Ou l'histoire d'un grand Secret...

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La géographie sacrée de la France - Rennes-le-Château Archive

Les méridiens et leurs mystères    5/5
La géographie sacrée de la France

Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand secret

 

 

 

   Il existe, parmi les sujets de
recherche sur Rennes‑le‑Château,
des thèmes récurrents.
Celui concernant les méridiens
revient régulièrement.


À la fois simple et complexe,
cette notion est de manière évidente
 liée à l'énigme. Leurs histoires
touchent aussi des domaines
comme l'alchimie, l'occultisme
ou les alignements topographiques.

Surtout, il existe une histoire officielle
qui aurait commencé au XVIIe siècle
sous Louis XIV
, mais l'étude montre
que le sujet est bien plus complexe
que ce que l'on veut bien
nous faire croire...


Les méridiens historiques
et occultes de la France

  Méridien 0, méridienne verte, méridien de Saint‑Sulpice, de Bourges, méridien de Paris, sont autant de lignes virtuelles que le grand public connaît mal. Et pour cause, la communication est particulièrement trompeuse, car tout n'est pas dit. L'affaire des méridiens, car il s'agit d'une affaire dans l'énigme, touche la géographie secrète et sacrée de la France, un sujet très peu connu, mais que l'accessibilité aux nouveaux outils de cartographie permet de mettre en valeur.

 

    De nombreuses erreurs perdurent également de façon cyclique, comme croire que le Méridien 0 traverserait exactement le tombeau des Pontils, ou que la cathédrale de Bourges se trouverait sur le méridien de l'église Saint‑Sulpice de Paris. On peut même lire que la petite chapelle abritant la sépulture de Jean Cocteau serait placée sur ce même méridien, alors qu'elle est située à plusieurs kilomètres. Ces erreurs colportées par de nombreux auteurs entraînent inévitablement des confusions difficiles à corriger avec le temps. Tout ceci favorise une tradition culturelle qui se propage sous la forme de rumeurs année après année, sans aucune vérification élémentaire.

 

   Le dossier présenté ici ne se veut ni parfait, ni exhaustif. Le sujet est bien trop riche. Il essaie néanmoins de démystifier certains préjugés et de tordre le cou à des affirmations tenaces. Il n'en demeure pas moins que l'affaire des méridiens reste remplie de mystères. Mais comme souvent dans cette énigme, les anomalies ne sont pas là où on les attend. Ce serait bien trop simple...

 

Je veux remercier ici Patrick Merle, chercheur spécialisé dans les structures
cartographiques, qui initialisa cette étude et qui permit de voir le jour à ce travail laborieux
resté longtemps endormi. C'est le 5 septembre 2009 que Patrick tentait sur le forum
d'attirer l'attention sur certaines anomalies autour du méridien 0 et de son
élaboration historique. Depuis, beaucoup d'eaux ont coulé sous les ponts.
Ce dossier inédit est le résultat de nombreux travaux sur plusieurs années
et j'ai jugé le moment indispensable de publier une compilation de nos études.
En effet de nombreux éléments futurs viendront s'appuyer sur ces recherches,
véritable boîte de Pandore aux pistes multiples et étonnantes...

 

Copyright © RLC Archive ‑ Jean‑Pierre Garcia et Patrick Merle

 

 

 

Méridien et géographie sacrée

 

    C’est à partir de cette page et des suivantes que le dossier des méridiens entre dans le domaine de la géographie sacrée. Faut‑il faire la différence avec la géographie officielle ? Oui si l'on considère qu'elle est non enseignée et peu connue, non si l'on regarde son aspect descriptif et ces règles. Cette géographie particulière se base sur des constats historiques et des faits de terrain qu'il est très difficile de contredire. En effet, les outils numériques du Web permettent des prouesses qui étaient inconcevables à l'époque de Philippe de Cherisey. C'est en cela que ce dossier est important. Des preuves par l'image et des faits de l'Histoire montrent clairement des anomalies et des incohérences que la géographie descriptive classique ne peut combler et expliquer.

