinienne permettant, entre autres merveilles, de calculer le mètre mesure (un double mètre soit 2m), mais cette fois, de manière crédible, une fois avec les chiffres considérés comme invariables de l’univers, une autre fois avec une méthode rigoureusement géométrique, et une troisième, comme la première définition officielle du mètre, par une section d’une méridienne très particulière, qui n’est pas l’ex méridien de Paris, ni celui de St Sulpice. Vous n’y comprenez rien ? C’est normal. Lisez attentivement tout se que j’écris en ces 5 chapitres ! J’y (re) crypte ou bien lance parfois en vrac des secrets que je ne veux point dire en trop, trop clair. Après, c’est à vous de reconstituer le corps d’Osiris …

 

   Le vrai cercle est en effet codé page n° 2 (comme par hasard) du Cromleck de Rennes les Bains, C’est une réalité démontrable et démontrée.  Une page 225 très lourde en codages, révélation de la présence du nombre d’or et la révélation de la valeur du périmètre du cercle … alors que   la révélation du centre n’est cryptée qu’à la page 292.

 

   Nous y reviendrons en détails un jour. Tout cela est scientifique, exact, vérifiable, mais cède la juste place à un ésotérisme exemplairement discret, fin, et pertinent. Aucune tolérance, par contre pour les approximations bidon et les introspections sans de très solides fondements ! Certains se méfient des écrits de Boudet. Je pense que ceux là, devraient plutôt commencer par se méfier d’eux même car leur erreur n’est pas seulement regrettable, elle est tragique, puisqu’ils n’ont pas encore saisi que ce n’est justement pas Boudet qui aura placé en ses textes les plus beaux ni utiles messages, mais des personnalités bien plus considérables et fiables par leur immense culture et leurs instructions diversifiées, que le pourtant et cependant très sympathique, et pas sot du tout, curé Boudet.

 

   Et y a‑t‑il place à la poésie, au rêve ? … et à la fantaisie, donc, et l’humour ?! Certainement ! Nos codeurs n’étaient pas de grands dépressifs, ni des bipolaires, ni des rastaquouères neurasthéniques se prenant trop au sérieux ! Des intellos plutôt spirituels, toujours souriants, tout en finesse  … tout au moins dans les prémices d’un codage, car dés qu’on accède aux degrés supérieurs, les chiffres des codes à clefs numériques, tout devient plus sérieux et difficile. On ne rigole plus. On rame, on souffre.

 

   Donc, nouvelle dérivation Est Nord  de – 90° imposée par Boudet ! … Seconde grosse erreur ou simple caprice ? Du tout, erreur impossible, ni caprice, c’est un système de codage appliqué, très mature et professionnel, qui se met tout doucement en route … à suivre … et avec la pratique, cela se met à ronronner comme un bon moteur.

 

   Quant aux Basques antiques écrivant frénétiquement sur des rames de papiers, ce n’est pas une assertion plus comique ni plus scandaleusement invraisemblable, que d’affirmer que la langue basque est aussi un avatar de l’anglais moderne, la langue universelle, représentant à elle seule la vraie langue celtique enseignée par Dieu à Noé !

Car si cette seconde assertion était vraie, selon la surprenante théorie de Boudet, il deviendrait alors vraisemblable que Dieu en sa générosité, eut enseigné l’écriture au peuple le plus mystérieux, un des plus anciens et original de la terre, en donnant à la nation basque d’insatiables lettrés !

 

   « Nous donnons ces détails à cause de l’expression très curieuse « quire » renfermée dans le verbe basque écrire, « ichkiribatzia ». Quire se traduit en celtique par « une main de papier » et les mots réunis dans « ichkiribatzia » affirment qu’écrire, c’est avoir la démangeaison d’ajouter, d’accumuler, d’entasser les mains de papier … »

 

   De quoi était‑il question au milieu de la page 114 ? D’une tige de papyrus de dix pieds de haut, débitée en 20 lames, de ce qu’il nommera improprement, feuilles de papier, quoiqu’il s’en soit préventivement, excusé ! Intéressant !

De quel sorte de pied est‑il question ? Hé bien ce pied en question est un pied mesure, codé en tape (acrostiche) en cette page :

114  lignes 6 (p) 9 (i)  10 (e) et 16 (d).

    Le tape n’aboutit pas n’importe où, mais ligne 16 sur le d de : « de dix pieds »!

C’est précisément, ici, ligne 16, que Boudet nous énonce les chiffres du problème : le « pied » de papyrus, le végétal, (encore un autre pied !) mesure 10 pieds (mesures) de hauteur.

 

Pour information : 10 pieds d’or représentent deux fois 5 pieds d’or, soit deux fois Phi mètres =  soit encore deux fois 1, 618 mètre.

 

(Remarque importante : de toutes les nombreuses pages en lesquelles Boudet cite le mot pied, c’est la seule où le mot pied signifie un pied  mesure !)

 

   Oui, bon, ne tournons plus autour du pot, pourquoi évoquai‑je la  coudée d’or et de pied d’or en cette page… Qu’est‑ce qui me donne cette belle assurance ? D’ailleurs… écoutez plutôt  Florentin :

 

   « Hé oh ? On te voit venir, avec ton pied d’or ! Où sont tes indices, vieux tonton, te faisant espérer que l’auteur évoque ici le pied d’or ?», me questionne mon terrible mais très attentif petit neveu.

 

   « Alors, écoute donc, Flo, le premier indice qui m’a sauté aux neurones est que Boudet nous impose le nombre 20 en début de ligne n° 14 !

En effet, Boudet parle de 20 unités, 20 lames de papyrus, et, d’après toi, quel est le nombre sublime, qui multiplié par 20, donne un pied (en cm) ?

 

Réponse : c’est Phi = 1, 618 !!!

 

   En effet, Phi x 20 = 32, 36 (cm). C’est un pied, oui, mais pas n’importe lequel, il s’agit du pied d’or = la coudée d’or / Phi = 32,36 (cm), tu entends, Flo ?! »

 

   Mais attention, c’est qu’il insiste, le Flo, qu’il ne s’en laisse pas compter facilement, le petit bougre, pas encore convaincu … aussi teigneux que son oncle ! Ecoutez le, ce chenapan !

 

   « Oui, très bien, mais pourquoi phi … ? D’où sorts tu Phi, vieux tonton, de ton chapeau ? … et puis, tous les pieds qui ne sont pas « d’or » sont aussi divisibles par 20 ? » 

 

   « Hé, hé, c’est vrai, c’est arithmétiquement juste, et j’aime à te l’entendre dire ! Mais il n’y en a qu’un, qui divisé par 20, donne Phi ! Tu as toutefois mis le doigt où il fallait. Voyons, nous cherchons Phi, alors, où Boudet aura‑t‑il crypté le nombre Phi ? … Phi que les anciens Egyptiens connaissaient relativement bien, il n’y a qu’à analyser les pyramides pour s’en assurer … hein, monsieur le petit génie, bon chien de chasse, où est‑ce qu’il est Phi ? … Fi donc ! Cherche !»

 

« Ben … tu me lances ça comme un défi … Hum … Il n’est nulle part, vieux tonton, j’le vois pas et, je ne sent rien ! Aucune piste. Ben, non !»

 

« Donc, tu juges qu’il est nulle part, parce que toi, tu ne le vois pas … Ah, la belle raison ! Mauvais chasseur ! Il est sous ton nez, souligné par le tape de Boudet. Moi, je ne vois que ça ! »

 

« Tu te fiches de moi, faut toujours que tu exagères ! »  (Silence) …

«  Cher petit monsieur, avez‑vous soigneusement analysé la page ? »

 « Précisément, oui ! »

« Non ! »

«Si ! »

« Non, dis‑je ! Combien y a‑t‑il de mots en cette page ? »

« Je ne sais pas. »

 

   « Ah ! Ben voila ! Hé bien, c’est un tord. Très souvent Boudet joue avec la section d’or sur les totaux des mots en ses textes, et cela de plusieurs façons car il invente en variant ses systèmes. N’oublie pas qu’à la clef se trouve le Grand Secret ! Donc rien de facile ni de routinier dans Boudet et compagnie, on varie les plaisirs et on mélange les genres. Et ensuite il faut faire la synthèse. Normal ! C’est beaucoup de travail. Alors tu penses bien qu’il y a belle lurette que j’ai repéré les géométries occultées en cette page, et une précaution fondamentale est de mesurer tout ce qu’on peut et de compter les mots … Nous sommes sur un fac‑similé d’édition originale, totalement intraduisible, et irremplaçable, où tout est millimétré … n’en déplaise aux éditeurs d’inutiles (mais commercialisables !) traductions !!!

 

Un mot est une unité ! Ils sont 218, page 114 !

 

   Souvent il suffit de calculer la section d’or, et on a parfois la surprise de découvrir des mots charnières d’or signifiants. Il arrive même chez Boudet, un comble, que la charnière d’or tombe précisément sur le mot OR … Mais rien de tel ici ! Ce n’en est que plus beau, parce que c’est ici plus subtil et voire même plus intelligent ! 218 / 1, 618 = 134, 7 soit 135. Donc section d’or = 135 et 83. OK ?  

 

   Tu penses bien que j’ai aussi compté dans les deux sens du texte, hé bien, ces nombres ne donnent rien d’intéressant, rien en système basique !  Alors, où donc Boudet a‑t‑il occulté le paquet de 83 mots et le paquet de 135 mots ? »

 

«Je sais. Dans le triangle intérieur ! »

 

   « Pas mal ! Tu brûles ! Dans le triangle ? Peu commode, et trop petit … et puis, l’hypoténuse couperait les mots … ce serait du mauvais travail. Compte plutôt dans le rectangle d’or (voir sa définition) repéré par le tape PIED de la ligne 6 jusqu’à la ligne 16 contenant le mot au pluriel PIEDS ! »

 

« Snif … Snif … ?»

 

   « Compte donc, au lieu de jouer à l’Épagneul Breton sur la piste d’une bécasse blessée ! Du p de porte ligne 6 au s de pieds (P.S.) ligne 16, dans le sens normal de lecture, combien logent de mots ? »

 

   « Heu … Mmmmm …  ouais …  attends … Zut … ne me fait pas tromper …  na, na, na, 80… et 83 … oui ! Pile poil, génial de chez lainég !!! Je comprends tout. Magnifique ! T’es vraiment un as, mon vieux tonton ! »

 

J’aime bien quand il me parle comme ça … (… Hum … ou alors c’est qu’il a besoin d’argent de poche … !!)

 

   « Lumineux ! Et n’est‑ce pas astucieux ? 83 mots très exactement calés par les deux lignes repères du tape, de porte, à de dix pieds (Une porte de dix pieds d’or ? = 3, 236 mètres … déjà un portail … où est‑elle ? … l’ai‑je déjà vue, aurai‑je déjà ma petite idée … hé, hé ?), et les 135 mots restants, sont placés au dessus et en dessous ! Petite cerise sur le gâteau, il reste 38 mots en haut et 97 en bas, et (38/97) x 17 = 6,66 !). Bien. Continuons, ne nous laissons pas hypnotiser par le 666 (voir sa définition et son histoire).

 

   Alors maintenant que tout le monde est convaincu, mis à part ceux qui ne le veulent pas l’être, et c’est leur droit, mais il faudra qu’ils m’expliquent tout à fait sérieusement et rationnellement, s’ils le peuvent, pourquoi … Hum … tout le monde peut  constater ceci :

 

Le triangle rectangle P D m dont la base est P D contient symboliquement, en tape, le pied d’or (nous en conviendrons maintenant !), avec sa mesure virtuelle égale à 32, 36 (cm) 

 

P D x 1, 618 = D m ! … Donc, P D m est bien un triangle rectangle d’or !

Mieux ! Etant donné que P D, la base, représente symboliquement le pied d’or, D m est la hauteur (mot paraissant dans la ligne !) du triangle représentant  symboliquement la Coudée d’Or !!! En effet :

32, 36 x Phi = 52, 36 = la coudée d’or, très voisine de la Coudée des Egyptiens !!! CQFD ? »

 

« Hum… avec P.S. et « l’écriture D m » dans le coup, j’aurais dû me méfier !»

« Très drôle ! Et, entre nous, mais ne le répète pas (lol), tu aurais pu aller à la page de J.P. Garcia qui explique les triangles d’or sur son site… pour réviser un peu ! »

 

« Houps … ?»

 

   « Encore une petite remarque, Flo, nous avons lu ligne 16 : dix pieds de hauteur, n’est‑ce pas ? Hé bien, hors la coudée d’or signifiée symboliquement sur la hauteur, nous pouvons par ailleurs lire virtuellement 10 pieds d’or de hauteur représentant 3, 236 m de haut (de hauteur !) pour un triangle d’or de 3, 236 m / Phi =  2 m de base (mesure virtuellement et mathématiquement codée par Poussin sur son tableau !)  

 

   P D m n = 16 + 4 + 13 + 14 = 47, la clef numérique du bâton du Bouvier rouge sur tableau des Bergers … et … Bof … Bon, bon, le v’là parti, le Flo, toujours parti quand ça commence à devenir super intéressant  … c’est râlant, à la fin, et frustrant pour les lecteurs !» 

 

   C’est qu’on pourrait rester huit jours et huit nuits à commenter seulement cette page 114, alors, le livre épluché en entier, vous pensez, huit ans … et encore ?!

Dire qu’il existe des gens « sérieux »  pour affirmer qu’il n’y a rien à comprendre en ce grimoire de fou littéraire… Constatation intéressante, à propos de littérature, jusqu’à présent nous n’avons pas encore rencontré de codes littéraires ni de vraie littérature, mais seulement des nombres et de la géométrie, et cela continuera jusqu’à la fin.

 

   Il n’existe pas de littérature proprement dite en ce livre, et les références historiques jetées en pâture par Boudet ne sont qu’exceptionnellement porteuses de messages majeurs ! Quelques érudits ont cru réveiller la petite et la grande histoire en lisant Boudet, mais ils n’ont fait que fantasmer en cuisinant avec leurs propres et lourds (et fort respectables) bagages d’érudits qu’ils ont substitué à l’esprit Boudet au point de l’écraser, faire parler les morts, donc de le trahir et de le détruire. Avec Boudet, il ne faut pas prendre ses désirs pour de Boudétiennes réalités. L’abbé ne vous attend  pas au virage ni nulle part ailleurs. Il ne nous attend nulle part, c’est à nous qu’il appartient de sans cesse le rattraper. Ensuite, faut le suivre selon les normes qu’il a chiffrées, lui ou son équipe ! Les rares bonnes références historiques sont réfugiées en certains codages et non pas dans le tout venant de la prose Boudet, même s’il fait référence à l’histoire, et nous n’aurons pas le temps, ni la place de les aborder ici, malgré un magnifique lièvre levé au chapitre 2 avec l’affaire du Graal de l’Archiduc de Vienne, qu’après plusieurs années de douloureuses  hésitations,  j’ai finalement décidé de citer en ces chapitres ! (Vivement le chapitre n° 2 !)