 

   Ce sujet sensible et sulfureux en amènera d'autres. Prenez le temps de réfléchir et de mûrir la question. N'hésitez pas à contrôler sous Google Earth, Geo Portail ou directement sur les cartes. Les moyens sont aujourd'hui à la portée de tous pour vérifier ce nouvel espace très fermé.

 

Attention : Avant de vous lancer dans le tracé des méridiens, il est important de lire à ce propos les pièges qu'il faut éviter. Rejoignez la page :

 

Géodésie et cartographie ‑ Le problème du tracé des méridiens sur une carte

 

La géographie sacrée de la France

Le mystère de l'élaboration de la carte de France

 

   Comme souvent dans l'affaire de Rennes, il faut inlassablement rester attentif sans quoi, des détails échappent aux analyses. Souvent ces curiosités sont révélatrices de véritables lacunes historiques que les historiens occultent pour ne pas gêner une version établie et officielle. Nous avons un cas flagrant ici, enrichi par des documents que chacun peut facilement consulter et comparer...

 

   Dès 1663, Colbert et Louis XIV décidèrent d'améliorer la représentation cartographique du territoire français. Colbert avait en effet très vite compris la nécessité politique et stratégique de connaître le territoire et en fit part au Roi : « Il est indispensable que nous disposions de cartes géographiques de la France plus exactes que celles qui ont été faites jusqu’ici ».

 

   Pour démarrer ce projet immense, quelques scientifiques et cartographes furent recrutés comme, Sanson, l'abbé Picard, et La Hire. Colbert fit aussi venir le meilleur astronome de l'époque, Jean‑Dominique Cassini, qui arriva en 1669. L'astronomie était en effet longtemps utilisée pour la navigation et donc pour calculer une position. Il fallait un astronome renommé pour superviser ce travail de localisation sur terre. L'Observatoire de Paris sera créé avec Jean‑Dominique Cassini.

 

   À titre d'exemple voici la carte de la France en 1634 montrant les rivières (cette carte fut mystérieusement recherchée par Sanson comme cela est indiqué dans le cartouche). On peut constater que la France avait un contour côtier plutôt éloigné de la réalité...


La carte de France des rivières en 1634 mystérieusement recherchée par Sanson

 

  Or 10 ans après le début des travaux en 1669 à l'Académie des sciences, la carte de Sanson faite en 1679 (ci‑dessous) représente toujours la France de façon très approchée et il faut bien reconnaître qu'aucune évolution n'a été faite...


Carte de Sanson faite en 1679
10 ans après l'arrivée de Jean‑Dominique Cassini en 1669

 

   Voici maintenant une carte très particulière et qui renseigne beaucoup sur la suite des travaux effectués autour du Méridien et surtout sur un mystère de taille. Elle représente la France, mais elle montre uniquement le littoral ouest et sud, à l'exception de Paris, de son méridien et de son parallèle. Surtout, elle montre deux configurations des côtes... Avant et après 3 années d'étude...


Carte de la France corrigée par ordre du Roy, sur les observations des Messieurs
de l'Académie des Sciences par de La Hire et présentée au Roi en 1682

 

   Pendant une dizaine d'années, ces messieurs de l'Académie des sciences progressèrent peu et il suffit de regarder la carte Sanson de 1679 considérée comme la meilleure disponible à cette époque là, pour comprendre...

 

   Or en 1682, soit seulement 3 ans plus tard, La Hire présente au Roi la carte ci‑dessus, appelée "Carte de France corrigée par ordre du Roy" qui ne sera publiée qu'en 1693. Cette fois, c'est un choc. La précision n'est pas encore parfaite, mais c'est plus une révolution qu'une évolution. Le territoire français perd en effet, ou plutôt semble perdre presque 1/5ème de sa surface présumée ce qui agaça le Roi !
La France se trouve amincie et Louis XIV réagira par cette formule : « les messieurs de l'Académie lui ont fait perdre plus de territoire que tous ses ennemis ».

 

   Cette carte montre en fait la superposition de la nouvelle proposition La Hire et l'ancienne carte Sanson 1679.