 

   Une dernière citation, pour la route, et sans changer de chapitre, toujours pages 114 et 115, et que je réserve aux plus curieux des curieux, et aux plus curieuses des curieuses, une assertion des plus extrémistes de l’abbé, mais aussi, finalement une des plus juteuses, celle de la page voisine, la 115. Lisez bien attentivement :

 

« Le teint brun qui fait distinguer avec tant de facilité les Ibères des Celtes, est rappelé dans le mot « visage, bisaiya» ; ‑ bice (baïce), vert‑pâle, ‑ high (haï), fort, foncé en parlant d’une couleur.

 

   Comment comprendre ce que l’auteur désire représenter par un visage vert pâle fort foncé ??? Enfin, comment obtenir un brun, à partir d’un vert pâle et d’un vert foncé ?

 

   Problème rigoureusement absurde, car insoluble ! Et ne me dites pas que les alchimistes ont tout compris sur ce coup là ! Ou alors prouvez le moi … et … ?  Il n’y saurait y avoir de preuves en alchimie, car ce n’est pas fait pour ça, grand Dieu ! Alors, montrez le moi, seulement ? On n’explique rien non plus de bien convainquant par analyses élémentaires des charges symboliques portées par les couleurs ! Ou alors … idem, proposez nous votre démonstration ! N’hésitez pas.

 

   Demeurons rigoureux et le plus rationaliste possible, même si c’est dur !

En effet, il est impossible d’obtenir un brun, couleur ternaire, à partir d’un vert clair ou d’un vert foncé, deux couleurs binaires, mélangées avec une autre couleur, quelle qu’elle soit, si nous pratiquons avec de la gouache ou avec les peintures dites à l’huile, usitées par les peintres à l’époque Boudet ! Pour avoir un long temps travaillé partagé entre le métier de droguiste et pas mal de choses (que n’ai‑je pas fait ?), je sais pertinemment que les peintures grand publique, aujourd’hui, réagissent différemment, chimie oblige, mais nous n’en étions pas là lors de la conception de L.V.L.C. …  A plus forte raison, il était impossible d’obtenir du brun en mélangeant du vert clair avec du vert foncé, vous en conviendrez !

 

   Ne battons nous pas ici même tous les records de l’abracadabrantisme, du moins en apparence, avec un Boudet qui nous en fait voir de toutes les couleurs (sauf la bonne ?) Il y a des moments ou l’on doute de soi et de Boudet ! Les négationnistes et sceptiques systématiques auront beau jeu de se réjouir ! Mais pas pour longtemps, je le pense ! Voyons.

 

   Un détail (accessoire ? … non, pas tant que ça !), ces couleurs mélangées, vert et brun de gouache ou de pigments à l’huile (voire par mélanges de spectres lumineux !), à doses et densités couleurs à peu près égales, créent un : « caca », comme on disait autrefois aux Beaux Arts, imaginez le neutre, l’anti couleur, qui n’est ni gris ni noir … ni rien d’autre non plus ! Exemple ? Il n’y a pas d’exemple dans la nature ni ailleurs, il faut le créer spécifiquement sur une palette, car il n’existe aucune référence stable en notre mental !

 

   Le trinitaire Boudétien, par ses fichues couleurs composées, s’auto décompose en un vague néant ! Jamais Boudet n’est allé aussi loin afin de nous étonner.

 

Echec, impasse ? La plus part des chercheurs vont s’arrêter à ce constat.

 

   Notre différence avec ces derniers, sera d’espérer par‑dessus tout, et cela en toute logique Boudétienne (je précise), que ce doit être ici un des signaux extrêmes nous annonçant un cryptage bien consistant.

Ce qu’il y a de sûr, c’est que la signification de l’énigme est à rechercher ailleurs, loin du rapport des couleurs proposées. (Aurait pu idem penser, mon anti philosophe favori, monsieur de la Palisse !)

 

   Quelles sont les constatations que pourra formuler un analyste connaissant son Boudet, et quelles en seront les questions déduites ? Il n’existe aucun rapport évident entre ces trois couleurs évoquées, brun, vert clair et vert foncé donnant une ternaire neutre. Par conséquent, où se cache le rapport positif, en dehors de celui des couleurs ?

 

   Plus précisément, quelles sont les deux entités concomitantes nous semblant les plus décalées ou saugrenues en ce début de page 115 ? Ce sont d’une part une attitude : « … la démangeaison (d’ajouter, d’accumuler, d’entasser des mains de papier …), et d’autre part, le teint brun des Ibères seulement expliqué par les nuances d’une couleur : le vert !!!

 

   Une démangeaison d’écrire sur des rames de papier (non encore  inventées !), ressemblerait à un délire de fiction poétique lors d’une introspection au delà du temps, puis nous traverserons un cabinet de curiosité exposant l’anti couleur !

Sommes nous de passage en quelque univers oniriques, tel celui d’un Raymond Roussel ou bien d’un Lewis Carroll ?

 

Ces deux mots apparaissent, démangeaison, ligne n°1 et couleur, ligne 10.

   « Alors, demandai‑je à mon jeune collaborateur, Florentin, quel rapport entre ces deux mots, couleur et démangeaison ? Aucun rapport évident ! »  

 

   « Bof, que du caca tout ça, tu l’as dit, laissons tomber, tonton !», me lance Flo de toute sa morgue de jeune ado … pour une fois qu’il voyait son vieux tonton semblant très ennuyé, et près à caler, il en profitait, le morveux !

 

    « Effectivement, à première vue, aucun rapport, tu as raison, acquiesçai‑je complaisamment, hum … mais nous ne laisserons rien tomber. Pourtant, à priori c’est fichu, ajoutai‑je à dessein, d’un air catastrophé … ouais, on est secs … Pourtant, un signe aussi fort de Boudet ne saurait sonner creux. (J’en remettais plusieurs louches, du chaud, du froid, en observant Flo et dramatisais à plaisir!).

 

   En effet, quels sens aux rapports entre ces deux nombres, les rapports arithmétiques, bien entendu : 1 et 10 … ? Je ne vois pas, on n’avance pas ! Bon … je reconnais que là il ne se passe rien qui nous éclaire … hé bien passons nous même … », proposai‑je d’un air déconfit … mais soudain, j’explosais … !

 

   « C’est oublier un peu trop vite que Boudet et son équipe, sont les as de l’inversion quasi systématique, et tous les bons Boudétiens de la planète (ils ne sont pas nombreux)  le savent et s’en méfient … sauf toi, je vois ! Alors ? … le sceptique en herbe, qu’est ce qu’on en conclue ? … qu’est ce qu’on fait maintenant, on ferme le livre, on baisse les bras et on part se baguenauder avec les copains, ou on rétablit le bon sens de l’énoncé du problème et on découvre enfin la solution, comme il se doit ?»

 

   Et si nous considérions la page de 28 lignes à l’envers ?  Donc le plus simple serait de recommencer à compter par le bas, ce qui nous donnerait la ligne 28 pour la n° 1 = et la ligne 19 pour la n° 10. Pas compliqué, Boudet ! (À ce niveau, ce n’est encore qu’un jeu !)