 

   Le problème posé est donc très simple : sachant que le méridien de Paris (méridien de référence) est tout juste calculé, et ne sera définitivement fixé par Cassini II qu'en 1718, sachant que les triangulations appuyées sur cette méridienne vertébrale pour couvrir toute la surface du territoire ne seront terminées qu'en 1747 :

   COMMENT A‑T‑ON PU RÉALISER UNE PAREILLE RECTIFICATION DU LITTORAL SEULEMENT EN 3 ANS POUR LA PRÉSENTER EN 1682, ALORS QU'IL FALLUT ATTENDRE 65 ANS AVANT D'EN AVOIR LES MOYENS TECHNIQUES EN 1747 ??

 


De gauche à droite, l'abbé Picard, La Hire et Cassini
(détail du tableau "Colbert présentant les membres de
l'Académie Royal des Sciences à Louis XIV en 1667" ‑ Versailles)

 

   La réponse officielle des historiens est particulièrement édifiante : ce sont officiellement les études astronomiques et en particulier l'observation d'éclipses de satellites de Jupiter, qui permirent cette rapide évolution de la cartographie !

 

   Si les scientifiques et les astronomes savaient à cette époque le faire dans un cadre très local et avec des moyens rustiques, en aucun cas ils n'auraient pu s'atteler à un tel chantier, aussi précis, et en 3 ans... D'autre part, nous aurions des traces de ces travaux... Ils pouvaient par exemple définir que Brest était environ 1°10' plus à l'Est que ce qui était admis jusqu'alors, mais cela ne donnait pas la possibilité de rectifier sérieusement tout un littoral. Enfin si l'on observe les écarts entre les deux cartes, certaines côtes se sont déplacées de 80 à 100 km ce qui est énorme.

 

   De même, la piste d'un travail effectué en secret dans un cadre militaire est impensable. Les administrations dédiées aux armées n'avaient pas le niveau de confidentialité qui existe aujourd'hui et le parcours de plusieurs scientifiques sur les côtes en moins de 3 ans ne pouvait pas passer inaperçu.  

 


La triangulation de la France terminée en 1747

 

   Autre point à observer. Parmi les chaînes de triangulation réalisées, aucune ne fut effectuée le long du littoral, excepté la côte d'Émeraude et la côte de Granit Rose au Nord de Rennes. La reconstruction du littoral ne pouvait même pas être dessinée par anticipation. 

  

   Établissons maintenant une comparaison entre la carte de La Hire 1682 et la carte de la France actuelle. L'image ci‑dessous a été réalisée en superposant au mieux le littoral Ouest et la côte méditerranéenne rectifiée sans se préoccuper du méridien. Le résultat est sans appel. Même si la forme des côtes n'est pas encore parfaite, l'erreur générale a été largement corrigée.

 

   Mais surtout un élément majeur saute aux yeux : le méridien de la carte de La Hire est plus à l'Ouest comme si les géographes de l'Observatoire avaient utilisé en réalité un autre méridien sans s'en rendre compte :

 

Le méridien naturel rectifié... Le méridien secret...    

 


Superposition de la carte comparative de La Hire 1682 et de la France Google Earth
© Rennes‑le‑Chateau‑archive.com

 

   La question est donc toujours la même. Comment expliquer qu'en 3 ans les cartographes prirent conscience d'une telle erreur sur la position des côtes et purent la corriger si efficacement sans effectuer un travail de triangulation laborieux. Il faut chercher une autre explication...   

 

   C’est à partir d’une intervention faite par Patrick Merle sur le forum en septembre 2009 que les propos qui suivent ont été construits. La réponse va certainement déranger et c’est tout à fait normal. On ne peut admettre une telle analyse qu’en y étant confrontée et après l’avoir longtemps étudiée. Ce n’est qu’après plusieurs années de travaux et en recoupant les pistes que je suis arrivé à ce même constat. Les chemins que j’ai suivis sont très différents de ceux de Patrick Merle, mais ils se rejoignent. C’est un fait. Si cette convergence rassure et valide nos travaux distincts, la conclusion reste étonnante, et ce n’est qu’un début…     


La triangulation terrestre

 

Quelques explications...  

 

   Pour comprendre, il faut faire un préalable. Henry Lincoln avait en son temps initialisé un nouveau genre de recherche et cela n'a rien à voir avec tirer quelques traits entre des calvaires ou des églises. Ce qui compte, ce sont les structures géométriques qui sont en fait des triangulations multiples et qui permettent de définir des points précis sur le terrain. Lincoln ne fit en réalité qu'entrouvrir une Boîte de Pandore, car les structures qu’il a mises en valeur au niveau régional sont présentes également ailleurs. Pour les trouver, il suffit de comprendre comment elles fonctionnent. Dans chaque lieu où un mystère ancien existe, il est plus que probable que des structures géométriques existent et participent à la cohésion de l’ensemble.

 

   Ces structures s'empilent et sont d’ordre régional, national, continental et même mondial (se référer au livre « Les lignes d’or » de Sylvain Tristan). La différence avec le Haut‑Razès est que la concentration des structures y est nettement plus importante.

 

   Le cas qui nous occupe ici concerne la structure continentale ouest européenne. Tous les passionnés de Rennes connaissent le problème sans savoir comment l’appréhender correctement. Il faut effectivement s’investir et y consacrer plusieurs années pour espérer entrevoir le sujet. La couverture CIRCUIT décrite précédemment en montre le principe. Philippe de Cherisey connaissait‑il le problème ? Avait‑il eut des informations qu’il a simplement reproduites ? Ou a‑t‑il de façon délibérée occulté certains aspects ? La réponse est difficile.

 

   La structure soulignée par Cherisey s'appuie sur un méridien de référence qui traverse la France à l'Est du Méridien de Paris et son but est de calibrer le territoire qu'elle couvre afin d'établir des cartes précises. Très probablement, ces structures sont anciennes et remontent très loin dans l’Histoire. Le dernier millénaire ne fit qu’utiliser des copies de copies de copies de ces cartes initiales. De plus elles furent polluées et déformées par des observations pratiques, mais non correctement mesurées. Il suffit de lire la page Géodésie et cartographie pour comprendre que concevoir une carte est un travail énorme et très délicat. Le passage d’une sphère à un plan déforme les angles et modifie les distances. Même aujourd’hui nos cartes ne sont que des approximations de la réalité. Il fallait donc avoir des notions d’astronomie très poussées et accepter une Terre pseudo sphérique pour espérer concevoir des cartes réputées « justes ». On sait ce que signifiait cette notion durant l’obscurantisme : le bûcher immédiat. Ceci a certainement freiné les meilleures volontés pendant des siècles. 

 

   Il est aujourd’hui amusant de constater que les « copieurs » de carte étaient persuadés que le méridien de référence passait par la capitale, Paris, ce qui n'était pas le cas. Au moment d'établir sa carte, Sanson fit la même erreur qui s'est ajoutée à l'approximation en l'absence de triangulations sérieuses. Voici pourquoi l’écart du littoral avant et après est si important (entre 80 et 100 km en moyenne). Sur la carte de La Hire, non seulement l'approximation fut réduite de façon considérable, mais Paris retrouva sa bonne position. Autre conséquence : le fait de placer Paris plus à l’Ouest changea la donne concernant la surface perdue. Le territoire français ne perdait plus 1/5ème de sa surface supposée, mais plutôt 1/10ème puisque la partie Est s'était agrandie d'autant. Les frontières de l'époque n'ayant pas été dessinées sur cette carte comparative, le détail est passé inaperçu.

 

   Ceci a une autre conséquence : pour établir la comparaison, les deux cartes avant et après ont été superposées en prenant comme référence le Méridien de Paris. Or La Hire fit la même erreur que Sanson. Pour que cette superposition soit correcte, il aurait fallu qu’il décale vers l'Ouest l'ensemble des deux cartes correctives d'une distance équivalente à l'écart des deux méridiens.

 

   Ce constat est d'une importance capitale, car La Hire et l'équipe Cassini étaient censés être les créateurs de leur carte par leurs calculs. Or la précision du contour proposé au Roi par rapport au littoral réel est bien trop proche malgré un méridien mal placé. Comment ont‑ils procédés en seulement 3 ans d’étude ?