.

Le fameux rapport dont nous désespérions ?

 

Il devient subitement évident pour un chercheur avancé:

Le rapport arithmétique des deux nombres = 28 / 19 = 1, 4737.

 

   Ce nombre, et je m’adresse aux béotiens, comme toi Flo et à tous les Flo de la terre, qui ne savent pas encore que le périmètre du Cercle Poussin sur tableau, dont le bâton du berger rouge est le diamètre, est la clef numérique indispensable, de laquelle tout découle, et reportable sur la carte Boudet, puis celle de l’IGN, telle la carte au 1/25000ème, quand on a compris sur quelle entité était proposée la bonne échelle !!! … la clef numérique, donc, qui est égale à 1, 4787 (5 millièmes seulement d’écart avec 1, 4737… et un 3 et un 8, se ressemble tellement formellement, surtout quand ils ne représentent que des millièmes de point !)

 

   C’est vrai, le rapport 28 / 19 (avec ses multiples !), donne, parmi tous les rapports arithmétiques du monde proposables en nombres entiers, (théoriquement une infinité), le nombre le plus rapproché de l’exacte vérité, avec seulement 5 mm d’écart si nous nous exprimons en mètre mesure, ce qui est pour nos calculs, pratiquement négligeable si pour la valeur du diamètre, on arrondit au millième supérieur ! J’ajouterais, et faites en bon usage, que :

 

 1, 4787 est également la valeur en mètre d’une particularité géométrique évidente de la toile des Bergers d’Arcadie, la partie sciemment laissée visible dans son cadre  considéré en ses mesures officielles du Louvre, qui n’ont pas bougées depuis le passage de la toile chez le roi Louis XIV, les seules recevables 1, 21 x 0, 85 (pas du tout  fausses!). Je ne vous ferai pas l’injure de vous préciser laquelle. Un enfant de 5 ans la trouve en moins de 15 secondes.

 

   Nous en reparlerons, comme nous en avons déjà parlé en d’anciens articles … mais qui s’en souvient ? … car pour l’instant, comprendre le côté génial de cette trouvaille avec toutes ses conséquences, demanderait un livre entier pour tout dire, et encore … ?! C’est du plus que lourd … de là rayonne la genèse si on pige le système. Mais voila, faut le piger en résolvant  tous les  problèmes arithmétiques en découlant directement ou indirectement, en gommant obligatoirement de sa mémoire tous les souvenirs et croyances parasites accumulées depuis 50 ans et plus ! Ce n’est pourtant pas une révolution, c’est l’évidence même, si on est rigoureusement logique. Cela représente une longue chaîne dont chaque maillon est aussi une lumineuse évidence ... jusqu’au LION, dont nous allons sérieusement reparler au chapitre suivant, sans dévoiler en détail le Lion arithmétique, celui des Hautes Corbières (qui n’est pas Bugarach, mais pourtant le Pech, contenant le troisième Lion, ne compte pas que pour du beurre en cette longue chaîne… !) 

 

Remarques : Boudet a l’élégance de nous coder en tape, page 115, à partir du mot : couleur, lignes n° 10 (cou) 14(d)   23(é) et 27(e) : le mot Coudée. La coudée royale d’or ! (Tous les chiffres et renseignements à ce sujet sont déjà codés par Poussin sur ses Bergers d’Arcadie !!!)

 

Par ailleurs : Total ordre des lignes formant coudée à gauche = 74 et à droite, en ordre inversé = 42.

 

74 + 42 = 116. C’est donc la page suivante, une page « signature Boudet », pour le 116 et pour le tape (On y lira : A.B. H. BOUDET), avec également le mot coudée, toujours en tape. Par ailleurs, 7 + 4 + 4 + 2 = 17 la signature de R.L.C.

La Coudée indiquée en tape de ligne 10 à ligne 27 de la page 115 est inscrite sur le rectangle d’or formé par le pavé rectangulaire du texte, un rectangle d’or formé par deux triangles rectangles d’or dont l’hypoténuse commune est une diagonale du texte.

 

   Des dizaines de pages semblables existent dans le Boudet (sans parler des très nombreux triangles d’or de toutes espèce et des triangles de Pythagore), situés à l’intérieur des textes !

 

   L’abbé nous valide avec la coudée d’or, le codage de Phi, le nombre d’or, et du pied d’or (Coudée royale d’or / Phi = le pied d’or !), et la toise d’or pour faire bon compte … Voila pour les malices d’un « fou littéraire », ne répétant que les précieux (et sérieux) enseignements Poussiniens. Elles sont nombreuses et toutes exemplaires et savoureusement utiles, ces sortes de malices de soit disant fous littéraires ! (Ils devraient être au moins six en tout, dont certains honorablement reconnus comme des personnes respectables et sensées, à avoir assisté Boudet en ses soit disant folies littéraires !)

 

   Toutefois, par ailleurs, je pense qu’à ce petit jeu, l’abbé fut vite rattrapé et dépassé par ses intellectuels d’amis et parfois discutables complices (certains d’eux me sont connus car ils ont crypté leurs signatures !), et que sous leur influence, la pensée intime de l’abbé fut rapidement larguée … très grand largue ! Doit on parler de manipulations ? Sans doute … ceux‑ci ne l’ont pas freiné en ses excès, mais auront carrément et cyniquement appuyé sur le bêtisier afin de consciencieusement semer le trouble chez les personnes non averties. C’est de bonne guerre, et ça marche !

 

   Toutefois c’est à ce prix, si l’on sait décoder, qu’on a aujourd’hui la chance d’avoir accès à une connaissance avancée de plus que probables secrets dont les arcanes échappaient (du moins partiellement), à l’abbé !

 

   Et je ne pense pas que ce soit aller assombrir, ni risquer salir la mémoire de l’abbé Boudet, que de prétendre justement qu’il n’a pas travaillé seul, ainsi courant le risque d’être dépassé dans l’équipe par plus fort, plus rusé (et mieux informé) que lui, notre bon prêtre, au demeurant si savant et tellement généreux quoique passablement introverti, le top de la discrétion ! À moins que ce soit nous qui croyons en cela, qui soyons fous ? Allez savoir ? Pourquoi pas ? Je l’ai déjà envisagé. En effet, tout est possible, j’en conviens ! Du pire comme du meilleur.

 

   Mais, on ne pourra jamais nous reprocher de n’avoir pas même ouvert le livre ou ne pas l’avoir exploré dans tous les sens, ni examiné toutes les hypothèses, avant de vous risquer témérairement à quelques fermes conclusions !

 

L’ensemble est assez ludique, et se priver de déchiffrer ces petites énigmes Boudétienne est, je le pense, déjà en soi, un péché contre l’esprit !

 

Tout le monde n’est pas d’accord.

   Voici l’argument favori des négationnistes : « Vos cryptages sont peu probables, pensent‑ils, vous les inventez, vous y projetez votre culture ou vos fantasmes. Ainsi vous ne faites que relire vos illusions inversées sur le livre miroir, écrivent les autres ! » ... Ah ! Bien vu ! Ouais, pas mal, pas mal ! Belles images. Bravo !