 

   La seule réponse valable est d’admettre que compte tenu de la précision affichée, ils bénéficièrent d’information et de documents relativement précis qu'ils n'ont pas su totalement interpréter, mais suffisants pour dessiner les vrais contours. Voilà ce qui explique le délai court de réalisation de cette carte rectifiée sans techniques sérieuses.
Quelles étaient ces sources ? Voici un sérieux mystère !

 

   Un autre élément est très révélateur. Si l’on compare la carte de La Hire et la carte réalisée plus tard par Cassini II en 1720, il n’existe que de légères variations plus ou moins heureuses. Comment expliquer qu'il a suffi de 3 ans pour passer de la classique Sanson à la révolutionnaire La Hire et qu'après 38 ans de travail acharné effectué avec des moyens sérieux, l'équipe Cassini ne soit pas plus avancée ! !

 

   Des documents seraient donc apparus brutalement vers les années 1680 fournissant les informations nécessaires pour établir une carte de qualité très supérieure. Une fois dessinée pour le Roi, les données durent être vérifiées et validées ce qui demanda 38 ans d’effort acharné. C'est en 1718 que le méridien sera définitivement fixé avec la réalisation d’une autre fameuse carte appelée "La curieuse carte de la méridienne de l'Observatoire de Paris". Elle mesure 46 cm de large sur 5 m de long et représente le méridien avec sa chaîne de triangulation qui permit de le caler. C'est à ce moment que la base des triangulations qui devaient couvrir tout le territoire fut mise en place. Il fallut encore 30 ans pour couvrir la France. Une vue générale convenable du pays sera possible en 1720, confirmant et validant celle de La Hire.

 

   Cette carte de la triangulation amène un bel indice au sujet du méridien continental et montre que les Cassini avaient compris et savaient de quoi il retournait.

 

    Voici un extrait qui montre le Bassin Parisien :  La ligne en pointillés rouge représente le Méridien Continental (ligne ajoutée) et la ligne rouge pleine le méridien de Paris. La chaîne de triangles démarre sur la côte de la Mer du Nord et continue jusqu'à la Loire en ne traversant le Méridien de Paris que 3 fois très légèrement.

  

    L'extrait de la carte montre parfaitement les triangulations autour du méridien secret (méridien continental). La chaine encadre ce méridien secret et tire ponctuellement ici pour la 3ème fois vers le Méridien de Paris qu'elle est censée contrôler. Elle repart ensuite de l'autre côté. Au Sud de la Loire, cette curiosité est moins évidente, car le relief du Massif central crée d'autres contraintes.


Extrait de "la curieuse carte de la méridienne de l'Observatoire de Paris" de Cassini
(section bassin parisien)

    Ce méridien continental n'est pas inconnu pour tout le monde et son balisage a été effectué au fil des siècles à des époques très différentes. Pour le trouver, il faut mettre en valeur les structures géométriques associées puis ses repères. Le plus ancien connu date de la fin du néolithique et le plus récent du début du XXIe siècle. Le premier repère est un très gros monument mégalithique dont la structure est unique en France. Son écart de position est de 350 m et il est parfaitement connu des spécialistes qui l’ont soigneusement restauré par les services compétents.

 

Le second repère peut être caractérisé comme ceci :

‑ C'est une construction impressionnante et qui se voit de loin
‑ Il a une forme complexe hautement symbolique.
‑ Il est situé très exactement sur le Méridien secret
‑ Il est sur une latitude remarquable
‑ Il a coûté une fortune au contribuable français
‑ Son entretien a coûté, coûte et coûtera une autre fortune au contribuable
‑ Il a été inauguré en grande pompe avec la Patrouille de France et tous les honneurs
‑ Il est très discret et la communication est contrôlée
‑ Il est introuvable sur Internet à moins de déjà le connaître.
‑ Il obligea le Quid à introduire un faux article pour masquer l'intérêt de sa position.
 

Il s’agit bien sûr de la Pyramide de Saint‑Amand‑Montrond, l'une de ses filles étant la pyramide de verre du Louvre marquant un autre méridien... Celui de Paris...