 

    Je concède volontiers, au risque de déplaire à certains, que ces sortes de dérives existent tout à fait, parfois même chez des auteurs expérimentés et de très bonne foi, y compris (et en retour), chez les négationnistes, eux‑mêmes, qui feraient bien de passer la herse ou l’aspirateur en leur jardin, car leur extraordinaire myopie me donne envie de conserver jalousement mon ordinaire presbytie, me permettant au moins de voir très loin et sans effort ni lunettes, ni autres accessoires ! (lol)

 

L’auto manipulation est une des choses au monde les mieux partagées et ce ne sont pas les grands sceptiques qui vont me contredire !?

 

Mais le frileux qui n’aime prendre aucun risque n’est pas un chercheur, du moins, c’est mon point de vue … car comment faire autrement, que de prendre tous les risques ?

 

   Et il m’est aussi arrivé de me laisser complaisamment leurrer par l’ambiguïté de certains passages de texte ou par des nombres séduisants …! 

Il est difficile d’accepter de se remettre en question, mais savoir le faire, n’est jamais un acte négatif, bien au contraire, ce serait plutôt une victoire, car c’est ainsi qu’on progresse.

 

   (Le doute est plus qu’un garde fou, il est un des moteurs de la recherche, mais quand on commence à trouver, il arrive que le doute s’estompe … alors, il faut continuer à chercher, et le doute se restaure de lui‑même »)

 

… Donc, aujourd’hui, c’est le récit d’un lumineux cryptage numérique (signé Boudet ???... qui ne fut pas le seul à coder ce livre ?), débusqué par mes soins en la page 279 de L.V.L.C., pour une fois mené à son terme par l’auteur même de cet article, grâce à de rigoureux mais toutefois discrets chiffrements typiquement Boudétiens, et uniquement grâce à cette abstraite manne ! (La discrétion étant en ce cas la moindre des précautions) 

Il faudra donc que vous me lisiez jusqu’au bout, pour vous faire une opinion.

 

   Ce ne sera pas toujours une lecture facile. Il y aura des passages pittoresques, des chroniques incluses dans les passages didactiques, j’aime trop le mélange des genres, dernière scorie de ma vielle culture anar des années 60 à 68 ? … Mais en revanche, d’autres pages seront plutôt techniques, ou seulement ennuyeuses, mais rassurez vous, elles demeureront au niveau du Certificat d’Etudes Primaires, comme on disait quand j’étais tout petit !

 

   Je ne vous parlerai pas non plus de la trop séduisante « Belle Histoire » que ma génération aura connu, aura dégustée, ou aura subie, jusqu’au gavage, et certains l’auront très mal vécue, puisqu’il fallut aussitôt en faire son deuil ! Alors, point de nostalgie ! Pas de regrets, encore moins de mélancolie ! Et foin des impostures idéologiques hissées au niveau du grand art et parfois signées Pierre Plantard !

 

   Rien à vendre non plus ! Je ne vous propose pas un conte, ni un mythe prêt à consommer, puis à rejeter après épuisement du sujet, encore moins une quête spirituelle (quoi que … ? A bien y réfléchir, je n’en suis pas si certain … ?), ni une usine à gaz de rêves (ce qui n’est pas toujours désagréable …), mais une analyse méthodique d’un très percutant cryptage signé Abbé Boudet … et concocté sans doute avec l’aide de quelques un de ses bons amis très compétents en ces délicates matières … comme je serais tenté de le croire à constater certains de ces codages dénonçant quelques identités bien connues de vieux routiers initiés aux arides sentiers culturels du Razès, au 19ème siècle !

 

   On aura oublié que de rares (dans les deux sens du terme) vénérables maçons et excellents alchimistes, silencieux, donc discrets pionniers de « l’Affaire », notamment co‑disciples contemporains ou posthumes de Papus et de ses pairs, possédaient le Boudet en leurs riches bibliothèques, ou le firent  circuler, bref, en faisaient grand cas … on oublie tellement vite … même cela ! Personnellement je ne risque pas de l’oublier, car c’est en cette première ambiance que j’avais été pré initié sans le vouloir, en l’affaire qui nous concerne.

 

   Donc, il n’est pas étonnant qu’un certain aventurier d’ordre littéraire, politique (Et spirituel, à en croire monsieur Christian Doumergue ?), un mystagogue né, nommé Pierre Plantard, n’ait pas hésité à le ressusciter, ce fichu livre, et le fit connaître à qui voulait dans le grand public, après l’avoir commenté de façon, je l’avoue, spécieuse donc très discutable. Mais on ne saurait lui ôter ceci, à Pierre Plantard : il fut le premier à nous avertir de la vérité (que d’ailleurs, paradoxalement, ses meilleurs avocats actuels … qu’ils ne se réjouissent pas trop vite … n’ont pas su, les pauvres, encore approcher d’une toise ni saisir quoique ce soit !) : ce texte est codé !

 

   Il est normal, qu’un excellent auteur Plantardien et, passez moi l’expression, "Prieurédesionniste",  Christian Doumergue, devenu par son extraordinaire érudition, l’historien incontournable du sujet Pierre Plantard (lequel Plantard que j’aime beaucoup moins que Christian Doumergue ne l’aime, et que baptiserais personnellement et par dérision, le chevalier d’Occident à la grise figure, don Quichotesque référence !), ait échoué en son projet de découvrir des codes littéraires ou spirituels à sa mesure, chez Boudet ou Plantard (car ils sont presque rigoureusement les mêmes !).

 

   C’est que les codes d’inspiration littéraires ou spirituels, chez ces deux auteurs, et je vais en faire bondir quelques uns, en consterner d’autres, n’existent pas … ou si peu ! Le beau parleur Plantard a pompé ses ( ?) codes dans le Boudet, puis les a malignement travestis et se les aura approprié, cela se prouve, et tous les codes effectifs, figurez vous, sont d’ordre numérique.

 

   Voilà la bonne surprise, pour les amateurs, dont n’est pas du tout, nous le savons (à chacun ses spécialités), d’un Christian Doumergue, ni de la grosse majorité des chercheurs, qui, et je ne suis pas là pour faire plaisir à l’un ou à l’autre (ni à moi‑même !), donnent l’impression de piétiner ou de tourner en rond depuis 50 ans, comme s’ils avaient très peur de voir pour de vrai, un jour, le bout du tunnel ! Les codes littéraires sont pratiquement inexistants chez ces auteurs …

 

   Mais de cela, Ch. Doumergue n’en avait point conscience, et ne veut surtout pas en avoir conscience, puisque qu’il a tout misé sur les images de l’occultisme produites par Plantard, pour expliquer … hé bien, expliquer quoi donc ? Pour tenter de le savoir, une seule méthode, le lire absolument, car, d’accord ou pas d’accord, c’est tout de même un sacré livre bien dense et plein d’enseignements…

 

   je ne dirais jamais le contraire, quoique n’y ayant pas compris ce que l’auteur aurait voulu que j’en crois ou que j’en retienne. D’ailleurs je ne « crois » jamais, par contre, il m’arrive parfois d’essayer de penser … Donc je recommanderai le livre. D’autant plus qu’en le lisant précautionneusement, j’ai pensé reconnaître en ses citations quelques synopsis Boudétiens. Doumergue le sait‑il ? J’ai tenté d’ouvrir un dialogue sur le sujet, mais sans succès ! Sourd (et muet, à chacun ses petites faiblesses) à mes messages. Aucun goût particulier non plus pour les critiques ! Pas de temps à perdre, car il a d’autres projets nettement prioritaires, tel qu’organiser sa carrière littéraire debout sur son fragile marchepied associatif et de brillant conférencier. On le comprend aisément, d’autant qu’il a dans la vie d’autres obligations, une famille et un métier.  Mais où passe en cela la recherche positive ? Bernique … il préfère plancher sur des archives nettoyées, aseptisées, déconstruites ou réécrites depuis plusieurs siècles et rêver sur des légendes ou des grimoires pipés, faire de la littérature en défendant des thèses de cinq cents pages sur de fantomatiques sujets et des hypothèses basées sur de complaisantes virtualités (pourquoi pas ?!). A chacun son « trip » ! En somme, il fait du roman.

 

   Christian Doumergue prétend (hypothèse basée sur une appréciation très personnelle), que Pierre Plantard aurait pu voir en face la terrible vérité de R.L.C, telle la clarté déchirante du soleil, fixée, yeux écarquillés, sans même sourciller, tel un dieu, ou l’aigle pouvant supporter une telle épreuve sans en devenir aveugle ! … Magnifique trouvaille romanesque, n’est ce pas ? Ce n’est pas très nouveau, faut l’avouer, mais quelle forte idée ! « Ça a de la gueule », comme on dit !

 

   Mais le rusé Plantard comprit très vite qu’il était de son devoir (hum … de son intérêt, plutôt ?), de garder le silence… ce qui expliquerait chez cet individu quelques comportements bizarres … Tempête sous un crâne ?! Dur, dur ! …

 

   Voila donc notre héros Plantard, pensez, un homme très seul, malade d’un trop plein de spiritualité … et de connaissances refoulées … et qui disjoncte! Naturellement ! Qui ne l’eut pas fait à sa place ? Ce qui expliquerait et excuserait ses conduites fort douteuses et souvent malfaisantes, et prises de positions politiques très caméléonesques, puisqu’il fut droitiste, nationaliste, pétainiste, collaborateur, puis soit disant résistant, puis ancien gaulliste et européen internationaliste, l’éventail au complet, avec comme collaborateurs et complice, Gérard de Sède, surréaliste et de conviction trotskiste (étrange duo,: l’intellectuel d’extrême droite d’Alpha galate associé avec un gauchiste surréaliste !), puis, voici le troisième homme, le comédien, excellent humoriste, compagnon au Centre d’Essai de la radio nationale du grand poète et dramaturge Roland Dubillard, le charmant marquis Philippe De Cherisey … bref, un trio éclatant, ce qui ne tardera pas à être vérifié ! Notre petit saint, Pierre Plantard, qui manipulait ses amis comme s’ils eussent été ses enfants de chœur, fut un opportuniste champion universel du quintuple saut périlleux intellectuel par devant et par derrière … et idéologique, un plus que douteux personnage, de surcroît triste et sournois, à qui il nous faudra donc tout pardonner de ses sinistres farces par ce qu’il fut soit disant dérangé par un simple excès de spiritualité !?

 

   Ah ce qu’écrit Doumergue … !!!! … C’est beau, comme du Claudel, c’est grand comme du Shakespeare, c’est romantique comme du Hugo, c’est mystico littéraire, comme du …  Doumergue !… Cependant cela ne m’évoque qu’une ordinaire tragi‑comédie plantardienne, ou pourquoi pas à la rigueur un drame psychologico mystico policier à la Dan Brown ou de la S.F. à la Lovecraft, mais alors pas du tout à une réalité factuelle ! … En somme, cela ressemble trop fort à du roman, ou à une bouffonnerie, diraient avec l’accent, quelques jeunes gens des banlieues parisiennes.

 

   En résumé, le livre de Christian est un petit chef d’œuvre scolaire, une très jolie thèse agréablement consultable, où tous les détails de la grande régression (faillite) plantardienne sont décrits avec une précision et une rigueur, telles que seule un  rapport d’huissier de dépôt de bilan d’entreprise peut nous l’offrir ! Donc, un excellent document !

 

   Quand aux cris entendus cet été au sujet d’un danger mortel que ferait courir l’exhumation de Plantard, à l’esprit, je ne sais si en pleurer ou en rire, car de quelle sorte d’esprit de Rennes le Château parle‑t‑on, peut‑on m’expliquer, serait‑ce là une entité impalpable, sans doute un spectre inventé par un amateur en parapsychologie… ou à l’âme de Rennes le Château, idem, quelle sorte d’âme de Rennes le Château parle‑t‑on …  autre fantomatique entité ?

 

   Je considère qu’en cette affaire les plaignants sont tous juges et partis, et qu’ils ne se sont pas expliqués de manière suffisamment claire ni satisfaisante sur le sujet, quoique s’étant coalisés très vite et monté aux créneaux comme un seul homme, ce qui me laissa dubitatif car je pensais qu’ils en faisaient bien trop pour être crédibles, car, enfin, de quoi avaient‑ils si peur … ? Pourquoi cette extraordinaire simulacre de panique et d’effroi ? Aller agiter l’épouvantail brun du fascisme et faire placarder des condamnations et dénonciations sur les poteaux Toulousains, n’est ce pas un acte plus que surprenant de la part des auteurs d’une telle erreur quand on sait qu’à une époque plus que sombre, des millions Français comme Plantard se défilèrent en s’adaptant idéologiquement aux circonstances et aux terribles pressions de l’occupant, et cela comme ils pouvaient … pas tous des héros …

 

   Alors, qu’occulte donc ces sinistres gesticulations ? Qui vise‑t‑on, Doumergue vivant, ou feu Plantard … si non, quoi donc encore d’autre ? Je pense bien que la question demeure bien en deçà de ces dernières contingences et qu’un écran de fumée artificielle aura aggravé la myopie générale … !

 

   … on peut détester Plantard et j’en sais quelque chose pour avoir été avec tout un groupe, une des victimes de sa puissante  méchanceté dévastatrice, car à une époque il eut le bras plutôt long … (Pas si mal, pour un homme soit disant seul !) … dés qu’il se mit en association avec De Sède et avec le producteur de la BBC Henry Lincoln, deux sympathiques larrons qui surent flairer la bonne affaire, il a mis en échec, pendant les années 70, sur un simple coup de paranoïa, le résultat de quatre ans d’efforts d’un groupe culturel indépendant mais agréé par l’Education Nationale… pour seul crime d’avoir tourné un film avec la télévision, Antenne 2 couleur, parce que nous étions en  dehors de sa protection et de ses bons conseils » à R.L.C.! ... Persuadé, qu’il était, que nous étions là, sans doute, pour démolir sa lourde entreprise de mystification sur la Colline !?… Ce n’était pas du tout le thème du projet, c’était l’histoire d’une compagnie théâtrale irréprochable, pauvre et laborieuse, filmée et racontée par la T.V… Mais lui s’est imaginé que nous n’étions là que pour lui nuire par le choix d’un de nos spectacles dont un d’un grand auteur Flamand M.D.G., francophone, qui avait justement pour thème une drolatique satire des manipulateur de l’esprit des braves gens par le charlatanisme provincial … troublant hasard, n’est ce pas ? Mais coïncidence en ce cas tout a fait extraordinaire et totalement  fortuite ! …  Alors il nous a nuit préventivement, et très gravement ! Drôle d’état d’esprit avec des méthodes qui en rappellent d’autres en un milieu certain… On se fichait bien de Plantard et de ses fumeux projets, mais nous avons depuis appris à savoir de quel mal redoutable cet imposteur  souffrait !), tout en sachant regarder en face son ex et lumineuse réalité (lol de chez lol !), sans perdre la vue, la raison, ni même une once de son sang froid !