 

   Vous l’aurez compris, nous avons ici la preuve qu’autour d’une connaissance sacrée très ancienne et gardée secrète, des initiés connaissent parfaitement certains aspects et nous alimentent discrètement en posant des repères et un marquage destiné à durer. L’objectif est de ne pas perdre cette connaissance en poursuivant une tradition commencée il y a très longtemps. Les lieux et les balises sont savamment choisis pour qu’ils puissent résister au temps et continuer à véhiculer un message pour qui saura le lire…


   Le
Monument des Droits de l’Homme ou l’Axe Majeur entrent dans ce schéma, mais il existe bien d’autres exemples qui seront dévoilés sur le site dans les mois qui viennent. Tous ont une même racine, l’énigme de Rennes et il y a une raison à cela…

 


La Pyramide de Saint‑Amand‑Montrond est traversée par le méridien secret

 

La France
et son hexagone sacrée

 

   La France est souvent appelée "hexagone", un terme qui est aujourd'hui passé dans le langage populaire. L'explication donnée est plutôt désuète : Le territoire peut‑être assimilé à un polygone à 6 côtés d'où ce nom.

 

   Mais très peu connaissent les vraies raisons qui sont historiques et sacrées. Notre territoire respecte une géométrie très particulière balisée depuis très longtemps...


La France est un hexagone
(extrait d'un manuel de géographie)

   Pour s'en convaincre, il suffit de dessiner le VRAI hexagone, celui qui est centré sur la plus grande pyramide de France.
   Voici donc une autre merveille. Si on trace un hexagone régulier dont le centre est la Pyramide de Saint‑Amand‑Montrond et qu'on oriente l'hexagone sur le méridien, la capitale trouve alors une place très singulière :

 

Paris est à la croisée du méridien secret et d'une parallèle calée sur l'hexagone

 

Coïncidence ? Ou position savamment calculée depuis des temps très anciens ?
Notons que du fait de l'urbanisation, la capitale se décale aujourd'hui légèrement vers l'Est, mais son centre historique est plus à l'Ouest.

 

Voilà de quoi faire réfléchir nos chers historiens... 

 


Paris est à la croisée du méridien secret et d'une parallèle marquée par l'hexagone
© Rennes‑le‑Chateau‑archive.com

 

La France dans un hexagone étoilé

 

   L'étape suivante est bien sûr de tracer l'étoile de Salomon sur le méridien secret. On peut alors découvrir d'autres surprises comme la commune de Blancafort parfaitement située sur le méridien...


La France coupée par son méridien secret. Le centre marqué par la Pyramide de Saint‑Amand‑Montrond positionne le cercle, l'étoile de Salomon et l'hexagone ‑ © Rennes‑le‑Chateau‑archive.com

 

Blancafort

   La commune de Blancafort est située à la limite du Berry et de la Sologne, dans le Pays‑Fort. Elle dépendait jadis de l'abbaye de Saint‑Satur et de celle de la Charité. Une commanderie du Fresne de l'Ordre du Temple y existait au XIIe siècle. Il existe aussi une maison forte, le Château de Blancafort datant du XVe siècle, entièrement meublée et habitée. Sans surprise, on retrouve sur le blason l'étoile à 6 branches.

   Premier centre géographique de l’Euro et monument de l'Euro. Le 25 décembre 1998, l'IGN a annoncé officiellement que le centre des 11 pays ayant choisi l'Euro était situé à Blancafort représenté par une borne géodésique.

 

La croix de Salomon de Cherisey reconstituée

 

   Il est temps maintenant de reprendre le glaive de Cherisey et de poursuivre la découverte de ce dessin en apparence si naïf... en apparence seulement...

 

   Le premier exercice consiste à reconstituer la croix de Salomon. Puisque l'on dispose d'un centre, La‑Chapelle‑Saint‑Ursin et d'un rayon, Saint‑Ursin / Extrémité Sud du méridien, il est très simple de tracer un cercle.

 

   Il suffit ensuite d'y inscrire 2 triangles équilatéraux inversés. La forme complète de Cherisey peut enfin apparaître sur une carte réelle et la comparaison avec le dessin est remarquable, prouvant encore une fois que ce graphe n'est pas innocent.