 

   Mais j’ajouterai cependant que c’est à cause de ce regrettable attentat moral aux répercussions d’extrêmes gènes pécuniaires (et d’ordre moral !)que je m’infiltrais en R.LC., afin de mener à bien quelques enquêtes nécessaires. Je lui dois donc d’être ici présent aujourd’hui !!!

Basta. C’est dit. Passons.

 

… Re … passons donc aux seules choses sérieuses et à notre problème du jour. Le décryptage numérique, que je pense avoir réussi chez Boudet (et compagnie), ne présente à mon avis aucune difficulté particulière de compréhension et ne nécessitera qu’un minimum d’agilité d’esprit chez le lecteur.

 

   Cette étude n’abordera pas, comme je l’ai déjà annoncé, l’ensemble supposé des entités probablement cachées sous l’intempestive couche de goudron couvrant une grosse partie de la toile d’Antoine ermite à Notre‑Dame de Marceille. D’autres que moi, doivent peaufiner d’excellentes idées parallèles ou convergentes aux miennes, j’en suis convaincu, et il les exprimeront de manière très satisfaisante.

 

   Je ne traiterai que du probable triangle de Pythagore, nommé par moi‑même et par anticipation, le Trigone des Trois Lumières, ne se trouvant quant à lui que partiellement camouflé puisqu’un seul de ses points sur trois fut (hypothèse ?) occulté.

 

D’ailleurs, le voici opportunément décrit :

 

Le triangle sacré 3,4,5 posé sur le Saint Antoine de NDM  © RLC Archive

   Nous traçons à la verticale à partir de, et en suivant, la flammèche triangulaire de la lampe à huile. Prolongeons ce trait jusqu’au point de tangence avec le cercle reconstitué de la lune ronde. Stop ! Ainsi est formée la base d’une triangulation pythagoricienne (3, 4, 5) , dont le sommet le plus aigu serait au point de rencontre de la ligne de projection du regard d’Antoine (l’hypoténuse) et de la hauteur du triangle, horizontale partant à 90° du point de tangence lunaire ! CQFD.

 

Le Triangle 3,4,5 appelé aussi Triangle d'Isis fait partie des triangles sacrés. Très proche du Triangle d'Or, il fut prisé par les anciens et les bâtisseurs pour vérifier ou construire très facilement un angle droit.

   C’est évident et hyper précis ! Quand on a repéré à tord, ou à raison, cette composition, on ne peut plus se détacher de cette obsédante image ! Voici donc, une hypothétique évidence ?

 

   Prendre plaisir à le deviner est une chose. Le penser évident en est une autre !

Nous faut‑il encore savoir prouver son existence, trouver ses vraies mesures, idem celles du tableau que nous ne connaissons pas précisément… alors comment faire, car nous ne pouvons pas nous permettre de remonter déranger sur un simple caprice, ce vieux tableau historique déjà suffisamment abîmé, voire blessé !

 

   C’est une gageure, un sacré pari, comme je les aime ! Enfin, il s’agit aussi de découvrir l’utilité du triangle une fois son message géométrique projeté sur le terrain, ce qui laisse à penser qu’on a compris aussi son échelle !? Hé oui !

 

 Vaste, colossal, programme ! Fou même ! … un défi ! Aucun chercheur contemporain, jamais, ne sera allé aussi loin en ne s’appuyant que sur les béquilles d’un authentique mais parfaitement abstrait concept Boudetien chiffré… procédé et résultats qui seront, je l’espère, vérifiables par tout le monde. Point de cachotteries ni d’entourloupes !

 

Flash back :

   Dans les années 2000, beaucoup s’en souviennent, un groupe de chercheurs passionnés, animé par un Frank Daffos doué d’un tempérament phénoménal, infatigable (mais au demeurant, parfois, fatigant !) et survolté, toujours mettant en avant, pour le meilleur et pour le pire (et indifféremment), tantôt sa bonne ou sa mauvaise foi, eut cependant d’excellentes intuitions, dont celle ci, proprement géniale, de s’intéresser de près à cet énigmatique tableau appendu à l’époque sur le mur Nord de la célèbre basilique de Notre‑Dame de Marceille à Limoux. Un St Antoine du désert réfugié en un caveau, quelque part en Egypte, semblant dérangé en sa méditation par quelques monstres persécuteurs devenus quasiment invisibles, voire par des apparitions choquantes aux yeux des bigots et des saints aux yeux caves ? Mais quelque soit le cas, ce sont des signes où des entités indétectables par les observateurs contemporains, les profondes occultations obligent ! Alors, pansements ou censures ? 

 

   Le temps passant, on pencha vers l’hypothèse d’un volontaire et conscient bidouillage camouflage.

 

   Si de très douteuses retouches au tableau ont été manifestement (pense‑t‑on, d’après F.D. ?) projetées et exécutées par, dit on, le chanoine Henri Gasc (un grand homme d’église mais exécrable peintre barbouilleur), ce n’était peut‑être que pour donner le change afin qu’on en oublie sa principale et probable exaction, c'est‑à‑dire la super occultation au bitume tartinée soit disant sous ses ordres, comme une couche de gelée de mûres sur une méchante croûtasse (comme me souffle mon horripilant petit neveu, Florentin, qu’il me faudra un jour vous présenter, un ado très mal élevé par son vieil oncle, mais en sus, bien plus méchant encore que moi, comme gamin !), afin d’en occulter les principaux motifs révélant une ou plusieurs histoires racontées, ou schématiquement symbolisées, sur le tableau originel.

 

   Pourquoi nous cacher la vraie scène représentée, et comment le chanoine Gasc aura‑t‑il put accomplir de tels maquillages ?

 

   De prime abord, nous pourrions penser qu’il s’agissait d’éliminer un je ne sais quoi, un signe, soit une entité classée top secrète, ou pourquoi pas nous occulter un ou plusieurs éléments d’un même codage … ?

 

   Il se pourrait aussi que Gasc ait eu, en sa propension à bouleverser et renouveler le décore de la basilique, caressé cet autre projet, celui de « rajeunir » le tableau ; et supposons qu’il n’ait pas eu le temps de l’accomplir, ou qu’il en fut empêché, et qu’enfin il abandonna son tableau habillé d’une sous couche noire, sans qu’on ne sache ce qu’il se passait sous cette couche de goudron, ni pouvoir deviner ce qui devait peut‑être en renaître, tout en nous cachant… quoi ? Quelle sorte d’erreur, ou quel signe nous avertissant d’un rare secret, que sais‑je ? Tout est envisageable. Toutefois, l’occultation du motif, ou sa destruction, demeure encore et toujours en cette éventualité, bel et bien au programme !

 

   Suppositions sans doute logiques … à moins que mon beau raisonnement ne vienne à s’écrouler si toutefois on arrivait à me prouver que cette entreprise de sabotage ne serait le fruit que d’un acte absurde ou le fait d’un pur hasard (peu probable !), soit encore le résultat d’un acte irrationnel commis par un inconscient, en somme, dirait‑on en milieu autorisé, comme le regretté Saint Coluche, serait‑ce l’aboutissement d’un « regrettable malentendu » ?

 

   Sur ces hypothèses glanées en vrac (puis bottées en touche !), je recentrerais l’affaire par une réflexion toute personnellement méditée.

 

   Plus sérieusement, je pense en effet que le coupable aura tenté de noyer le poisson en fixant le regard des passants sur des retouches grossières, tel l’inepte rajout du lierre, plante s’épanouissant en des pays frais et pluvieux d’Europe ou à la rigueur d’Asie, mais dont la  présence demeure plus qu’improbable en un caveau ouvert sur l’aride sècheresse d’un désert égyptien  … voici un rajout tout à fait ridicule, mais dont le but eut put avoir été, s’il avait été mieux exécuté, de nous créer une illusion permettant de délocaliser le lieu de l’ermitage sous nos climats frais et humides ? Ha, ha ? Serait‑ce là une piste ?

 

D’autres repeints y existent, mais tout aussi décalés.

 

   Mise au point nécessaire, à propos d’une hypothèse, celle d’un Saint Augustin primitivement représenté sur ce tableau, une soit disant œuvre de commande faite à un peintre de renom, puis toile laborieusement grattée et repeinte par un Gasc dont le zèle à détruire un chef d’œuvre nous étonne !

 

   Le grand Saint Augustin, un des pairs de l’Eglise, même en pleine repentance, n’a jamais, au grand jamais été tenté par une vie érémitique tel Antoine, hors du monde en une caverne ou un caveau !

 

   Au contraire, en ses pieuses fondations d’ordres contemplatifs, il se sera résolument posé en anti érémitique ! Augustin, l’anti Antoine, voila donc le bon raccourci !

 

   Par conséquent, autre raccourci, si Gasc s’est attaqué à transformer un Saint Augustin en Saint Antoine, il ne pouvait se faire que la scène se déroulât en cette ambiance fermée ni en ce décore typiquement Antonin ! Il eut donc fallu que Gasc repeigne le tableau en entier, les décores et les personnages  (voir chapitre suivant), refasse jusqu’à la magnifique tête du saint qui à elle seule prouverait  que le peintre qui l’a brossée est un grand, et de surcroît, est un portrait conventionnel, comme nous le verrons, attribué aux « Saint Antoine ermite » peints particulièrement au 17ème  siècle. Il ne ressemble en rien aux nombreux portraits connus d’Augustin.

 

   Toutes les petites différences dépendent, dans les représentations, de l’âge supposé d’Antoine … En effet, Antoine, selon sa légende, vécu plus que centenaire, pour cela qu’on le découvre tantôt jeune, entre deux âges, ou tantôt vieux comme ici, ce qui peut‑être n’est pas conforme à l’histoire (ou plutôt à la légende), car Antoine ne passa pas, dit on, toute sa vie en ermitage ! Mais quant à Augustin, jamais !!!

 

   Donc, en conclusion, cette hypothèse Augustinienne, qui fit pratiquement un des sujets principaux d’un certain livre à succès, ne sut tenir la route plus loin, ni plus longtemps que le coup de culot de l’auteur qui l’aura construite. Oublions cela… il vaut mieux !

 

   Donc, malgré tout, nous sommes pas mal à penser que nous serions devant l’un des effets d’une démarche préméditée, … des repeints ont sciemment été pratiqué sur un authentique saint Antoine.

 

   Item l’occultation bitumée, dont l’une des raisons d’être serait peut‑être de vouloir fixer l’attention, de provoquer la curiosité, la perplexité, puis la perspicacité d’un observateur attentif, car, et cela est bien curieux, le censeur aura pris soin de laisser quasiment apparentes certaines figurations de monstres (et cela en deux ou trois endroit précis) Serait‑ce alors pour que l’on croit, soit, à une ancienne représentation d’une persécution d’Antoine par les démons, ou alors serait‑ce la survenue d’un évènement considérable, la divine surprise, qui va sublimer une histoire Antonienne moins connue du peuple, mais tellement belle et édifiante pour les bons fidèles, et ainsi sceller un mythe Antonin moins galvaudé ?

 

   On pourrait longtemps ratiociner comme cela sans avancer d’un pouce, sinon risquer d’augmenter encore la confusion ! Mais, par contre, on aurait fait à notre tour, un bout de roman !

 

   Alors, analysons plutôt et cherchons, enfin trouvons, avec le si peu d’indices et de moyens. Prenons l’obstacle par la face la plus verticale et abstraite sans jamais perdre de vue le réel.

 

   Trouvons seulement grâce à nos petites cellules grises ! Ha ! Une enquête digne d’Hercule Poirot, cela vous dirait ? J’aimerais tant, mais bien que je n’aie pas une once du talent nécessaire, nous jouerons tout de même le jeu. On va y croire ! Il nous reste mille petits et grands arguments inédits et encore bien frétillants … et puis, il y a ce don de Dieu, ce grand mystère constaté au quotidien, l’intuition

Topez là !

 

Rajout de dernière minute...

Petite mise au point à propos de « The circles of Gomer ».

 

Le 28 Décembre 2013, à 17 heures 58, le Bibliothécaire envoie un message triomphal par lequel nous sommes officiellement informés de la raison qui aurait pu théoriquement pousser Boudet à choisir l’anglais comme langue universelle… 

 

Réponse : C’est parce qu’elle serait la plus riche en phonèmes et racines hérités de l’antique langue celtique, cette dernière, supposée être la mère de la plus part des langues moyen orientales et occidentales : voila la langue de l’origine !

 

Hé oui, c’est bien en effet ce que prétend textuellement Boudet en son livre ! Non ?

 

   Mais voila le hic, ce n’est pas Henri Boudet de la Vraie Langue Celtique qui est cité en cette dépêche, car nous sommes en 1769, donc à 117 ans avant l’édition le L.V.L.C., avec cet important ouvrage d’un philologue britannique, très inspiré, intitulé « The Circles of Gomer », par Rowland Jones ! (Déjà les Cercles …)

 

   En fait, Boudet nous code l’affaire avec (mot à mot) le titre de l’ouvrage et le nom de l’auteur, sur trois pages espacées. Une d’elles, bien en situation, dont le numéro d’ordre est la première déclinaison du chiffre du Graal (pour les rares qui m’ont suivi jusqu’ici !), nous évoquant parfaitement le thème en question.

 

   Boudet et ses amis n’ont eu qu’à réadapter les théories de Rowland Jones à leur convenance et l’auront totalement  christianisée, la rendant d’un coup le nouveau mythe plus crédible (puisque signée d’un brave curé possédant de surcroît une sévère hiérarchie), et ensuite auront vite saisi l’opportunité qui s’offrait, c'est‑à‑dire, un magnifique support de codages d’où, par exemple, les inversions systématiques d’orientation entre l’hyperborée et l’orient afin de recadrer le mythe d’ordre linguistique plus près de Jésus et de l’origine des textes sacrés !  Pour Boudet, le Nord est bien à l’Est comme nous l’avons vu par deux fois entre autres exemples. Rien de nouveau donc sous le soleil, mais il est tout à fait croustillant et passablement ironique de constater que ce sont les négationnistes nous traitant de délirants qui nous enfoncent à retardement les portes déjà ouvertes par nos soins.

 

Nota : Boudet was fluent in English, but not Octonovo and the Biliothéquaire ? (lol). Car le titre est pluriel :

The circles of Gomer ! (17 lettres !)

 

   Et ce n’est pas pour faire le malin que je rappellerais aux décodeurs amateurs débutants qu’on ne plaisante pas impunément dans le Boudet avec les chiffres, ni avec les lettres.

 

 

Fin du chapitre I