 


La croix de Salomon reconstituée à partir du document Cherisey
© Rennes‑le‑Chateau‑archive.com

   Une première observation est évidente. Le cercle inscrit la presque totalité du territoire français, la chaîne des Pyrénées dessinant parfaitement un arc. Remarquez aussi comme l'étoile frôle certaines frontières et notamment à Saint‑Jean‑de‑Luz près de Biarritz. Amusant aussi de trouver Les  Andelys, commune où naquit Nicolas Poussin, à la croisée de l'étoile et du méridien Ouest... Hasard ou calcul bien orchestré ?

 

   On comprend mieux la fascination des géographes et des astronomes français lorsqu'en 1682 ce contour basé sur l'hexagone fut révélé...

Poursuivons...

 

Une première merveille

 

   Réinstallons maintenant le carré mis en évidence dans le dessin du glaive (voir l'étude précédente).

 

  Ce carré est défini de la façon suivante : le côté du carré a une longueur égale à un côté du triangle équilatéral, et il est placé de façon à ce que le côté haut traverse Paris.

   Le centre du carré vient alors se placer exactement à la croisée du méridien central et de la base du triangle. Ceci est remarquable...
 

   Nous nommerons pour le moment le point singulier O... Poursuivons...



Le carré dont le côté correspond à la base du triangle et calé sur
la poignée du glaive traverse Paris
‑ © Rennes‑le‑Chateau‑archive.com

 

   Faisons maintenant glisser ce même carré vers le haut de manière à le centrer sur La‑Chapelle‑Saint‑Ursin.

 

   La magie opère. Nous obtenons une quadrature du cercle. Le carré traverse sur son côté haut, l'extrémité du méridien central de Saint‑Ursin et sur son côté bas Rennes‑les‑Bains !!


La quadrature du cercle ‑ Le carré centré sur Saint‑Ursin se cale sur
l'extrémité Nord du méridien central et passe par Rennes‑les‑Bains
© Rennes‑le‑Chateau‑archive.com

 

   Intéressons‑nous maintenant au mystérieux point O cerise sur le gâteau... L'intersection entre le méridien de Saint‑Ursin et la base du triangle de Salomon indique une petite commune : Saint‑Antoine....  On croit rêver...

 

 La Châtaigneraie et Saint‑Antoine

 

   Le petit village de Saint‑Antoine fait partie d'une région particulière appelée "La Châtaigneraie" au Sud‑ouest du Cantal. Elle appartient administrativement au Cantal (et donc à l'Auvergne) mais la Châtaigneraie est historiquement sous l'influence du Languedoc. L' évêché le plus proche est SANCTI FLORI (Saint‑Flour dans le Cantal), créé le 22 février 1318, par démembrement du diocèse de Clermont. Située au Sud de l'Auvergne, la Châtaigneraie s'étend sur 5 cantons du Sud du Cantal et sur plusieurs communes du Lot et de l'Aveyron. Ni véritable entité géographique, ni circonscription administrative, elle ne doit son identité qu'à la présence du châtaignier, qui en délimite son territoire et qui a marqué l'histoire.

 

   Il faut au préalable savoir que cette région de l'Auvergne porte des vestiges importants des Ordres Hospitaliers et des commanderies templières. Les Ordres de Malte et du Temple étaient très présents. 

 

   Le village de Saint‑Antoine était en fait une commanderie templière. Fondée vers 1200 par le baron de Calvinet, elle fut rattachée en 1703 au monastère de Montsalvy, sur ordre de Louis XIV et devint un simple prieuré dont le titulaire, nommé par le Prince de Monaco (1), garde le titre de commandeur. Ainsi elle n'eut plus aucun lien avec l'abbaye de St Antoine du Viennois et l'ordre des Antonins. En 1523 la commanderie eut comme prieur noble Jean de Méallet de Vitrac.

 

En 1544 la commanderie fut en partie détruite par les Huguenots, mais elle est reconstruite 40 ans plus tard, et en 1658 Bernard Berenguier de Conquans y est nommé commandeur.

 

   Au fil du temps, le village se crée autour de la commanderie. Des pèlerinages à l'église de Saint‑Antoine s'organisent en l'honneur du saint protecteur des "pauvres ardents' et des nombreuses maladies dont la peste dès la fin du XIIIe siècle. On y vient de toute la région depuis Aurillac et Ytrac. Au XV° siècle, le 17 janvier, fête de Saint Antoine, de nombreux marchands forains viennent installer leur étal...

 

   La commanderie de Saint‑Antoine, à mi‑chemin des forts de Marcolès et de Leynhac, dépendait à cette époque de Marcolès. Dans les relevés de l'Ordre à la fin du XIV°siècle, l'Auvergne est partagée en deux commanderies régionales : Frugères‑Les‑Mines en Haute‑Loire, et Boutiers‑Saint‑Trojan en Charentes, à 5km de Cognac, dont dépendaient les commanderies de Saint Antoine de Marcolès et de Vernols dans le Cantal.

 

   Curieusement, Saint‑Antoine n'a jamais été sous l'Ancien régime une paroisse au sens ou l'entendait le découpage administratif. Elle l'est devenue ensuite, après la Révolution lorsque l'Église perdit son emprise sur l'organisation administrative du pays.

 

   Il faut noter que le Prince de Monaco, par le traité de 1643, est devenu seigneur de la baronnie de Calvinet et comte du Carladès (entre autres choses dont seigneur de St‑Rémy de Provence et des Baux...).

 

   Vers la fin du Xème siècle, le corps de St Antoine, transporté de Constantinople par un seigneur dauphinois, fut déposé dans l'église de la Motte‑St‑Didier (appelée St Antoine de Viennois) laquelle devint chef d'ordre et eut plusieurs commanderies sous dépendances parmi lesquelles on compte celle de St Antoine, canton de St Mamet. À partir de ce moment, son culte se répandit très rapidement en France. Ytrac lui dédia une chapelle et un autel dans l'église St Julien. Il est probable que la terrible épidémie de peste de 1628 à 1630 poussa les paroissiens d'Ytrac à se mettre sous la protection du saint patriarche qui avait le pouvoir d'éteindre les ardeurs mortelles qui consumait les corps.

 

   Ce fut là, sans doute, l'origine de ce grand rassemblement de pèlerinages qui porta les fidèles à aller vénérer ses reliques dans le sanctuaire de St Antoine, près Marcolès, dépendant de la célèbre abbaye viennoise. « Avant la Révolution, il s'y faisait un concours prodigieux. On y venait en procession de toutes les paroisses des environs jusque d'Ytrac, comme on le voit par un titre conservé dans les archives de l'Église de Marcolès où il est dit que la procession d'Ytrac, venant de St Antoine, entra dans l'église de Marcolès pour y vénérer les reliques de St Martin». La Révolution vint arrêter cet élan de foi et de piété et fit disparaître l'autel, la chapelle.

 

Résumons : le glaive de Cherisey se décline en une structure qui confirme une géométrie très particulière de la France. Le méridien de Saint‑Ursin, très proche du méridien 0 traverse, Paris, La‑Chapelle‑Saint‑Ursin, Saint‑Antoine, Caune‑Minervois (ND du Cros) et Rennes‑les‑Bains.


La quadrature du cercle de Saint‑Ursin à partir du glaive de Philippe de Cherisey
© Rennes‑le‑Chateau‑archive.com

 

   Pour terminer cette étape, voici la croix de Salomon transposée sur le méridien secret de Saint‑Amand‑Montrond... Deux méridiens vivent ensemble... L'un public, l'autre secret...


La quadrature et la croix de Salomon appliquée à la Pyramide de Saint‑Amand‑Montrond
© Rennes‑le‑Chateau‑archive.com

 

Vous l'aurez compris avec ces quelques exemples.
La France cache une géométrie secrète et sacrée et les méridiens
sont les clés pour la découvrir. Repères indispensables, ils balisent le territoire
en conservant dans leur mémoire et dans les structures associées,
des lieux très importants chargés d'Histoire...
D'autres exemples suivront tout aussi étonnants

Rennes‑le‑Château et ses environs font partie de ces structures...

 

A SUIVRE...